The Woods - Lucky McKee - (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Visuellement, le film est une splendeur. Un cadre parfait, une utilisation remarquable du format Scope - à voir la composition de certans plans, dont certains extérieurs sont réellement inquiétant, tant les personnages sont soit à gauche ouà droite de l'écran, laissant mettre en avant les arbres et la menace planante.
La photographie... si seulement les 9/10e des films arrivaient à magnifier autant les couleurs (voir la scène où Agnes Bruckner arrive au début... ses cheveux roux profond tranchant avec son pull bleu et sa veste verte... et le tout tranchant là aussi avec le cote diaphane de Patricia Clarckson et pale de ses parents, avec eux des habits là aussi inextistants cote chromatique. Il existe une véritable recherche dans la composition de splans & des couleurs qui donne un sens à la mise en scène.
la partition musiclale n'est pas anodine non plus. Ce sont la plupart du temps (hormis la composition remarquable et envoutante de John Frizzell) des chansons de Lesley Gore qui ponctuent le film à des moments clés. Lesley Gore est une chanteuse ultra-populaire des années 60 qui fut une lesbienne dans le placard, et dont les paroles de certaines chansons prennent une autre résonnance aujourd'hui (voir le double sens des paroles). Ce qui cadre parfaitement avec l'ambiance trouble entre les jeunes filles, voir la relation amicale qui se noue entre Heather et Marcy... ce qui rend jalouses d'ailleurs les autres filles, dont Samantha qui comprend que celles-ci sont "spéciales". elles ont donc un don, une particularité.
Le film souffre parfois de ruptures de ton, d'ellipse qui trahissent certaines coupes sauvages (dont, par exemple, entre le moment de la scène extérieur de l'arrivée de la voiture de police et celle où Heather entend la directrice confier au policier que Ann est bien toujours présnete, alors que tout le monde est persuadé que la police est au courant de sa disparition. Il manque quelque chose, c'est certain.
J'ai été sensible au calme apparent de l'ensemble, à la langueur de la caméra et à son érotisme naissant. Le mystère s'y insinue de manière insidieuse et hormis une main tranchée à la hache, il n'y a guere que le final qui verse dans le graphique. Etait-ce nécessaire, d'ailleurs?
Toujours est-il que le scénario reste parfois nébuleux (les sorcières ne sont pas forcément l'incarnation du mal, c'est un peu plus compliqué!), faute peut etre aussi aux 91mn qui semblent trop courtes à mon gout pour un tel sujet. Les rapports de la femme à la terre, à la nature, à mi-chemin entre le mythe de la femme féconde, mère première (Gaia, mère-nature) jusqu'à certains rites paiens, les ramifications (arf) sont légion dans ce scénario plus complexe qu'à l'accoutumée.
Oui, on songe à Suspiria (l'une des professeurs ressemble à Alida Valli!) ou encore à Phenomena. Mais si la trame peut y ressem ler, c'est quand même pour mieux s'en éloigner dans son approche et dans son rendu final.
La photographie... si seulement les 9/10e des films arrivaient à magnifier autant les couleurs (voir la scène où Agnes Bruckner arrive au début... ses cheveux roux profond tranchant avec son pull bleu et sa veste verte... et le tout tranchant là aussi avec le cote diaphane de Patricia Clarckson et pale de ses parents, avec eux des habits là aussi inextistants cote chromatique. Il existe une véritable recherche dans la composition de splans & des couleurs qui donne un sens à la mise en scène.
la partition musiclale n'est pas anodine non plus. Ce sont la plupart du temps (hormis la composition remarquable et envoutante de John Frizzell) des chansons de Lesley Gore qui ponctuent le film à des moments clés. Lesley Gore est une chanteuse ultra-populaire des années 60 qui fut une lesbienne dans le placard, et dont les paroles de certaines chansons prennent une autre résonnance aujourd'hui (voir le double sens des paroles). Ce qui cadre parfaitement avec l'ambiance trouble entre les jeunes filles, voir la relation amicale qui se noue entre Heather et Marcy... ce qui rend jalouses d'ailleurs les autres filles, dont Samantha qui comprend que celles-ci sont "spéciales". elles ont donc un don, une particularité.
