Je zappe volontairement le petit laïus de présentation, vu que tout le monde connait Winner ...
Some like it cool (1961) : Pas vu.
Out of the shadow (1961) : Pas vu.
Play it cool (1962) : Pas vu.
The Cool Mikado : Pas vu.
West 11 (1963) : Pas vu.
The System (1964) : Pas vu.
You must be jocking ! (1965) : Pas vu.
The Jokers (1967) : Pas vu.
I’ll never forget what’s ‘isname (1967) : 6/10. Oliver Reed, publicitaire en vogue, décide de plaquer femme, enfant, maîtresses et boulot dans l’espoir de vaincre son mal-être. C’est un peu le 99 Francs anglais des années 60, en plus désabusé dans sa conclusion. Une réalisation flashy, quelques séquences incisives et un imposant Oliver Reed sont les atouts principaux de cette tragi-comédie sociale un rien superficielle.
Hannibal Brooks (1969) : 7/10. Curieux film de guerre, naviguant entre le drame et la comédie militaire. Un ton à part, avec ce petit côté provoc / contestataire propre aux meilleurs films de Winner. Superbes extérieurs germano-autrichiens et un excellent Oliver Reed dans un rôle plus humain que d’habitude.
The Games (1970) : Pas vu.
Lawman (1971) : 7/10. Premier western de Winner et première réflexion acide sur la notion de justice dans le nouveau monde. Dommage qu celle-ci soit développée à travers une trame très classique. Final puissant en revanche et interprétation impeccable du trio Lancaster – Ryan – J. Cobb et excellent score de Jerry Fielding.
The Nightcomers (1971) : 7/10. Préquelle des Innocents de Clayton. L’approche agressive, rentre dedans de Winner sur un sujet aussi délicat peut rebuter. Mais pour moi ça fonctionne, l’atmosphère trouble à souhait et encore une fois la zique de Fielding est exceptionnelle (peut-être son meilleur score).
Chato’s land (1971) : 8/10. Second western de Winner, plus noir et aride encore que Lawman, plus carré aussi que ces précédents travaux dans la forme. Avec toujours en arrière-fond une réflexion critique sur la société américaine, berceau de la justice individuelle. Jack Palance impérial et partition de Fielding (évidemment) magistrale.
The Mechanic (1972) : 9/10. Scénario béton, rôle sur mesure pour Bronson, dans ce qui reste l’un de ses meilleurs véhicules, et réalisation brutale et cynique de Winner. Peut-être son film le plus abouti, s’intégrant là encore pleinement à cette analyse des travers de la société américaine qui unifie thématiquement toute l'oeuvre US du réalisateur. Et je me vois encore forcé de citer Fielding, qui pond une fois de plus une zique incroyable.
Scorpio (1973) : 6/10. Vu il y a longtemps, en prime sur la 3. Pas vilain mais inférieur à tous ses précédents films de Winner de cette décennie. Faudrait cependant que je rafraichisse un peu ce souvenir.
The Stone killer (1973) : 8/10. Polar là encore méchamment cynique, prétexte à une nouvelle peinture de l’Amérique des années 70, avec derrière ça un questionnement sur ses valeurs fondatrices et l’hypocrisie de celles-ci. Passionnant dans le fond, coup de poing dans la forme : un p'tit classique.
Death wish (1974) : 7/10. Difficile d’en parler sérieusement car comme Scorpio je l’ai vu il y a un bon bout de temps. Souvenir d’un film diablement efficace en tout cas. Etrangement, et contrairement au second volet, une nouvelle vision ne m’a jamais tenté.
Won Ton ton, the dog who saved Hollywood (1976) : Pas vu.
The Sentinel (1976) : 9/10. Autant L’exorciste n’avait pas franchement été un choc dans mon adolescence, autant cette Sentinelle des Maudits m’avait impressionné … et tient toujours remarquablement bien la distance. Morbide, grotesque, dérangeant et futé à la fois. Avec le genre de distribution qui me fait rêver.
The Big sleep (1978) : 7/10. Retour de Winner sur le vieux continent avec cette relecture contemporaine, un rien tongue in cheek, du roman de Chandler. Un régal … forcemment pas toujours de bon goût. Avec là encore une sacrée distribution.
Firepower (1979) : 5/10. Grosse attente et grosse déception à l’époque. Réalisation peu inspirée, manquant de pêche, et scénario mal ficelé. Chouette cast, mais ça ne sauve pas l’affaire.
Death wish II (1981) : 9/10. Vu, revu et re-revu. Je sais que ça ne se dit pas mais j’aime beaucoup. Winner se lâche totalement. Pour un film hollywoodien grand public, ça va bien au-delà du tolérable, et plus loin encore, dans le registre du mauvais goût, de la provoc et – dirons ceux qui ne sont pas assez grands pour prendre les leurs – de l’irresponsabilité. Ce beau pavé dans la mare marque le dernier coup d’éclat de son auteur et ses adieux au continent américain (il me semble en effet que Death wish 3 a été tourné en Angleterre).
