Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

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Dragonball
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Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par Dragonball »

Kill Switch/Killing Point

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Steven joue ici le role d'un policier qui traque un serial killer choissant ses vicitme par rapport à leur signe du Zodiac (Mon dieu comme c'est orignal ça !)
Les infographistes français ont beau tenter de façon de plus en plus désespéré de rajeunir de Steven Seagal d'au moins 20 ans (Et environ 50 kilos), notre Steven Bien aimé sebmel malheureusement, dans la réalité, de plus en plus avoir de mal à bouger ne serait ce qu'un petit doigt.
Déjà bien statique dans le rigolo "Agaisnt de Dark" ou il découpait en tranche des espèce de vampires, Steven Seagal revient dans "Killing Point" à ses premiers amours, à savoir, latter la racaille !

Mais engoncé dans son manteau de cuir noir qui le fait ressembler à un tonneau, difficile pour lui de faire grande impression. Car si on a le droit dans ce film à quelques scènes particulièrement violentes, Steven Seagal fait malheureusement de plus en plus n'importe quoi. E, gros, quand il n'est pas doublé, il se contente juste de commencer à aggiter les bras dans tout les sens avant que la caméra n'effectue un zoom énorme, rendant toute action illisible. Evidement, le plan d'après nous montre des malfrats au tapis ! )8

Enfin bon, si ce type de réal même pas digne d'un épisode de "Walker Texas Ranger" commence sérieusement à lasser, c'est tout même toujours une joie de retrouver Steven Seagal dans un film, surtout qu'avec lui, il se passe toujours des choses étranges, semblant échapper à toute explication logique, comme par exemple ici lors de l'épilogue du film, que j'ai personnellement trouvé totalement incompréhenssible ! )8

Sacré Steven ! :mrgreen:
Superwonderscope
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Re: Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par Superwonderscope »

Le test du Z2 par Antoine Rigaud :

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... switch-dvd


A noter qu'en effet, Seagal fonctionne toujours bien en achat & location video, étant dans les 15 premières ventes DVD actuels (devant Kung Fu Panda, Into the wild et Martyrs). Et qu'un autre titre avec Saumon Agile est 12e des ventes cette semaine : Against the dark (chez SPHE).
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
MadXav
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Re: Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par MadXav »

On peut pas se contenter de mettre un lien vers la chronique sur ce coup là !
La news du site contient une vidéo qui est carrément énorme :
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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Dagon
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Re: Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par Dagon »

Enorme. :mrgreen:
tomfincher
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Re: Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par tomfincher »

Pour le coup, je pense qu'on peut vraiment appeler ça un "film de monteur". Parce que Steven a pas du passer bcp de temps sur le plateau. :D
MadXav
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Re: Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par MadXav »

Tout commence alors que Steven Seagal est enfant et a un jumeau. Nos hommes/enfants font alors 40cm de plus que leurs petits camarades venus fêter leurs anniversaires. Doit-on en déduire qu'il(s) étai(en)t très en avance physiquement ou bien qu'il(s) étai(en)t très en retard intellectuellement ? On pariera sur le retard intellectuel puisque l'un des jumeaux deviendra avec les années l'un des flics les plus célèbres des Etats-Unis. L'autre en revanche deviendra mort puisqu'il est assassiné le jour du-dit anniversaire par un serial killer. Traumatisé, le Seagal survivant sera condamné à latter tout le monde et à balancer des vannes, éternellement vêtu d'une veste le moulant avec autant de charme qu'un boyau de porc moule un saucisson.
Dans sa croisade anti-crime, notre héros aura maille à partir avec un terrible serial killer féru d'astrologie. L'individu tue via un modus operandi qu'on ne comprend pas vraiment mais fort heureusement, il laisse des messages. Ceux-ci permettront alors de faire avancer une intrigue qui en avait fort besoin...