Le film souffre parfois de ruptures de ton, d'ellipse qui trahissent certaines coupes sauvages (dont, par exemple, entre le moment de la scène extérieur de l'arrivée de la voiture de police et celle où Heather entend la directrice confier au policier que Ann est bien toujours présnete, alors que tout le monde est persuadé que la police est au courant de sa disparition. Il manque quelque chose, c'est certain.
J'ai été sensible au calme apparent de l'ensemble, à la langueur de la caméra et à son érotisme naissant. Le mystère s'y insinue de manière insidieuse et hormis une main tranchée à la hache, il n'y a guere que le final qui verse dans le graphique. Etait-ce nécessaire, d'ailleurs?
Toujours est-il que le scénario reste parfois nébuleux (les sorcières ne sont pas forcément l'incarnation du mal, c'est un peu plus compliqué!), faute peut etre aussi aux 91mn qui semblent trop courtes à mon gout pour un tel sujet. Les rapports de la femme à la terre, à la nature, à mi-chemin entre le mythe de la femme féconde, mère première (Gaia, mère-nature) jusqu'à certains rites paiens, les ramifications (arf) sont légion dans ce scénario plus complexe qu'à l'accoutumée.
Oui, on songe à Suspiria (l'une des professeurs ressemble à Alida Valli!) ou encore à Phenomena. Mais si la trame peut y ressem ler, c'est quand même pour mieux s'en éloigner dans son approche et dans son rendu final.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Vu hier soir en dvd, le film m'a bien plus dans l'ensemble.
Mise en scène très soignée de McKee (le plan séquence introduisant la première arrivée de Heather à la cantine fait son petit effet), photographie tout en contraste (entre les couleurs "chaudes" de Heather et la froideur des autres protagonistes ou des lieux traversés), le tout distillé dans un très beau scope. A noter également un final à la violence graphique réjouissante.
Et effectivement la filliation thématique avec le Suspiria d'Argento est assez évidente (SPOILERS: arrivée d'une jeune fille dans un lieu tenu par des sorcières).
Dommage par contre que le film souffre d'éllipses scénaristiques souvent peu claires (la faute au remontage?).
Mise en scène très soignée de McKee (le plan séquence introduisant la première arrivée de Heather à la cantine fait son petit effet), photographie tout en contraste (entre les couleurs "chaudes" de Heather et la froideur des autres protagonistes ou des lieux traversés), le tout distillé dans un très beau scope. A noter également un final à la violence graphique réjouissante.
Et effectivement la filliation thématique avec le Suspiria d'Argento est assez évidente (SPOILERS: arrivée d'une jeune fille dans un lieu tenu par des sorcières).
Dommage par contre que le film souffre d'éllipses scénaristiques souvent peu claires (la faute au remontage?).
On retrouve avec plaisir la patte de Lucky McKee, sa capacité à mettre en place un vrai univers féminin, de poser son style. Le début du film, les premiers jours à la pension, sont ainsi assez réussis. Malheureusement, Il s'enlise aussi dans une intrigue trop prévisible, les péripéties paraissent se bousculer trop rapidement, l'inquiétude ou la peur ne s'installent jamais vraiment... Les relations entre les élèves (amitié ou non) ne sont pas assz explorées et ne parviennent pas suffisamment à échapper aux clichés. D'où en fin de compte un sentiment de frustration, les manifestations horrifiques ayant plus à tendance à casser l'ambiance qu'à la renforcer. Honorable, donc, mais décevant tout de même après "May"...
