
Dans le futur, Jim, un jeune homme rêvant d'aventures et de voyages, découvre dans les bagages d'un voyageur inquiétant une carte au trésor supposée indiquée où se trouve l fabuleux trésor d'un pirate de l'espace...
Avec le succès de son "Tarzan" et la mode de l'animation japonaise, le studio d'animation tente vers 2000 un tournant vers un cinéma d'animation moins orienté vers la féerie et plus vers la Science-fiction, visant un public d'ados plutôt que de jeunes enfants. Un virage qui va mal se passer, "Atlantide", mixant les influences de Miyazaki, Jules Verne et l'école Métal Hurlant, allait être un échec commercial, au moment même où les Pixar triomphent, avec par exemple "Monsters et cie". "La planète au trésor" arrivant après "Atlantide", il connaitra un bide encore plus saignant. Il faut bien voir que Disney, échaudé par l'expérience "Atlantide", se cantonnera à une promotion et à une sortie très prudente pour "La planète au trésor"...
Aujourd'hui, il paraît évident de voir ce qui ne colle pas dans ce projet. Cette production hésite entre divers publics, entre la famille et enfants de très bas âge (humour pétomane, gentils "aliens" à tête d'animaux...), ados masculins (scène débile de surf spatial dès l'ouverture, goût de la SF). Le personnage de Long Silver garde dans une certaine mesure son ambiguité, qui n'est pas trop édulcoré par la sauce Disney... même s'il est loin d'avoir la complexité de, par exemple, le même personnage dans la version classique de Victor Fleming. Certains moments visuels sont impressionnants (la découverte du trésor, le plan vers la station spatiale en forme de croissant de lune). Mais si l'on rajoute par-dessus cela des choix visuels douteux (la tête de Jim
