
Charles Duchemin, auteur d'un guide gastronomique qui fait autorité, est convaincu que son fils va prendre sa succession, alors que celui-ci souhaite secrètement devenir clown. En Plus, Tricatel, un fabricant de nourriture industielle de la pire espèce, compte faire main basse sur des grands restaurants français...
Tourné, comme on l'a vu sur le site "Histoires de tournage", après un accident cardiaque de de Funès, le rigolo bien aimé revient au cinéma avec "L'aile ou la cuisse" pour ce qui sera la dernière partie de sa carrière. Par son sujet, le métrage réunit tous les éléments d'une comédie proche de préoccupations bien françaises : la nourriture et la rigolade !
L'histoire familiale est un peu mécanique, toute cette intrigue n'est surtout qu'un prétexte pour mettre en valeur les talents de De Funès dans les multiples situations d'un critique culinaire rusé et exigeant. Certains moments donnent dans la farce facile (le gavage forcé) ; mais, encore plein d'énergie, De Funès emballe le tout avec la précision irréprochable de sa gestuelle, de ses célèbres expressions faciales et de son tempo comique.
L'histoire est passe-partout, la réalisation sans aucun génie, les détails prétexte abondent (la petite secrétaire hollandaise totalement superflue !), mais "L'aile ou la cuisse" n'a d'autre prétention que d'être un véhicule au service de De Funès et un divertissement familial sans prétention ni méchanceté, à portée purement hexagonal. Mission dont il s'acquitte honorablement...
Vu sur le dvd studiocanal, avec un télécinéma 2.35 16/9 de très honnête tenue, précis et propre, sans être parfait toutefois (un peu de bruit vidéo dans certaines zones sombres). La copie n'est pas toujours nickel. Mais un résultat très honnête. Bande-son mono d'origine...