Exilé (2006) de Johnnie To
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Exilé (2006) de Johnnie To
Je ne vous met pas le synopsis d'allocine car il est pathetique.
Voici quand meme le lien vers la fiche du film pour la BA par exemple : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 15020.html
Synopsis :
Deux bandes de tueurs se retrouvent à Macao devant la maison de Wo, un ami d'enfance exilé qui a refait sa vie avec une femme et un enfant. D’un côté, on a Anthony Wong et Lam Suet qui ont pour dessein de buter Wo et de l’autre, Francis Ng et Roy Cheung venus le défendre.
Par ou commencer...
La musique, elle est genial, des le debut j'ai adore et tout le long du film, elle etait a la hauteur, un bijou
L'histoire, y a pas que de l'innovation, pas que du neuf, mais l'histoire est hyper sympa et pas trop classique, j'ai super accroche, c'est un bonheur de suivre les personnages
Les personnages justement,ils sont super, je ne les ais pas trouve caricaturaux, bien defini, les acteurs sont excellents.
Et pour finir car ca reste quand un film pour ca, les gun-fight sont terrible, j'ai adore la mise en scene, les plans sont magnifique
Pour moi, le film est un bijou, vivement le DVD
10/10
Voici quand meme le lien vers la fiche du film pour la BA par exemple : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 15020.html
Synopsis :
Deux bandes de tueurs se retrouvent à Macao devant la maison de Wo, un ami d'enfance exilé qui a refait sa vie avec une femme et un enfant. D’un côté, on a Anthony Wong et Lam Suet qui ont pour dessein de buter Wo et de l’autre, Francis Ng et Roy Cheung venus le défendre.
Par ou commencer...
La musique, elle est genial, des le debut j'ai adore et tout le long du film, elle etait a la hauteur, un bijou
L'histoire, y a pas que de l'innovation, pas que du neuf, mais l'histoire est hyper sympa et pas trop classique, j'ai super accroche, c'est un bonheur de suivre les personnages
Les personnages justement,ils sont super, je ne les ais pas trouve caricaturaux, bien defini, les acteurs sont excellents.
Et pour finir car ca reste quand un film pour ca, les gun-fight sont terrible, j'ai adore la mise en scene, les plans sont magnifique
Pour moi, le film est un bijou, vivement le DVD
10/10
Ded,
What are you waiting for, Christmas?
You wanna dance?
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... bibi (qui pense que To est hautement surrestimé) avait écrit:
EXILED, fausse suite de THE MISSION, souffre des inévitables tics de son réalisateur qui continue à privilégier la forme sur le fond, mais la grâce des plans, le travail de la photo, la musique et les acteurs parviennent à rendre le tout très appréciable. En revanche, To ne brosse pas la police dans le sens du poil pour une fois. Ici représentée par un inspecteur à deux jours de la retraite, celui-ci fait tout pour ne pas s'impliquer dans les histoires de nos truands et passe pour un lâche et pour le bouffon de service.
Comme d'habitude, on retrouve une ribambelle d'habitués de chez To (Suet Lam, Simon Yam et plein de seconds couteaux) et surtout un Anthony Wong excellent. Mais ce qui séduit surtout dans EXILED, c'est l'hommage que Johnnie To y fait au western, et en particulier au western italien. Les quelques instants qui précèdent les scènes de gunfight insistent sur des gros plans qui n'auraient pas détonnés dans un Sergio Leone, les tueurs tâtent inlassablement la crosse de leur flingue, toute une partie du film se déroule dans un décor proche du grand ouest poussiéreux, la bande son rappelle une ambiance western à grand renfort de guitare et l'île de Macao toute entière ressemble à une ville fantôme où seuls les protagonistes du film apparaissent. Même l'hôtel dans lequel se déroulent deux scènes clés (dont la scène finale lors de laquelle la légende veut que 18'000 cartouches auraient été tirées ( !!?)) du film ressemble à s'y méprendre à un saloon. Ceux qui aiment le western apprécieront ces attentions, les autres trouveront sans doute cela sans intérêt. Dommage en revanche que le réalisateur ait opté pour des impacts de balles très surréalistes en substituant les giclées de sang par des nuages de poussière rouge. Est-ce là une manière de rappeler l'atmosphère poussiéreuse des meilleurs westerns ? Aucune idée. Toujours est-il que c'est difficile à avaler. EXILED reste un film à voir, une sorte de polar HK noir old-school qui n'est pas sans rappeler l'époque où John Woo faisait encore de bons films.
