Red Belt / La ceinture rouge de David Mamet (2008)

[rusty james]

Eh beh ! Quel film ! Cà m'a mis dans tous mes états.
Mamet s'essaie au film de combat et c'est encore une fois une grande réussite. Une vraie petite merveille d'intelligence et de subtilité, qu'il est bien un des seul à réussir à transmettre avec autant de classe et de sincérité.
Il y a une sorte de grâce qui semble traverser les deux personnages principaux (Chiwetel Ejiofor et Emily Mortimer), j'avais pas ressenti çà depuis... Rocky. Bien sûr on retrouve les gimmick de Mamet, et son goût pour la trahison (qui met d'autant évidemment en avant le sens de l'honneur à l'inverse, du respect de soi), et il ne faut pas compter sur lui pour tomber dans le démonstratif et le pathos (tout est intérieur).
On est donc évidemment à des années lumières de ce qu'il se fait dans le genre (genre qui est toutefois respecté, il en garde ainsi par exemple la trame général... tout en la renouvellent complètement) et il ne faut pas s'attendre à un film nerveux. Heureusement pour nous Mamet a un sens de l'humain évident qu'il sait retransmettre à travers l'oeil de la caméra tout en ménageant toujours quelques surprises.
Bon moi évidemment je n'ai pas la superbe du sieur et j'en fait des tonnes, mais vraiment chapeau et merci pour ce grand film Mr Mamet !

[manuma]

Un très bon Mamet (comme le précédent d'ailleurs) que ce film de baston pas vraiment comme les autres. Même si je suis habitué à ça avec Mamet, j'avoue que pendant les 3 premiers quart d'heure, ne sachant rien de l'intrigue avant d'attaquer le film, je me suis vraiment demandé où est-ce que tout ça allait me mener. C'est franchement intriguant. Lorsqu'on retombe enfin dans un schéma narratif plus classique, le film ne perd toutefois rien en intelligence et en intensité. Une belle réussite.

[Plisken]

Réalisé par David Mamet
Avec Chiwetel Ejiofor, Tim Allen, Emily Mortimer

Synopsis
Un ancien maître de jiu-jitsu est amené à participer contre son gré à un tournoi d'arts martiaux.

David Mamet continue sur sa lancée dela manipulation. Après Engrenages ou La prisonnière espagnole, son thème de prédilection est à nouveau mis en scène de fort belle manière avec un gros plus : la fierté, l'honneur. Les scènes intimistes prennent largement le pas sur les quelques scènes de combats. Combats intéressants et sans fioritures. Filmés comme une souffrance, une obligation. Les scènes intimistes sont touchantes. L'électrochoc entre Emily Mortimer et Chiwetel Ejiofor est magnifique. C'est la plus belle scène du film. Pas besoin d'aimer les arts martiaux pour apprécier cet excellent film.

Je lui met : 8/10

Bande-annonce (Vo)

[comte vonkrolock]

Un bien beau film qui par le biais du combat parle d'autre choses que de coup de tatane dans la gueule... le code de l'honneur, l'amitié, des personnages fier. C'est très bien raconté le réalisateur implique totalement sont spectateur.
David Mamet comme a son habitude joue et manipule ces personnages, et comme le signale si bien Rusty James les émotions sont intérieur mais sa fonctionne très bien à l'écran et en effet le charismatique "méchant" de Sérinity Chiwetel Ejiofor joue justement et s'en stéréotype, chose que l'on a trop souvant dans ce genre là.

Découvert en blu ray bénéluxien, avec un très beau piqué d’image. Chose curieuse chez nous c'est dispo quand DVD, bien dommage pour se bien beau film comme je le répète

[comte vonkrolock]

Revu hier sur ce même bluray dont j'ai fait l'acquisition en 2009, et toujours le même plaisir intense, un peut comme si je le redécouvrait pour la toute première fois

David Mamet n'a pas son pareil à l'époque et s'est encore plus flagrant aujourd'hui pour décrire des scènes comme dans un bon polar entrelacer d'intrigue qui finalement finiront par se rejoindre dans se grandiose finale tout en retenu. Sa pourrait paraître cousu de fil blanc, stéréotypé. Pourtant il n'en est rien, le séquences s'enchaine sans faille, un rythme sans faille, les protagonistes apparaisses disparaisses sans que cela nuise au récit, s'est prenant de bout en bout. Ont comprend d'autant mieux pourquoi lorsqu'un de ces scénarios est mise en boite pour le grand écran il y a un vrai talent d'écriture derrière tous ça

Ce même contrôle qui anime et introduit le personnage principal joué par Chiwetel Ejiofor, tout est annoncé avec ces quelques phrases au tout début lors du premier combat.
Quel fin logique et poignante rare de voir ça dans un film estampiller Hollywood