The Wicked lady (1983) : 5/10. Vague souvenir d’un film à costume cultivant là encore un mauvais goût typiquement winnerien, mais avec rien derrière pour justifier cette approche. Divertissant sur le coup mais pas de quoi fouetter un chat (ou une Glynis Barber).
Scream for help (1984) : Pas vu.
Death wish 3 (1985) : 4/10. Cet opus à ses défenseurs, dont je ne fais pas parti. Dans mon (lointain) souvenir c’est plus proche des Guerriers du Bronx (2 ... pas le 1, celui qui bouge pas) que des 2 volets initiaux. Un peu trop nawak, mais une revoyure s’impose …
A Chorus of disapproval (1988) : Pas vu.
Appointment with death (1988) : 5/10. Winner se pose 2 minutes pour cette tea party qui ne risque pas de faire d’ombre au Mort sur le Nil de Guillermin. Un cadre historico-exotique intéressant, des acteurs que l’on sent un peu endormis sous le soleil mais que l’on est tout de même content de croiser, et des rebondissements en cascades (sur un rythme très posé donc). Bref, c’est mou mais reposant. La Cannon a fait pire.
Bullseyes ! (1990) 1/10. L’on sait bien que le cinéma de Winner ça n'a jamais été de la dentelle, qu’il ne faut pas craindre l’excès pour apprécier celui-ci, mais My God, avec cette farce aux gags plus calamiteux les uns que les autres il pousse le bouchon rudement loin. Ca frôle l’expérimental, y compris en matière de cabotinage d’acteur (Caine et Moore pour ne pas les citer).
Dirty week-end (1993) : Pas vu.
Parting Shots (1998) : Pas vu.
Top à ... Michael Winner
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Top à ... Michael Winner
Lawman (1971) : Un western formidable, et Dieu sait que je suis pas fan du genre.
Le fligueur (1972) : Excellent. Les amateurs de Bronson ont tendance à le considérer comme son plus grand, je ne suis pas trop d'accord mais Le flingueur est, demeure, et restera un des plus grands films des années 1970.
Scorpio (1973) : Peu de souvenirs.
Le cercle noir (1973) : Un de mes Bronson favoris ! Curieusement pas édité en dvd, le film est devenu rare. C'est drôle, efficace et les bonnes vieilles répliques fusent à tour de bras, un polar comme il en faudrait plus.
Un justcier dans la ville (1974) : Parfait. LE rôle de Bronson et LE film de Michael Winner. Dino ou Winner, un des deux, avait proposé le rôle à Bronson en lui demandant si ça lui plairait de flinguer des voyous de rue, il avait répondu "j'adorerais ça".
la sentinelle des maudits (1976) : Excellent film d'épouvante que j'aimerais bien revoir en salles.
Un justicier dans la ville No 2 (1981) : Ultra-jouissif et certainement mon préféré de la série. Putain, celui-ci aussi j'aimerais le voir sur grand écran. Le meilleur film de l'année 1981, avec L'au-dela.
Le justicier de New York (1985) : 4/10 selonManuma qui fume trop de chichon, quand même. C'est inférieur au deuxième opus et totalement débile mais ce que c'est bon de voir la vermine se faire désosser par packs de 12 ou se voir bousiller la tronche par les pièges de Charly !
John Woo à côté de Michael Winner c'est une danseuse étoile ...
Le fligueur (1972) : Excellent. Les amateurs de Bronson ont tendance à le considérer comme son plus grand, je ne suis pas trop d'accord mais Le flingueur est, demeure, et restera un des plus grands films des années 1970.
Scorpio (1973) : Peu de souvenirs.
Le cercle noir (1973) : Un de mes Bronson favoris ! Curieusement pas édité en dvd, le film est devenu rare. C'est drôle, efficace et les bonnes vieilles répliques fusent à tour de bras, un polar comme il en faudrait plus.
Un justcier dans la ville (1974) : Parfait. LE rôle de Bronson et LE film de Michael Winner. Dino ou Winner, un des deux, avait proposé le rôle à Bronson en lui demandant si ça lui plairait de flinguer des voyous de rue, il avait répondu "j'adorerais ça".
la sentinelle des maudits (1976) : Excellent film d'épouvante que j'aimerais bien revoir en salles.
Un justicier dans la ville No 2 (1981) : Ultra-jouissif et certainement mon préféré de la série. Putain, celui-ci aussi j'aimerais le voir sur grand écran. Le meilleur film de l'année 1981, avec L'au-dela.
Le justicier de New York (1985) : 4/10 selonManuma qui fume trop de chichon, quand même. C'est inférieur au deuxième opus et totalement débile mais ce que c'est bon de voir la vermine se faire désosser par packs de 12 ou se voir bousiller la tronche par les pièges de Charly !
John Woo à côté de Michael Winner c'est une danseuse étoile ...
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.