EXILED, fausse suite de THE MISSION, souffre des inévitables tics de son réalisateur qui continue à privilégier la forme sur le fond, mais la grâce des plans, le travail de la photo, la musique et les acteurs parviennent à rendre le tout très appréciable. En revanche, To ne brosse pas la police dans le sens du poil pour une fois. Ici représentée par un inspecteur à deux jours de la retraite, celui-ci fait tout pour ne pas s'impliquer dans les histoires de nos truands et passe pour un lâche et pour le bouffon de service.
Comme d'habitude, on retrouve une ribambelle d'habitués de chez To (Suet Lam, Simon Yam et plein de seconds couteaux) et surtout un Anthony Wong excellent. Mais ce qui séduit surtout dans EXILED, c'est l'hommage que Johnnie To y fait au western, et en particulier au western italien. Les quelques instants qui précèdent les scènes de gunfight insistent sur des gros plans qui n'auraient pas détonnés dans un Sergio Leone, les tueurs tâtent inlassablement la crosse de leur flingue, toute une partie du film se déroule dans un décor proche du grand ouest poussiéreux, la bande son rappelle une ambiance western à grand renfort de guitare et l'île de Macao toute entière ressemble à une ville fantôme où seuls les protagonistes du film apparaissent. Même l'hôtel dans lequel se déroulent deux scènes clés (dont la scène finale lors de laquelle la légende veut que 18'000 cartouches auraient été tirées ( !!?)) du film ressemble à s'y méprendre à un saloon. Ceux qui aiment le western apprécieront ces attentions, les autres trouveront sans doute cela sans intérêt. Dommage en revanche que le réalisateur ait opté pour des impacts de balles très surréalistes en substituant les giclées de sang par des nuages de poussière rouge. Est-ce là une manière de rappeler l'atmosphère poussiéreuse des meilleurs westerns ? Aucune idée. Toujours est-il que c'est difficile à avaler. EXILED reste un film à voir, une sorte de polar HK noir old-school qui n'est pas sans rappeler l'époque où John Woo faisait encore de bons films.
Contrairement à Kerozène, je pense que To est mésestimé, et qu'on a pas pris assez la mesure de ses meilleures réussites, qui équilibrent délicatement une stylisation pousée, une atmosphère suspendue et des personnages conséquents.
Hélas, cet Exiled mise beaucoup trop sur l'ingédient style au détriment des autres, et au final celà débouche sur un film excessivement poseur à mon goût. Il reste donc au niveau d'un moment sympathique en compagnie d'une pleiade d'acteurs de haute volée, et de bonnes scènes d'action.
Hélas, cet Exiled mise beaucoup trop sur l'ingédient style au détriment des autres, et au final celà débouche sur un film excessivement poseur à mon goût. Il reste donc au niveau d'un moment sympathique en compagnie d'une pleiade d'acteurs de haute volée, et de bonnes scènes d'action.
Le western italien a pris dans le chambara qui lui même a pris chez melville qui lui même a pris chez les japonais, qui eux mêmes ont pris dans le western spaghetti...
désolé pour ce préambule, qui n'a sans doute pour but que de dire que j'ai trouvé dans ce "Exiled" un très beau polar. Et peut-être même l'un des meilleurs de ces dernières années, en tout cas en provenance de Hong-Kong, dont l'industrie semble peiner à retrouver un nouveau souffle.
Une grande maîtrise formelle qui en font un film "maniériste", presqu'avant gardiste (je sens qu'on va revoir rapidement cette mise en scène dans le cinéma d'action américain), et Jonnie To arrive à faire des gunfights des tableaux de guerre en multipliant les plans larges, en passant, splendides. Quelques légères chutes d'intérêt parfois, le film étant peut-être paradoxalement sensiblement écrasé par son esthétique, mais le il reste globalement passionnant et souvent impressionnant.
Quoiqu'il en soit, je trouve le cinéma de Jonnie To bien inspiré et inventif, jouant habilement avec les figures classiques du polar (et du western).
S'il manque souvent quelque chose à ses films, ceux-ci regorgent régulièrement de bien belles choses. c'est pour ma part un réalisateur imparfait et d'autant plus passionnant.

