Eden Lake - James Watkins - 2008

[DPG]

Merci steph, c'est grosso modo ce que je pensais, mais je vois tjrs pas pourquoi un appel aux flics ferait aussi sonner le portable de son mec

Pour ce qui est des affiches, j'en ai vu sur Paris. C'est sur que c'est pas "Asterix aux JO" comme couverture promo, mais j'ai vu des affiches ds le metro, ça j'en suis sur, et il me semble qques dos de kiosque aussi.

[ZombiGirl]

Merci steph, c'est grosso modo ce que je pensais, mais je vois tjrs pas pourquoi un appel aux flics ferait aussi sonner le portable de son mec

J'avoue ne pas avoir bien compris non plus Au départ, je pensais qu'elle appelait justement le portable de son mec pour que les djeuns s'éloignent à sa recherche mais ce serait un peu bête vu qu'elle se trouvait à 2ms d'eux Peut-être que le Bluetooth sert à appeler par un autre téléphone mais dans ce cas, ce serait logique que ce téléphone émette une sonnerie d'avertissement. Enfin, je suppose

[drummonde]

Très antipathique comme film

Déjà les classes laborieuses : les gamins pauvres sont méchants ( le plus méchant après brett est le noir ) ou nuls ( le paki, le petit blond ), les fêtes des prolétaires sont minables et glauques, les barmans vous ignorent, les automobilistes vous piquent vos places ...

Le petit couple bourge en 4X4 : le type qui fait chier les gosses sur la plage mérite une bonne raclée, franchement

On en ressort vraiment avec l'idée que les anglais sont un peuple un peu juste, ce qui est confirmé par leur criminalité stupide qui a fait la une récemment ( le jeu favori des voyous est de foutre des coups de couteau pour rien ) et leur politique bas de plafond ( caméras partout et délation encouragée ).

Les mecs des Bosquets qui font crâmer les voitures de Besson ou les napolitains qui se flinguent pour de la came sont quand même plus cools et moins cons

Le seul kiff que nous accorde le film est la gamine qui se fait écraser

La fin est vraiment hard, c'est vrai ... Eden lake est sordide mais assez unique ( Pas vu les proies, mais Wilderness, Ils, Les révoltés de l'an 2000 ou De si gentils petits monstres sont des films touchant au genre fantastique/épouvante ).


Sinon j'ai vu le film à l'UGC Ciné-cité Les halles. Je connaissais pas. C'est vraiment laid, on se croirait dans un centre commercial de l'Ohio

[jigsaw]

Ici,le film a ete plutot bien distribué...
pas d'accord.....

Un film realiste et juste ,c'est justement la que reside l'horreur,...Et qui prouve bien que :

1-certains sont vraiments irrecuperables
2-les parents sont tres souvent complices,ne serait ce que par laxisme ou interet
3- la pauvrete n'excuse RIEN...

Si tous les pauvres devaient tuer tous cxeux qui passent par la et detruire la terre,sous pretexte qu'ils ne sont pas du bon milieu, je m'appellerai JASON !! ...et pas JIGSAW

La sympathie depend de quel cote de la barriere on se trouve...

JASON,tiens,c'est lui qui nous manque le plus dans ce film,histoire de nettoyer un peu la campagne anglaise !!

D'abord,c'est pas le mec"bourge" qui fait chier les racailleux,c'est le contraire(pleonasme)...Mais il veut juste de la tranquilite et cela doit etre un luxe...

Un excellent survival entre DELIVRANCE et LES REVOLTES DE L'AN 2000 de Serrador,meilleur que WILDERNESS,aux scenes de poursuites terribles et cruelles et au denouement deroutant,mais malheureusement,bien realiste...Helas,les 2 rebondissement du dernier quart d'heure sont plus que telephones,style MASSACRE A LA TRONCO..Kelly REILLY prouve qu'elle est une reele actrice,digne de jouer dans un truc plus consommable que POUPEES RUSSES...

