Durant les années 50 une femme se morfond jusqu'à la dépression quand elle comprend que son mari les a enfermé dans une vie trop plan plan. L'abandon du déménagement à Paris va catalyser la dépression de l'épouse.
Vu hier dans une salle pleine. J'en suis sorti mitigé. Après American Beauty, Sam Mendes compose une nouvelle peinture de l'american way of life avec ses couples propres en apparence qui cachent leur névrose et leur mal de vivre. Le traitement est exemplaire: plusieurs plans magnifiques même si la photo est moins belle que dans les autres films de Mendes. Les dialogues et les situations sont magnifiquement écrits et pour couronner le tout, DI Caprio et Kate Winslet n'ont jamais aussi bien joué et plusieurs scènes de couples, anodines dégagent un immense malaise. Le gros problème du film est justement son histoire anodine mais surtout, tous les personnages sont pathétiques sans être attachants, que ce soient le couple ou les personnages secondaires, notament le voisinage.
Un beau film sans être attachant.
Les noces rebelles - Sam Mendes - 2009
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Les noces rebelles - Sam Mendes - 2009
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
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Re: Les noces rebelles Sam Mendes 2009
Attention si un forumeur refait la même chose que dans le sujet sur Jarhead et déclare que Mendes fait des films pour les vieux je le scalpe direct.
Pas encore vu ce film mais ça ne saurait tarder

Pas encore vu ce film mais ça ne saurait tarder
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Re: Les noces rebelles Sam Mendes 2009
Y a des cinés dans les maisons de retraite ?Robert Zdar a écrit : Pas encore vu ce film mais ça ne saurait tarder

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Re: Les noces rebelles Sam Mendes 2009
Arrête j'ai 30 ans aujourd'hui, n'en rajoute pas une couche s'il te plaît 

