
Excellent thriller politique de René Gainville, qui nous replonge dans les heures noires de la fin de la guerre d'Algérie, non pas, comme la plupart du temsp, sur le sol algérien, mais en France même, une France alors en pleine ébulition, sous la menace d'un coup d'état et ou barbouzes Gaullistes et membres de l'OAS se livraient alors une guerre sans merci.En 1962, alors que les accords d'Evian ont été signé et que l'indépendance de l'Algérie semble inéluctable, des membres de l'OAS décider dans tenter un dernier coup de force dans l'espoir de renverser le gouverment français. Dominuqe Clavet, un officier de l'armée française secretement membre de l'OAS, est pour celà chargé de monter un commando en vu de libérer le Général Challe, un des putchistes d'Alger alors emprisonné à Tulle.
Le casting royal du film permet de livrer des personnages forts et marquant, même ceux n'apparaissant dans le film que quelques minutes.
Au coeur du récit se trouve Jean Rocheford, officier français désabusé membre de l'OAS qui sait la bataille perdue d'avance mais décide de menner le combat jusqu'au bout pour l'honneur de la cause qu'il défend, opposé au comissaire Lelong (Michel Bouquet), garant de l'ordre républicain.
En tout cas, si le film évite tous manichéisme, on ne peut pas dire que les barbouzes Gaullistes en sorte grandies !

A côté du duo Rochefort/Bouquet, on trouve donc aussi, entre autre, Michel Duchaussoy, Robert Castel (En pied noir excité de la gachette !) et même Gabriele Tinti dans un role assez important !
Si le film est avant tout un film politique, on trouve néamoins quelques sympathiques fusillades (Dont l'attaque du QG des Gaullistes par des membres de l'OAS armés de fusils mitrailleurs, de grenades et de Bazookas !

Exellent film.
A noté qu'un documentaire sur l'OAS est récements sortie en DVD "OAS : L'histoire interdite", ou des anciens membres des escadrons de la mort de l'organisation s'expriment sur leur passé. Si certains témoignages, comme ceux de faschistes purs et durs comme Jean Marc Susini font froid dans le dos, d'autres permettent de dresser le portrait de gens ordinaire qui pris entre divers évenements (Les exactions du FLN, le revirement Gaulliste, etc, etc ...) ont choisi la voie qui leur semblait la plus juste.