J'avoues que je sais pas quoi penser de "Brazil"....je l'achète en désespoir de cause, ne trouvant plus chez "Mad Movies" d'interviews (voire même d'articles carrément), de gens qui m'intéressent Pour brazil, rien que dans le numéro de ce mois ci, Gray, Jodo, Friedkin, Boorman ça se pose là...
Mais leur ton sans cesse condescendant, et genre, "Nous, on est des rebelles, on nous la fait pas avec vos blockbusters de merde. On veut du vrai cinoche" , me gave profondément...A longueur d'articles , ce n'est que tirade sur "ma pauv' dame, le cinéma c'était quand même mieux avant quand y avait pas Spielberg qu'a tout pollué avec ses effets spéciaux de merde" (ce mois ci, l'article sur le barbu d'hollywood est vraiment WTF
...j'en cherche encore l'intérêt et je suis sans doute pas près de le retrouver. A part peut être le remplissage). Et à côté de ça, leur cahier "critique" (hum hum) regorge souvent de notes maxi pour des machins difformes
Cette tendance à la condescendance est sublimée
par leur rédac-chef Christophe Goffette, qui nous abreuve d'éditos à la vacuité assez effarante, et d' interviews où Monsieur (en plus de réserver évidemment les plus prestigieuses, parce que quand même) tuttoie quasiment tous ses "invités" comme pour se la jouer mec du sérail (qu'il conchie le reste du temps, rappelons le) qui connaît du beau monde. Très important aussi pour la "Goof's touch" (parce que Monsieur est cool avec ses journaleux: ils l'appellent Goof), bien faire remarquer quand l'interviewé trouve pertinente la question qu'on vient de lui poser (du genre, "Bidule se répète plusieurs fois la question", "untel répond: ta question est vachement intéressante ou trop puissante pour que j'arrive à y répondre de suite")...Egalement, pour se la jouer "hype", ne pas oublier de ne pas traduire les "Well" prononcés par les anglo-saxons lors de leurs réponses. ca fait plus vrai...
A côté de ça, je serais vraiment de mauvaise foi pour nier le réel intérêt de certaines interviews (dont la longueur est assez surprenante pour ce genre de revue).
Bref, je reste circonspect tout en continuant à l'acheter quand l'affiche annoncée me plaît. Mais j'ai compris: je n'approche même plus certaines rubriques...ce qui fait la revue beaucoup moins épaisse du coup....et assez cher donc...je dois être maso
"Je dis aux jeunes : la fête, c'est la vie. La vie, c'est ton visage !" (Hommage à un disparu: Jean Pierre Raffarin)