désolé pour ce préambule, qui n'a sans doute pour but que de dire que j'ai trouvé dans ce "Exiled" un très beau polar. Et peut-être même l'un des meilleurs de ces dernières années, en tout cas en provenance de Hong-Kong, dont l'industrie semble peiner à retrouver un nouveau souffle.
Une grande maîtrise formelle qui en font un film "maniériste", presqu'avant gardiste (je sens qu'on va revoir rapidement cette mise en scène dans le cinéma d'action américain), et Jonnie To arrive à faire des gunfights des tableaux de guerre en multipliant les plans larges, en passant, splendides. Quelques légères chutes d'intérêt parfois, le film étant peut-être paradoxalement sensiblement écrasé par son esthétique, mais le il reste globalement passionnant et souvent impressionnant.
Quoiqu'il en soit, je trouve le cinéma de Jonnie To bien inspiré et inventif, jouant habilement avec les figures classiques du polar (et du western).
S'il manque souvent quelque chose à ses films, ceux-ci regorgent régulièrement de bien belles choses. c'est pour ma part un réalisateur imparfait et d'autant plus passionnant.
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Re: Exilé (2006) de Johnnie To

Je profite du passage à la cinémathèque de ce merveilleux film pour faire remonter ce threat et dire tous le bonheur que fut la vision de ce moment de peloche en salle, un condensé qui arrive à fédérer le cinéma commercial au cinéma d'auteur.
Même si The Mission et P.T.U. reste pour moi ces 2 meilleurs films (mais bon sa ce joue kif kif avec d'autres titres) The Exiled arrive à point nomé dans sa filmographie un film d'un pureté incroyable : une mise en scène efficace, une interprétation enjouer de toute sa troupes d'acteurs fétiche (Simon Yam en mafieux directement sortie d'un John Woo de la grande époque), une musique qui vous hante longtemps après, des séquences de comédies aux gunfight tous est parfaitement maîtrisé.
Un cinéma HK de haute volé.



Un passionné


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Re: Exilé (2006) de Johnnie To
Pour ceux qui en on marre et qui veulent éviter d'être dég... de voir que le film est toujours pas dispo en France, une solution un peut cherosse, mais quand on aime on ne compte pas :
sa s'appelle la Belgique
merci les Belges
http://www.mediadis.com/video/detail.asp?id=180114
sa s'appelle la Belgique


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Re: Exilé (2006) de Johnnie To
Je viens de me le revoir et pour moi le cinéma de Johnnie To reste très riche, un cinéma minimalise mais dans le sens noble du terme. Pas seulement de par ces qualités visuelle ou bien l'esthétisation extrêmement de ces personnages.
Mais il arrive à intégrer dans son récit des thèmes récurant du Western (l'honneur, la loyauté, l'amitié) de façon totalement naturel dans un environnement complétement ordinaire.
Et réussit l'exploit de crée un film pratiquement muet, ou les seules dialogues sont animés par les armes a feu. La scène de la fusillade de début dans l'appartement en un des plus beau exemple, tous comme il orchestre de manière fabuleuse celle de l'hôpital. Du grand art.
Sa me fait penser qu'il devrais être au Top de cette année, mais le film date de 2006 !! Dommage.
Mais il arrive à intégrer dans son récit des thèmes récurant du Western (l'honneur, la loyauté, l'amitié) de façon totalement naturel dans un environnement complétement ordinaire.
Et réussit l'exploit de crée un film pratiquement muet, ou les seules dialogues sont animés par les armes a feu. La scène de la fusillade de début dans l'appartement en un des plus beau exemple, tous comme il orchestre de manière fabuleuse celle de l'hôpital. Du grand art.
Sa me fait penser qu'il devrais être au Top de cette année, mais le film date de 2006 !! Dommage.
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