The Bat est l’archetype du film a manoir sinistre tel que popularise deux decennies plus tot durant les annees 30 ; un magot, des personnages haut en couleurs reunis dans des lieux funestes, un ou plusieur(s) assassin(s) et un reservoir de victimes potentielles, le tout soupoudre de nuits trop noires dehors alors qu’a l’interieur les nuits blanches se succedent.
Si dans les annees 30, le public vise etait adulte, dans les annees 50, il s’agira d’adolescents frequentant les drive-ins. Neanmoins, ceci ne handicape pas la production et la valeur du metrage ; l’interpretation est convaincante, les peripeties bien amenees, les dialogues plus que simplement fonctionnels.
L’origine de The Bat est theatrale, et peut-etre est-ce ceci qui assure le niveau d’interpretation de l’ensemble, compare a p.ex. un House on Haunted Hill (avec le meme Vincent Price) qui cabotine suavement, mais cabotine neanmoins face a un casting tres moyen.
L’utilisation des lieux doit egalement beaucoup a la mecanique et cinetique theatrale, et a nouveau, ceci joue pleinement en faveur du metrage qui se laisse suivre sans qu’a aucun moment le spectateur n’ait a s’interroger sur les actions / logique ou manque de cette derniere dans le deroulement du spectacle.
Pas manchot, le realisateur reprend les rebondissement theatraux et les retravaille avec la technique cinematographique avec le la competence necessaire a l’entreprise.
A voir, pour le cote divertissement « classic school » et a consommer avec amusement (sans arriere-pensees

The Bat : 3.25 / 5