Re: Top à ... Michael Winner
Scorpio : honnête thriller international 70s, luxueux et sympathique véhicule à vedettes, mais pas plus marquant que cela. 6/10
Un justicier dans la ville : Film Noir, très Noir, à l'ambiance parano sécuritaire new yorkaise réussie, malgré une mise en scène aujourd'hui peut-être un peu datée 70s. 6/10
Voilà, c'est tout !
Un justicier dans la ville : Film Noir, très Noir, à l'ambiance parano sécuritaire new yorkaise réussie, malgré une mise en scène aujourd'hui peut-être un peu datée 70s. 6/10
Voilà, c'est tout !

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- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: Top à ... Michael Winner
The Nightcomers (1971) : Enregistre, pas encore vu, juste jete un oeil et suis tombe sur la scene de Brando avec la fleche. Me sens interpelle
, mais faut me faire l'entierete du truc pour me faire une idee.
Chato’s land (1971) : Vu il y a ... TROP longtemps...Plus de souvenirs pour l'instant, a revoir.
The Mechanic (1972) : Vu il y a TRES longtemps. Avais accroche moyennement a l'epoque. Pas sur pourquoi, car j'etais dans ma periode "Bronson". Peut-etre a cause de Jan-Michael Vincent?
Jamais ete tres accro au petit gars. Pensez, enlevez-lui sont helico avec ses missiles, et il reste quoi, hein, je vous le demande?
Scorpio (1973) : Vu il y a tres longtemps...Bonne impression a l'epoque. Le dvd doit trainer quelque part. Bon face-a-face Lancaster (le calme) / Delon (l'excite). Mais plutot balise quand meme.
The Stone killer (1973) : Martin Balsam, Bronson, la Mafia...Je crois que j'ai vu, mais il y a une eternite et AUCUN souvenir...Pas plus interesse que ca...
Death wish (1974) : Le seul film "serieux" de la serie. Film qui consacrera et vouera aux gemonies Bronson et Winner. Dur, sans concession et credible. Le cinoche n'a plus ete le meme apres. Un must.
The Sentinel (1976) : Vu avant de souffler mes 10 bougies...Souvenir d'un truc glauque, limite cra-cra(?). Pas de doute, je DOIS me le refaire!
The Big sleep (1978) : Aucun souvenirs. Remaker un Chandler deja interprete par Boggie me parait un mauvais plan...Qui sait, s'il passe a la teloche...
Death wish II (1981) : Transformer Death Wish en serie marque le debut de la fin de la carriere "serieuse" de Bronson (et de Winner). Version Grindhouse du premier qui etait serieux. Glauque, reac', chauvin, et tout le toutim, neanmoins tellement joussif!
Parfois, ca fait du bien de se rouler dans la fange!
Death wish 3 (1985) : Vu au chinoche--ADORE!
Apres le serieux du premier, le glauque du 2eme, autant faire over-the-top! Un sexagenaire qui mitraille des petits c..., meme ma mere a adore! (veredict!)