Un film d'horreur social,en somme...

[Manolito]

Je crois Jigsaw a bien synthétisé les problèmes que j'ai avec ce film...

[drummonde]

Ici,le film a ete plutot bien distribué...
pas d'accord.....

Un film realiste et juste ,c'est justement la que reside l'horreur,...Et qui prouve bien que :

1-certains sont vraiments irrecuperables
2-les parents sont tres souvent complices,ne serait ce que par laxisme ou interet
3- la pauvrete n'excuse RIEN...

Si tous les pauvres devaient tuer tous cxeux qui passent par la et detruire la terre,sous pretexte qu'ils ne sont pas du bon milieu, je m'appellerai JASON !! ...et pas JIGSAW

La sympathie depend de quel cote de la barriere on se trouve...

JASON,tiens,c'est lui qui nous manque le plus dans ce film,histoire de nettoyer un peu la campagne anglaise !!

D'abord,c'est pas le mec"bourge" qui fait chier les racailleux,c'est le contraire(pleonasme)...Mais il veut juste de la tranquilite et cela doit etre un luxe...

Un excellent survival entre DELIVRANCE et LES REVOLTES DE L'AN 2000 de Serrador,meilleur que WILDERNESS,aux scenes de poursuites terribles et cruelles et au denouement deroutant,mais malheureusement,bien realiste...Helas,les 2 rebondissement du dernier quart d'heure sont plus que telephones,style MASSACRE A LA TRONCO..Kelly REILLY prouve qu'elle est une reele actrice,digne de jouer dans un truc plus consommable que POUPEES RUSSES...

Un film d'horreur social,en somme...

Oui mais quand tu fais la distinction de rocailleux et de bourge tu fais allusion à la matière sociétale ou carrèment au côté glauque et engagé politiquement du métrage ?

Parce que tu parles aussi de pléonasme donc c'est pas clair

[jigsaw]

purement societal... que l'on soit bourge ou racailleux, la loi est la meme pour tout le monde,et nul n'a tous les droits ...

Notez bien que si le chien du chef des boeufs du film est accidentellement tue,c'est un effet collateral...Si ce dernier n'avait pas gaule la voiture du touriste, rien ne serait arrive,et il n'y aurait pas eu de riposte du"bourge"...S'il y a un coupable et un responsable,c'est le chef des gosses et lui seul ...

[mercredi]

On est très, très loin de la subtilité sur le sujet de la violence des enfants qu'on pouvait trouver dans la froideur distante de "Les révoltés de l'an 2000" ou "Sa majesté des mouches".

voire celle de "La Mauvaise graine" ou du "Village des damnés". Bien qu'adorant ces derniers films, j'avoue avoir été agréablement surprise par le parti pris adopté ici. Comparable à celle mise en exergue par "Les Chiens de paille", la violence relève ici du pulsionnel, n'est jamais réfléchie, rationnalisée. Certes, la chose s'avère moins inquiétante - car vécue, même de manière insidieuse, par chacun d'entre nous - que dans les métrages précédemment cités. Néanmoins, "Eden Lake" fonctionne bien et possède le mérite de ne pas totalement expliquer / justifier le Mal, notamment sur le plan social. Moins subversif qu'il n'y parait mais agréable tout de même.

[rusty james]

Pas du tout d'accord avec le point de vue de Zombiegirl (et de ceux qui vont en ce sens), le film ne m'a pas fait du tout ressentir ce pseudo constat social ("c'est pas la faute des enfants, c'est les parents" ...et les parents s'ils sont comme çà, c'est peut-être aussi la faute de leur parents nan ?), ni en ce qui concerne l'opposition bourgeoisie / pauvreté moyenne, campagne / ville... ou plutôt il n'y a rien de plus que dans tout autre survival... et dans un survival on a besoin de territoires isolés, de bouseux, de faire peur au bourgeois pépère dans son cinéma ou devant la TV en pleine ville, etc. (c'est un truc scénaristique aussi et surtout ! il ne faut pas trop prendre çà au sérieux ! un peu comme certains vigilante movies... vous voyez un message là ou je ne suis pas vraiment sûr qu'il faut en voir un)

