The strangers - Bryan Bertino (2008)

[Seb2]

trop simple a mon gout. une camera qui file la nausée, une actrice fadasse....
une histoire (????????) trop bete, et finalement.....

un produit vite vu, vite oublié.

seul point positif : les masques....de toute beauté !

[Gérald]

Je rejoins Seb sur la beauté des masques
Pour le reste......

La minceur du scénario n'explique pas à elle seule le résultat plutôt quelconque de ce produit Les acteurs ne sont pas forcèment top, et même si certaines scènes de terreur fonctionnent, l'impression d'un film réchauffé l'emporte sur le reste.Et puis, ce final qui se veut "choquant" mais qui n'a pas un intérêt très fort finit par enterrer The strangers au rayon des séries B de vidéo club.

[kill bill]

Vu sur Canal également. Aucune originalité, on pense évidemment à Ils, à Funny Games (Motel j'ai pas vu), mais ça reste surtout le film d'un mec qui ne s'est jamais remis de Halloween de John Carpenter et qui sait pas pourquoi...
C'est dommage, ça commençait plutot bien, les persos sont bien dessinés, leur brouille est un peu surfaite, mais l'idée du couple en crise aurait mérité d'être approfondie par la suite. Bon et puis quand même, les trois tueurs au masque là, faudra qu'on m'explique pourquoi ils attendent les cinq dernières minutes avant de s'attaquer à leur proie alors que ça fait bien plus d'une heure que cette histoire devrait être torchée.
Un instant je me suis dit, tiens (comme dans Ils), ce qui les intéresse c'est juste faire peur, Le pourquoi du comment aurait été intéressant. Et puis non, c'est pas ça. C'est donc tout nul...
Je sauve l'interprétation des deux acteurs, même si Liv Tyler n'a rien a jouer et tourne un peu en boucle au bout d'un moment, Scott Speedman est pour moi une vraie révélation. Pas Bryan Bertino par contre.

[MadXav]

ça commençait plutot bien, les persos sont bien dessinés, leur brouille est un peu surfaite, mais l'idée du couple en crise aurait mérité d'être approfondie par la suite

L'idée semble carrément reprise de Motel. La chose est un peu génante parce que quand on a vu Motel, on a un peu l'impression qu'on se fout de notre gueule avec cette mise en bouche de The Strangers...

[Superwonderscope]

Chronique du Z2 français sur le site :

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... ngers-dvd-

[ZombiGirl]

Pour ma part, j'ai largement préféré ce film au sirupeux MOTEL même si l'image finale n'était pas nécessaire. Mais bon, on peut toujours se dire que

Spoiler : :

c'est juste un dernier sursaut avant de mourir.

Bonne ambiance, chouettes masques pour les méchants et excellente idée de

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ne pas montrer leurs visages quand ils les enlèvent.

Maintenant, faut voir si Bertino sera capable de nous offrir un film original la prochaine fois ou s'il se contentera de surfer sur les idées des autres...

[manuma]

Un pitch simple qui rappelle le cinéma américain viscéral des années 70 à base d'agressions gratuites dont les pierres angulaires seraient peut-être le Delivrance de Boorman, Les Chiens de paille de Peckinpah et La Dernière maison sur la gauche de Craven, et donc une filiation plus qu'allèchante pour quelqu’un de friand du genre comme moi. Et j’avoue que le film démarre mieux que bien, avec une ambiance tout de suite pesante, une tension prestement établie et remarquablement entretenue. La première demi-heure fonctionne donc à merveille, portée par une réalisation maligne, qui joue assez brillamment avec l’espace, sur la composition des cadres, pour nous faire flipper. Il y a de la graine de Walton chez ce Bertino. Et puis ça perd progressivement un peu de son intérêt, le film n’arrive pas totalement à maintenir chez le spectateur le même niveau d'intérêt jusqu’au bout. Pour 2 raisons selon moi : 1) parce que la réalisation peine un peu à se renouveler au bout d'un moment, que les auteurs ont alors recours à des ellipses un peu faciles pour maintenir la mécanique du suspense horrifique en marche (du genre, Liv Tyler dans la grange, qui manque de se prendre un coup de hache dans la tête, pour se retrouver sur le plan suivant en train de ramper dans les bois) et surtout 2) parce que contrairement aux classiques des années 70 pré-cités, et notamment au Death Week-end de William Fruet auquel il me fait le plus penser dans sa trame initiale (2 victimes versus 3 assaillants dans une baraque au milieu de nulle part), le film n’a finalement rien de spécial à raconter, si ce n'est nous resservir l'histoire du couple déchiré qui se ressoude dans l'adversité.

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Il n’y a aucun échange, verbal ou autre, intéressant entre le couple et ses agresseurs, on ne saura rien sur eux, sur leurs motivations

. Et moi ça me dérange, car je vois plus là-dedans de la facilité qu’une quelconque volonté de souligner la gratuité de leurs actes. L’intérêt de Death week-end et ses confrères venait du commentaire social qu’on en retirait, là j’ai eu l’impression qu’il n’y avait rien derrière, que ça s’arrêtait à un simple exercice de style visant à filer quelques frissons au spectateur. Un objectif assurément atteint, ce qui est déjà bien, mais pas suffisant pour permettre au film de rivaliser avec ses ainés.