Zinksärge für die Goldjungen - Jürgen Roland (1973)

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manuma
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Zinksärge für die Goldjungen - Jürgen Roland (1973)

Message par manuma »

Le caïd mafieux Luca Messina débarque à Hambourg avec toute la petite famiglia, maîtresse et homme de main compris, afin de reprendre à son compte l’ensemble des activités illégales de la ville. Mais il va lui falloir au préalable se débarrasser d’Otto Westermann, le boss de la pègre locale, pas vraiment décidé à cesser ses activités.

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Henry Silva aura vraiment trainé ses guêtres dans tous les coins chauds d’Europe au cours des années 70. Après la Sicile (le délirant Quelli che contano), Milan (l’incontournable La Rançon de la peur), Naples (le très fun Napoli spara), la Corse (le poussif Les Hommes), le Paris by night (L’insolent, impeccable série noire frenchie) et j’en saute quelques uns, le voici qui atterri à Hambourg dans cette production italo-allemande réalisée par l’enfant du pays Jürgen Roland, répondant chez nous au titre vidéo de Salopards en enfer .

Zinksärge für die Goldjungen, c’est une intrigue finalement tout ce qu’il y a de plus classique, à base de guerre des gangs, servie accompagnée d’un doigt de tragédie romantique Shakespearienne façon Romeo et Juliette. Rien de révolutionnaire donc de ce côté. En revanche ce que le film omet d’offrir en originalité il le compense par l’efficacité avec laquelle il exécute son programme. Autrement dit ça ne lambine pas. Fusillades, passages à tabac, affrontements mano a mano (incluant même une séquence karaté – le film date de 1973) et coups bas s’enchainent à vive allure, avec visiblement quelques coupes sauvages au montage pour finir d’accélérer le mouvement. Bref, une mécanique pas très élaborée (comparée à la trilogie mafieuse de Di Leo par exemple) mais bien huilée et qui finit en force, par une poursuite en hors-bords dans le port de Hambourg certes totalement gratuite au sein du récit mais qui n’en demeure pas moins véritablement impressionnante, avec photo aérienne, caméras embarquées sur les engins nautiques, et contribution réélle de Silva et Herbert Fleischmann à l'action sur pas mal de plans.

A signaler enfin aux côtés d’Henry Silva la présence de 2 éphémères vedettes féminines du bis germano-transalpin de l'époque, la française Véronique Vendell et l’italienne Patrizia Gori, future interprète de l’une des pièces maîtresse de l’œuvre foisonnante de Joe D’Amato, Emanuelle e Françoise le sorelline.
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