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C'est une Cécile Migeon ensorcelée par The Woods qui nous livre aujourd'hui sa chronique du DVD Zone 2 sur le site :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1404
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Je savais que le film avait connu des problèmes de remontages et qu'il avait déçu pas mal de fans de Lucky Mckee mais je ne m'attendais tout de même pas à une telle deception. C'est mauvais de A à Z, et les problèmes de montages sont loin de tout excuser.
Passe encore que le sujet n'ait rien d'orignale, un fillm relatant des événements surnaturels dans un pensionnat de jeunes filles, c'est toujours sympa à découvrir !
Malheureusement, les personnages n'ont aucune profondeurs, c'est plat, mal filmé et brouillon (Les dernières minutes, esthétiquement parlant, sont une horreur !) et le casting assez mauvais. L'actrice principale livre une prestation tout juste correcte mais surtout Bruce Campbell plombe quasiment toute les scènes ou il apparait, notament vers la fin. On sent qu'il n'est pas vraiment à sa place dans ce film qui aurait dû être beaucoups plus tendu. Il essaye d'être un minimum sobre, mais ça ne fonctionne pas pour autant.
Triste.
Passe encore que le sujet n'ait rien d'orignale, un fillm relatant des événements surnaturels dans un pensionnat de jeunes filles, c'est toujours sympa à découvrir !

Malheureusement, les personnages n'ont aucune profondeurs, c'est plat, mal filmé et brouillon (Les dernières minutes, esthétiquement parlant, sont une horreur !) et le casting assez mauvais. L'actrice principale livre une prestation tout juste correcte mais surtout Bruce Campbell plombe quasiment toute les scènes ou il apparait, notament vers la fin. On sent qu'il n'est pas vraiment à sa place dans ce film qui aurait dû être beaucoups plus tendu. Il essaye d'être un minimum sobre, mais ça ne fonctionne pas pour autant.
Triste.
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C'est pas du Argento, c'est ni du Raimi, mais qu'est ce que c'est beau, une vertiable ambiance (rare), je doit être comme cécile, totalement ensorcelé par ce très bon film, même remonter par les prods le film reste largement bon, comme koi certain réal (McT) arrive a très bien insufflé à leurs film le style qui les caractérises. Dommage que t'ai pas regarder jusqu'a la fin Drummonde pti joueur va 

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

Snake Plisken Escape from NY
Il m'a fallut 2 fois pour le voir, non pas que ça soit long, mais comme certains, impossible de m'accrocher à l'histoire. Dés que ça bascule dans le fantastique, soit au bout de 20 minutes, ça devient trés vite vaporeux. Aprés, je sais pas si le re-montage du film y est pour quelque chose, mais sur moi, ça a l'effet d'un trés bon somnifère. Sinon, effectivement, c'est trés beau.
Je te conseille vivement de revoir le film... Tu devais être dans un mauvais jour ou manquer de cigarettesDragonball a écrit : Malheureusement, les personnages n'ont aucune profondeurs, c'est plat, mal filmé et brouillon (Les dernières minutes, esthétiquement parlant, sont une horreur !) et le casting assez mauvais.Triste.

Les personnages se trouvent dotés d'une psychologie tout à fait cohérente, sans parler de leur dimension symbolique.
Mal filmé! euh... classique, certes, mais la mise en scène met sa rigueur (oui, oui) au service d'une esthétique littéralement fabuleuse. Vraiment, je ne comprends pas ta critique...
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Hum, bon, je vais essayer de me rappeler un peu du film parce que je l'ai déjà à moitié oublié !mercredi a écrit :Je te conseille vivement de revoir le film... Tu devais être dans un mauvais jour ou manquer de cigarettesDragonball a écrit : Malheureusement, les personnages n'ont aucune profondeurs, c'est plat, mal filmé et brouillon (Les dernières minutes, esthétiquement parlant, sont une horreur !) et le casting assez mauvais.Triste.