S'il y a constat à faire il faut plutôt regarder du côté de Larry Clark / Hanneke (en très léger hein ), comme le final et l'histoire des lunettes qui ne fait que rajouter à l'inconséquence du personnage principal, qui a déjà tiré un trait sur ce qui s'est passé, et est juste content d'avoir une paire de lunette et de se regarder dans la glace, sans prendre conscience de ce qu'il vient de faire, il n'y pense déjà plus.

C'est ce que j'ai aimé en fait, la collusion des événements qui créent un enchaînement sans retour possible, et qui va aller de plus en plus loin, chez des personnes qui (excepté le méchant en chef) auraient pu certainement sans cet événement peut-être quelques années plus tard avoir une petite vie classique. On est bien loin des nullités genre Ils qui ont bien du mal à me faire croire à leur récit tant les personnages principaux sont irréels (vous allez dire que pour ce dernier c'est du fantastique, ok, bein moi j'ai pas marché du tout).

L'histoire du téléphone, c'est qu'elle a un PAL, donc pas un vrai appareil téléphonique, si elle veut envoyer un message elle a donc besoin d'un téléphone portable pour pouvoir se connecter sur son réseau via blue tooth (après, comme si elle ne savait pas que c'est un des jeunes qui l'a en sa possession et que sa tentative n'aller pas la faire se faire repérer vous me direz que c'est pour la bonne cause, mais bon les scénaristes là, faut un peu plus se creuser les méninges quand même pour relancer encore et encore la machine, là çà sonne trop faux).

Il y a quand même quelques scènes particulièrement puissantes comme ce rite de passage, le gamin qui se fait cramer , etc. Une bonne partie du métrage a agit presque autant sur moi qu'un The descent... comme un électrochoc. Le problème ce sont les approximations et les trucs scénaristiques trop faciles qui sonnent faux (la fin on la voit venir à des kilomètres par exemple même si elle reste relativement efficace), le début encore une fois qui est horriblement chiant avec ce couple de petit bourgeois tête à claque (ou encore le truc de l'annonce de la demande en mariage toujours à venir, qui a déjà été usée jusqu'à la corde)... Mais dans l'ensemble c'est quand même vraiment bon !

[manuma]

Bougrement efficace même si comme certains plus haut je me dois d’émettre quelques réserves. Tout d’abord ça reste assez boiteux jusqu’au bout dans son approche hésitante entre film d’exploitation et drame social. Pas assez respectueux des codes de ce type d’exercice pour appartenir à la première catégorie, bien trop convenu dans certaines de ses situations, trop facile pour être totalement satisfaisant dans le second cas. Et puis surtout les auteurs y vont quand même fort dans leur portrait de la classe prolo anglaise, en particulier chez les adultes, une belle bande de beaufs obèses et violents qui tournent à la bière et copulent entre eux le samedi soir quand ils font la bamboula. Niveau finesse on n’est franchement pas bien loin de la description de monde paysan de Sheitan. Voilà, ça c’est pour les reproches. Autrement Kelly Reilly est très bien, la tension constante et le final secoue bien,

Spoiler : :

la façon dont les auteurs abandonne l’héroïne à son sort pour conclure sur le personnage du leader de la bande de gosse se révélant une idée d’écriture / réalisation des plus efficaces.

[Plisken]

Survival tout ce qu'il a de classique dans le genre.
Je suis déçu car si le côté malsain est mis en avant, il est aussi extrêmement gratuit. Le réalisateur en rajoute à chaque nouvelles scènes horribles. Tout y passe : torture, lâcheté, meurtres de sang-froid, accidents, humiliations, etc... C'est beaucoup trop et j'ai fini par ne plus y croire. Le final m'a achevé...
Énorme prestation de Kelly Reilly

Je lui met : 5/10

[Shinji]

Pas mal, cette lutte des classes entre bobos et prolos.