Chato’s land (1971) : Vu il y a ... TROP longtemps...Plus de souvenirs pour l'instant, a revoir.
The Mechanic (1972) : Vu il y a TRES longtemps. Avais accroche moyennement a l'epoque. Pas sur pourquoi, car j'etais dans ma periode "Bronson". Peut-etre a cause de Jan-Michael Vincent?
Jamais ete tres accro au petit gars. Pensez, enlevez-lui sont helico avec ses missiles, et il reste quoi, hein, je vous le demande?

Scorpio (1973) : Vu il y a tres longtemps...Bonne impression a l'epoque. Le dvd doit trainer quelque part. Bon face-a-face Lancaster (le calme) / Delon (l'excite). Mais plutot balise quand meme.
The Stone killer (1973) : Martin Balsam, Bronson, la Mafia...Je crois que j'ai vu, mais il y a une eternite et AUCUN souvenir...Pas plus interesse que ca...
Death wish (1974) : Le seul film "serieux" de la serie. Film qui consacrera et vouera aux gemonies Bronson et Winner. Dur, sans concession et credible. Le cinoche n'a plus ete le meme apres. Un must.
The Sentinel (1976) : Vu avant de souffler mes 10 bougies...Souvenir d'un truc glauque, limite cra-cra(?). Pas de doute, je DOIS me le refaire!

The Big sleep (1978) : Aucun souvenirs. Remaker un Chandler deja interprete par Boggie me parait un mauvais plan...Qui sait, s'il passe a la teloche...
Death wish II (1981) : Transformer Death Wish en serie marque le debut de la fin de la carriere "serieuse" de Bronson (et de Winner). Version Grindhouse du premier qui etait serieux. Glauque, reac', chauvin, et tout le toutim, neanmoins tellement joussif!


Death wish 3 (1985) : Vu au chinoche--ADORE!



En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: Top à ... Michael Winner
Death wish (1974) : Un trés bon film avec un grand Charles Bronson, transformé en justicier, au début, il flingue avec beaucoup de nervosité puis aprés il ne s'en passe plus, la fin nous montre qu'il y aura une suite,à revoir!!!!!!!!!!!!
Death wish II (1981) : Traumatisante la scéne du viol de la bonne, c'est glauque, froid, mais ce second opus est destiné à nous en mettre plein la vue, c'est un peu lourd (sa fille se fait encore violer), mais la scéne de fin est sperbe avec le combat avec un des violeurs!!!!!!!!
Death wish 3 (1985) : Trop bon et trop jouissif, on ne s'ennuie pas une seconde, çà se bastonne sans arrêt, çà se flingue, les loubards sont méchants et les vieux sont gentils!!!!!!!!!! Bref, un pur moment de bonheur!!!!
Death wish II (1981) : Traumatisante la scéne du viol de la bonne, c'est glauque, froid, mais ce second opus est destiné à nous en mettre plein la vue, c'est un peu lourd (sa fille se fait encore violer), mais la scéne de fin est sperbe avec le combat avec un des violeurs!!!!!!!!
Death wish 3 (1985) : Trop bon et trop jouissif, on ne s'ennuie pas une seconde, çà se bastonne sans arrêt, çà se flingue, les loubards sont méchants et les vieux sont gentils!!!!!!!!!! Bref, un pur moment de bonheur!!!!