Les personnages se trouvent dotés d'une psychologie tout à fait cohérente, sans parler de leur dimension symbolique.
Mal filmé! euh... classique, certes, mais la mise en scène met sa rigueur (oui, oui) au service d'une esthétique littéralement fabuleuse. Vraiment, je ne comprends pas ta critique...

Les personnages auxquels on a affaire ici, ce sont tout de même le stéréotype qu'on retrouve dans quasiment tout les films de pensionnats : La rebelle qui a en fait un bon fond, le souffre douleur introverti, la peste qui veux jouer les caids, etc, etc .....
Et à l'image de ces personnages, les relations qu'ils entretiennent entre eux ne réservent aucune surprise. (Des sous entendus homosexuelles dans la relation en l'héroine et sa petite protégé ? Waouh, quelle originalité !

Les rares évolutions que touchent ceux ci sont d'ailleurs esquamoté par un montage bordélique. La transformation psychologique de l'amie de l'héroine, et les conséquences sur leur relation sont expédié en 2/3 scènes, et le revirement de la petite peste m'a un peu laissé perplexe, tant celui ci est aussi traité de façon superficiel.
Dommage, car certaines scènes, toute simple, lorsque par exemple l'amie de l'héroine pleure parce celle ci a cassé son, heu, Walkman, sont particulièrement émouvante.
Quand à la réal, les scènes sont vraiment bizarrement montée, elles paraissent toute trops courtes et terminent la plupart du temps par des fondus au noirs qui deviennent extrement stréssant sur la longueur. On dirait que le film à été saucissonné pour permettre l'insertion d'écran de pub, comme c'est le cas pour les films destiné au cable.
Et la dernière scène, avec son débordement ridicule et de gore et d'images de synthèses déguelasses, achève le film.
Bref, le film ressemble un peu trop à un assemblage de séquences en ce qui me concerne. Il a certe de beaux restes, mais le tout ne tient pas vraiment debout.
L'usage du stéréotype (volontaire, tu le sais bien) possède des objectifs précis... et s'apparente de surcroît à un vernis masquant bien d'autres soubassements (symbole chtonien...)Dragonball a écrit :Les personnages auxquels on a affaire ici, ce sont tout de même le stéréotype qu'on retrouve dans quasiment tout les films de pensionnats : La rebelle qui a en fait un bon fond, le souffre douleur introverti, la peste qui veux jouer les caids, etc, etc .....
Je ne crois pas que l'originalité soit l'objectif visé ici. Il n'en demeure pas moins que la relation homosexuelle est particulèrement émouvante. N'est-ce pas le principal?Dragonball a écrit :Et à l'image de ces personnages, les relations qu'ils entretiennent entre eux ne réservent aucune surprise. (Des sous entendus homosexuelles dans la relation en l'héroine et sa petite protégé ? Waouh, quelle originalité !).
Certes, le film souffre du remontage... Tout de même Dragonball, je pense que tu es victime ici d'une illusion rétrospective.Dragonball a écrit : Bref, le film ressemble un peu trop à un assemblage de séquences en ce qui me concerne. Il a certe de beaux restes, mais le tout ne tient pas vraiment debout.
Re: The Woods - Lucky McKee - (2004)
La suite de notre interview avec Lucky sur notre blog, dans laquelle il parle de "The Woods", de sa conception au re-montage par les producteurs. Pour ceux qui ont vu et apprecie le film y a certainement des choses interessantes :
http://blogs.myspace.com/index.cfm?fuse ... =472839339
Enjoy!
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Nouveau numéro de Torso, revue de cinéma: JOE DANTE !!!
Pour nous contacter: torsofanzine@hotmail.com
Notre site web : http://torsorevuedecinema.fr/
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Re: The Woods - Lucky McKee - (2004)
Vu a l'instant sur Prime et...'Ben bof, quoi...