Au début, le couple se moque des ploucs du coin et les gosses sont bien contents de pouvoir emmerder des richards.

Mais on voit bien que c'est le "leader" qui est à la source de l'escalade de violence ; les autres ne sont pas très malins et suivent, mais ils essayent de calmer le jeu jusqu'à ne plus pouvoir le faire et cela finit par se retourner contre eux. A l'inverse, la victime devient - ok, de façon classique - à son tour bourreau, et l'histoire se répète avec les adultes qui décident de se faire "justice" eux-mêmes en suivant le père du leader.

[MadXav]

Chonique en avant-première du DVD zone 2 FR à sortir le 22 Avril :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... =eden-lake

[comte vonkrolock]

Ouch quel claque, c'est bien des producteur de The Descent, c'est simple on croirait voir le même film, on change juste les lieux (la campagne anglaise au lieux des cavernes), certain protagonistes (les gosses sont l'équivalent des créatures) et Kelly Relly dans le rôle de la nouvelle victime qui va tenter de se tirer de se guêpier.

Les anglais frappre fort, bien différent d'un Death Sentence, et les enfants sont encore une fois les personnage principaux de ce film (Wilderness, Les Proies....) mener par un leader qui fini par les entrainer jusqu'au point de non retour.

Je vais pas rentrer dans le débat social, mais mon avis rejoins Jigsaw, la classe social a rien a voir avec ces sordides événements, il fallait une base au scénariste il la trouver après c'est plus une lutte pour la survie (la Victime fini par réagir instinctivement au danger qui la menace).

Vu sur le BR éditer par Pathé excellent qualité d'image et de son, mais curieusement celui-ci passe en 50i alors que d'habitude qu'en j'y met un Blu Ray le LCD le passe automatiquement en 60i si quelqu'un a une explication ???

[igorfx]

J'ai vu le film le week-end dernier et lu avec intérêt les commentaires du topic.

Les anglais ont actuellement un vrai problème de délinquance juvénile avec plusieurs morts chaque semaine par couteau, arme très répandue chez les teenagers.

Ce film m'a semblé empreint de ce phénomène. Je ne vois pas ce que l'on peut reprocher aux deux acteurs principaux adultes, ils viennent passer un week-end près de ce lac et n'emmerdent personne. Il ne faut pas oublier que la démocratie c'est surtout "sa propre liberté s'arrête ou commence celle des autres", principe qui est d'ailleurs régulièrement bafoué par ceux-là même qui se revendiquent de cette démocratie (il suffit de voir les blocages des fac mais je m'égare).

Ensuite, ce groupe d'ados mal dégrossis et qui se sentent puissants car ils sont en bande vont démontrer le peu de cas qu'ils font des autres, surtout car près de ce lac il n'y a pas d'autorité visible... personne ni rien pour leur rappeler les fondements du vivre ensemble... et en voyant se dérouler le film, j'ai pensé au développement du fascisme : la prédominance du leader, la violence de groupe, l'impunité, les tortures....

Ces petites merdes malgré leurs baskets et leurs polos de foot agissent comme de vulgaires brutes fascistes et suivent le leader, le plus abruti de tous... quand on voit d'ailleurs le père alcoolo et stupide on comprend que son éducation est partie en roue libre...

Je trouve la fin satisfaisante car lorsque l'ado se regarde dans la glace on le sent autosatisfait et prêt à recommencer mais voila c'est un gros abruti et il se fera griser par sa propre bêtise.... et tombera tôt ou tard.

Un film très intéressant par son côté visuel, son ambiance et ses acteurs, mais aussi une réflexion sur la violence et la perte des valeurs a minima qui fondent le coeur de nos sociétés...