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Re: Les noces rebelles Sam Mendes 2009
Je me suis ennuyé ferme devant ce film à l'académisme sans nom.
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Re: Les noces rebelles Sam Mendes 2009
Encore un chef d'oeuvre de Sam Mendes qui, décidément, se trouve tout là-haut aux côtés d'Alan Ball (déjà scénariste d'AMERICAN BEAUTY) en ce qui concerne leur point de vue sur l'être humain et la vie en général.
Je pense sans aucune forme de méchanceté que ce film n'agirait pas de la même façon sur une personne de 20-30 ans et célibataire que sur qq'un qui a la quarantaine et vit en couple depuis une dizaine d'années (oups, moi !) et heureusement, d'ailleurs. Quelle tristesse d'être aussi désillusionné aux débuts d'une vie... J'ai été franchement bouleversée par cette histoire d'un couple où chacun a mis ses rêves de côté pour fonder une famille et vivre une bonne petite vie de famille propre et sans histoires comme c'était le rêve pour tous dans les années 1950. Mais ils en souffrent tous les deux horriblement, en particulier Helen qui ressent un profond désir de liberté et de non-conformisme qu'elle n'est pas libre d'exprimer. Et quand arrive enfin le moment de partir à l'étranger pour vivre leurs rêves, c'est son mari qui résiste. Malgré sa souffrance et sa déception d'être devenu son père, il ressent une certaine sécurité dans leur vie du fait d'avoir un toit et un boulot bientôt super bien payé. Mais il se leurre aussi, il se cache derrière pour éviter de prendre le risque d'un pas vers l'inconnu.
Tous les deux ont tort et raison tour à tour. A 20 ans, on s'en fout, on part à l'aventure, on vivote, on fait des petits boulots alimentaires parce qu'on n'a pas besoin de plus. Mais à 40 ans (et encore, ils n'en ont que 30), avec des enfants et un boulot sécurisé, il est déjà moins facile de tout lâcher et partir dans un pays inconnu et recommencer sa vie. Ce qui n'empêche pas l'entourage de les envier (la soirée chez les voisins, un grand moment surtout quand Millie s'effondre dans les bras de son mari, "soulagée" que lui aussi trouve ce projet immature et irréaliste... comment elle a juste trop envie de partir, elle aussi
)
Ce film s'inscrit directement dans son époque mais reste intemporel au niveau des sentiments et situations exposés. Je ne compte même pas le nombre de couples que je vois, à peine 25 ans, avec 2 gamins à la traîne et le 3è en route, se parlant comme à des chiens, le mec qui reluque tout ce qui bouge parce que sa nana ne fait plus aucun effort depuis qu'elle a pris 30ks, s'est coupé les cheveux et a oublié tout ce qui la rendait femme (Leo a de la chance, il est qd mm marié à Kate Winslet !) et à chaque fois, je me demande comment vivent ces gens, ce qu'ils ressentent et s'ils sont vraiment heureux. On est tous humains, on a tous des rêves plein la tête et il faut en avoir mais pas ceux qui se transforment en regrets qui vous rongent tous les jours de votre vie. Et ce que j'ai bien aimé (qq'un lit encore ce que j'écris ?
), c'est que le film ne nous donne aucune réponse, il pose juste les questions. Et le résultat est magnifique, les personnages brillamment incarnés par Winslet et Di Caprio sont criants de vérité et Sam Mendes est un génie !
Je pense sans aucune forme de méchanceté que ce film n'agirait pas de la même façon sur une personne de 20-30 ans et célibataire que sur qq'un qui a la quarantaine et vit en couple depuis une dizaine d'années (oups, moi !) et heureusement, d'ailleurs. Quelle tristesse d'être aussi désillusionné aux débuts d'une vie... J'ai été franchement bouleversée par cette histoire d'un couple où chacun a mis ses rêves de côté pour fonder une famille et vivre une bonne petite vie de famille propre et sans histoires comme c'était le rêve pour tous dans les années 1950. Mais ils en souffrent tous les deux horriblement, en particulier Helen qui ressent un profond désir de liberté et de non-conformisme qu'elle n'est pas libre d'exprimer. Et quand arrive enfin le moment de partir à l'étranger pour vivre leurs rêves, c'est son mari qui résiste. Malgré sa souffrance et sa déception d'être devenu son père, il ressent une certaine sécurité dans leur vie du fait d'avoir un toit et un boulot bientôt super bien payé. Mais il se leurre aussi, il se cache derrière pour éviter de prendre le risque d'un pas vers l'inconnu.
Tous les deux ont tort et raison tour à tour. A 20 ans, on s'en fout, on part à l'aventure, on vivote, on fait des petits boulots alimentaires parce qu'on n'a pas besoin de plus. Mais à 40 ans (et encore, ils n'en ont que 30), avec des enfants et un boulot sécurisé, il est déjà moins facile de tout lâcher et partir dans un pays inconnu et recommencer sa vie. Ce qui n'empêche pas l'entourage de les envier (la soirée chez les voisins, un grand moment surtout quand Millie s'effondre dans les bras de son mari, "soulagée" que lui aussi trouve ce projet immature et irréaliste... comment elle a juste trop envie de partir, elle aussi

Ce film s'inscrit directement dans son époque mais reste intemporel au niveau des sentiments et situations exposés. Je ne compte même pas le nombre de couples que je vois, à peine 25 ans, avec 2 gamins à la traîne et le 3è en route, se parlant comme à des chiens, le mec qui reluque tout ce qui bouge parce que sa nana ne fait plus aucun effort depuis qu'elle a pris 30ks, s'est coupé les cheveux et a oublié tout ce qui la rendait femme (Leo a de la chance, il est qd mm marié à Kate Winslet !) et à chaque fois, je me demande comment vivent ces gens, ce qu'ils ressentent et s'ils sont vraiment heureux. On est tous humains, on a tous des rêves plein la tête et il faut en avoir mais pas ceux qui se transforment en regrets qui vous rongent tous les jours de votre vie. Et ce que j'ai bien aimé (qq'un lit encore ce que j'écris ?

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Re: Les noces rebelles - Sam Mendes - 2009
Putain ça me donne envie




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