On lui doit des œuvres inégales... Mélangeant érotisme et prétentions sociales. Pas toujours très réussi, la fin de sa carrière étant plus dédiées u voyeurisme qu'a ses vélleités de peintre social grivois.
Le meilleur : son plus célèbre Malizia avec Laura Antonelli , Scandalo, et de Grazie, Zia avec Lou Castel, ou encore le curieux et avant-gardiste Ernesto avec Michel Placido et Virna Lisi.
les moyennes : L'amour en première classe avec une Silvia Kristel qui s'essaye à la comédie. Sturmtrupen (pas vu sa suite) pantalonnade bidasso-italienne avec renato Pozzetto. Péché Véniel, qui tentait avec plus ou moins de bonheur de rééditer l"exploit" de Malizia
les sans intéret : Fotografando Patrizia (Plaisirs Interdits), softcore pouetpouet culcul la praline pseudo-provocateur joliment photographié mais désespérément vide ou encore La Bonne avec Florence Guerin... images de papier glacé avec des actrices mauvaises comme cochon. inintéressant, sauf pour un programme série rose d'arrière garde (sans parler des prétentions historiques. On peut largement préférer Vices et caprices!).
Le reste... la suite de Malizia en 1991, avec un érotisme éléphantesque qui détonne dans les années 90 ou encore Nènè avec Leonora Fani, drame vaguement pédophile comme pas mal de films italiens d'exploitations au milieu des années 70 (je suis plus que dubitatif sur la portée du film et les intentions du cinéaste...) et le reste de la film que je ne connais pas.
Un petit maitre du cul social qui a, comme beaucoup de cinéastes italiens issus des années 60 et 70 ayant le cul entre deux chaises, mal négocié le virage des années 80 et l'avènement de la télévision berlusconienne...
So long, Sal
