A Warning to the Curious (1972) – Lawrence Gordon Clark

[bluesoul]

Un archeologiste amateur se rend sur la cote du Norfolk a la recherche de la derniere des trois couronnes legendaires qui y serait enterree et protegerait l’Ile Britannique de toute invasion. Il ne se doutait neanmoins pas, que ce tresor aurait un gardien...

Commencant comme une fable ou legende, le recit reussi a mettre mal a l’aise par son atmosphere et sa mise en images, et surtout par ce qui semble etre un meurtre crapuleux des l’ouverture.

Compare a p.ex. Whistle and I’ll come, l’image, granuleuse a souhait, donnerait presque une touche « grindhouse » a l’ensemble, a moins que cela ne soit du au vieillissement du materiel de base.

Beneficiant de l’etrangete des decors naturels, en l’occurrence un territoire constemment assailli par le vent et la mer, pays ou les hommes sont plus qu’ailleurs sujets aux legendes et superstitions qu’a la parole de Dieu.

Entre l’etrange hostilite des lieux, et la distance affichee par les locaux, l’on en est tres vite a prendre les recits fabuleux pour de l’argent comptant. Et quant, suite a une decouverte archeologique qui n’aurait jamais du etre faite, une ombre menacante commence a suivre l’interprete principal, on comprend aisement que certaines choses gagnent a ne jamais etre extraite de ce sol maudit.

D’un rythme tres lent et pourvu de juste assez de dialogue pour comprendre les tenants et aboutissants de l’intrigue, le recit, grace a l’utilisation judicieuse de son decor et de la course-poursuite finale rend un tres bien cette impression d’ineluctabilite, celle d’un reve dont on ne peut se reveiller.

A voir, en se disant que « la main de l’homme, n’a pas a mettre le pied » dans certains endroits...Et encore moins d’en ramener des souvenirs…

A Warning to the Curious : 3.5 / 5