Morceaux de conversation avec JL Godard, A. Fleischer, 2009
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Morceaux de conversation avec JL Godard, A. Fleischer, 2009
En pleine préparation d’une exposition censée se dérouler à Beaubourg, Jean-Luc Godard s’exprime sur sa façon d’appréhender le cinéma dans une série d’entretiens. L’artiste revient ainsi sur l’objectif d’un septième art capable de fixer l’Inadmissible, cette réalité qui nous échappe au quotidien. Le processus nécessitera évidemment un gros travail sur l’espace dans la mesure où ce dernier comprend d’emblée une vérité cachée laquelle peut être révélée grâce à la caméra. Parfois confuses, les digressions du suisse suscitent notre intérêt tant le bonhomme affiche une passion et une intégrité extrêmement rares de nos jours. Rôles et valeur de l’image, évolution du cinéma contemporain, mémoire collective; les thèmes développés demeurent passionnants.
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Re: Morceaux de conversation avec JL Godard, A. Fleischer, 2009
Je n'ai pas vu le film, mais j'y songe, parce que j'aime bp Godard en interview, je le trouve à la fois très interessant et très drole !
Mais un passage de ton texte, celui là :
«Il y a le visible et l’invisible. Si vous ne filmez que le visible, c’est un téléfilm que vous faites»
Je trouvais ça si juste. Dans le genre, il a aussi dit un truc que j'aime bp, du genre "Au cinema, on lève les yeux, à la télé, on baisse la tête". C'est pt etre idiot, mais qd je me trouve à un des premiers rangs d'une salle, et donc la tête bien levée pour voir l'ecran, cette phrase me revient en mémoire à chaque fois.
Mais un passage de ton texte, celui là :
me rappelle une citation de Jean Luc qui m'avait bp marqué qd je l'ai entendue, il disait :mercredi a écrit :L’artiste revient ainsi sur l’objectif d’un septième art capable de fixer l’Inadmissible, cette réalité qui nous échappe au quotidien. Le processus nécessitera évidemment un gros travail sur l’espace dans la mesure où ce dernier comprend d’emblée une vérité cachée laquelle peut être révélée grâce à la caméra.
«Il y a le visible et l’invisible. Si vous ne filmez que le visible, c’est un téléfilm que vous faites»
Je trouvais ça si juste. Dans le genre, il a aussi dit un truc que j'aime bp, du genre "Au cinema, on lève les yeux, à la télé, on baisse la tête". C'est pt etre idiot, mais qd je me trouve à un des premiers rangs d'une salle, et donc la tête bien levée pour voir l'ecran, cette phrase me revient en mémoire à chaque fois.
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Re: Morceaux de conversation avec JL Godard, A. Fleischer, 2009
Attention, ces entretiens s'avèrent beaucoup moins drôles que certaines interviews antérieures. Le réalisateur est réellement au travail ici. Il est d'ailleurs possible de mesurer le perfectionnisme d'un artiste beaucoup plus discipliné qu'il n'y paraît. D'autre part, la fin du reportage laisse entrevoir l'extrême sensibilité d'un monsieur qui versera quelques larmes pour une raison apparemment futile. En bref, Godard voue un véritable culte au septième art... impressionnant.DPG a écrit :Je n'ai pas vu le film, mais j'y songe, parce que j'aime bp Godard en interview, je le trouve à la fois très interessant et très drole !
Également habituée aux premiers rangs, j'y penserai dorénavantDPG a écrit : Je trouvais ça si juste. Dans le genre, il a aussi dit un truc que j'aime bp, du genre "Au cinema, on lève les yeux, à la télé, on baisse la tête". C'est pt etre idiot, mais qd je me trouve à un des premiers rangs d'une salle, et donc la tête bien levée pour voir l'ecran, cette phrase me revient en mémoire à chaque fois.

Il est vrai que l'émotion (toute simple ou/ et intellectuelle) "passe" beaucoup moins à la télévision (mis à part de très rares téléfilms).