Parmi les bons points:
- une excellente interpretation
- de bons SFX
- une bonne atmosphere
- une chouette esthetique
La ou ca coince, ben c'est qu'on a quand meme trois rames de metro d'avance sur l'histoire (et le cast) et s'ennuie poliment pendant toute la premiere heure qui est sans surprise aucune...
Une fois passe par la case hosto (donc en fait hors du pensionnat), ca commence a prendre et, a mon sens, c'est ca le probleme. Le real essaye de fait un film plutot intello (et en lieu clos) jusque-la...et ca ne prend pas, pour ensuite (bizarrement) prendre un tournant beaucoup plus "bis" et un peu varier les lieux dans le dernier tournant / tier du film, et la, ca marche.
En ce qui me concerne, le resultat a le c.l entre deux chaises, j'aurais vraiment voulu aimer la partie "intello", mais elle m'a laisse completement froid, bilan, je me suis rattrape avec la partie beaucoup plus "classique" qui est mieux passee.
Bref, ratage en ce qui me concerne. Dommage. Je pense qu'il y avait matiere a faire quelque chose d'interessant, mais bon...
En aparte, oui, j'ai cru comprendre qu'un probleme de rachat de studio a pu mener a un remontage dans le dos du real, mais bon, avec ce qui reste a l'ecran, j'ai du mal a voir comment on aurait pu faire vraiment different...et surtout mieux...
En l'etat, oui c'est joli, mais treeeees nebuleux (potentiellement pour cause de remontage) et au final franchement creux. Bref, trop rate pour etre vraiment interessant a mon sens...Dommage.
P.S. Ah oui, pas sur de ce que Bruce Campbel vient faire la. Il ne convient pas vraiment au role et semble presque mis-caste, sans compter que je ne suis pas super sur de l'interet du retour des parents dans le dernier tiers...J'en viens a me demander si les scenes avec Campbell n'ont pas ete rajoutes par apres et la fin / dernier tiers plaque sur le film par le studio?
Parmi les bons points:
- une excellente interpretation
- de bons SFX
- une bonne atmosphere
- une chouette esthetique
La ou ca coince, ben c'est qu'on a quand meme trois rames de metro d'avance sur l'histoire (et le cast) et s'ennuie poliment pendant toute la premiere heure qui est sans surprise aucune...
Une fois passe par la case hosto (donc en fait hors du pensionnat), ca commence a prendre et, a mon sens, c'est ca le probleme. Le real essaye de fait un film plutot intello (et en lieu clos) jusque-la...et ca ne prend pas, pour ensuite (bizarrement) prendre un tournant beaucoup plus "bis" et un peu varier les lieux dans le dernier tournant / tier du film, et la, ca marche.
En ce qui me concerne, le resultat a le c.l entre deux chaises, j'aurais vraiment voulu aimer la partie "intello", mais elle m'a laisse completement froid, bilan, je me suis rattrape avec la partie beaucoup plus "classique" qui est mieux passee.
Bref, ratage en ce qui me concerne. Dommage. Je pense qu'il y avait matiere a faire quelque chose d'interessant, mais bon...
En aparte, oui, j'ai cru comprendre qu'un probleme de rachat de studio a pu mener a un remontage dans le dos du real, mais bon, avec ce qui reste a l'ecran, j'ai du mal a voir comment on aurait pu faire vraiment different...et surtout mieux...

En l'etat, oui c'est joli, mais treeeees nebuleux (potentiellement pour cause de remontage) et au final franchement creux. Bref, trop rate pour etre vraiment interessant a mon sens...Dommage.
P.S. Ah oui, pas sur de ce que Bruce Campbel vient faire la. Il ne convient pas vraiment au role et semble presque mis-caste, sans compter que je ne suis pas super sur de l'interet du retour des parents dans le dernier tiers...J'en viens a me demander si les scenes avec Campbell n'ont pas ete rajoutes par apres et la fin / dernier tiers plaque sur le film par le studio?
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.