Killing Point, c'est avant tout un Seagal nouvelle-génération avec tout ce que cela implique comme mauvais goût. Des personnages caricaturaux, des héros misogynes, des tueurs en string, des répliques (nazes) tristement reprises des années 80 et, malheureusement, un embonpoint pénalisant.
Mais Killing Point c'est aussi un montage hyper cut juste insupportable. Chaque baston prend un aspect puzzle assez navrant car réduisant considérablement le potentiel des altercations. Notons toutefois que celles-ci sont entre-coupées de gros plans d'un visage de Seagal calme et fixe, histoire sans doute de rappeler que c'est bien lui qui se bat. Il faut dire qu'on est par moments en droit de douter tant l'acteur s'avère doublé... par un bras ! En effet, la plupart du temps nous ne verrons malheureusement qu'un bras (ou un dos) s'opposer à une horde de vilains couillons. Bien sûr, le bras et le dos sont habillés avec la même veste en cuir que Steven. Donc il faudrait être con pour ne pas comprendre que c'est Steven. Reste que dans le doute, on met quand même quelques images de son visage placide, histoire de rassurer les plus réticents... Le monteur est un cador, c'est clair.
Killing Point, c'est cependant l'un des films les plus nerveux de notre acteur en ce nouveau millénaire. C'est simple, ça latte tout le temps. Alors bien sûr, on privilégie les méchants mais quand il n'y en a pas, on latte aussi des jeunes qui dansent au mauvais endroit, au mauvais moment. En cela, le teaser britannique ne ment pas. D'ailleurs, il ne ment pas sur grand chose.
Killing Point dispose en outre d'un BO assez sympa qu'il convient de souligner.
Killing Point est enfin l'un des Seagal les plus aboutis de ces 10 dernières années sur le plan scénaristique. Limite impressionnant. On ne comprend pas trop l'intrigue et comment elle avance mais elle est là, et elle avance. C'est déjà bien. Le rythme est soutenu, les découvertes assez nombreuses et les idées par instant présentes. Nous noterons d'ailleurs que ces idées sont parfois tordues. Il convient alors de nous les expliquer calmement. Pour cela, Steven Seagal parle à sa femme. D'habitude, il l'envoie bouler et l'ignore cordialement mais quand il s'agit de parler de lui, ben il parle. Ça peut paraître égoïste mais en réalité, c'est appréciable parce que ça nous permet à nous, pauvres cons de spectateurs, de comprendre de quoi il retourne. Parce qu'on est pas dans sa tête au Steven. Logique. On se demande même comment font les autres films pour qu'on comprenne...

Bref, Killing Point c'est beaucoup de défauts mais c'est aussi un « mieux » dans la carrière DTV de notre acteur préféré. On s'emmerde pas, on s'amuse, on regarde les os se briser un par un (mention spécial au tueur !) et on est même surpris par 10 dernières minutes assez osées, suggérant que la violence dont use Seagal serait « trop ». Enfin la toute dernière scène laissera sur le cul tant elle est « autres » et n'a rien à foutre dans le film ! Juste géniale, c'est une apothéose.


Quelques répliques :

Steven kick le suspect, le balance à travers une fenêtre et s'adresse à son coéquipier se trouvant 2 étages plus bas :
Steven : « Hey vieux, j'ai fait tombé quelque chose. T'as pas vu un truc par terre ? »

Steven est fatigué, il délègue :
Méchant garçon : « Tu m'as café les dents enfoiré, ve vais te buter ! »
Steven : « Mes collègues sont en route, tu les butes d'abord et ensuite tu viens m'voir OK ? »

Une poulette reconnaît Steven et l'interroge. La réponse ne se fait pas attendre :
Poupée : « Vous êtes un crack vous non ? »
Steven : « Oh oui poupée, ch'uis un vrai crack ! »

Un tueur veut en finir, Steven lui fait une offre :
Tueur : « Maintenant, finissons-en ! »
Steven : « D'accord, penche toi en avant que j'puisse t'enfoncer mon gros calibre dans le cul ! »
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arioch
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Re: Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par arioch »

MadXav a écrit :Enfin la toute dernière scène laissera sur le cul tant elle est « autres » et n'a rien à foutre dans le film ! Juste géniale, c'est une apothéose.
J'ai failli mettre une balise "Spoiler". Mais à quoi bon ? :D

Moi, je l'ai compris comme nous exprimant que Jacob vit une double vie. Une double vie de substitution de façon à faire exister son double/jumeau. Une double vie pour remplacer un jumeau disparu. Mais ce qui est très fort, c'est que la plupart des bonnes idées, des pistes d'intrigue fouillée... Ben, rien de tout cela n'est exploité ! Trop compliqué, trop profond...
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Re: Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par Dragonball »

arioch a écrit :
MadXav a écrit :Enfin la toute dernière scène laissera sur le cul tant elle est « autres » et n'a rien à foutre dans le film ! Juste géniale, c'est une apothéose.
J'ai failli mettre une balise "Spoiler". Mais à quoi bon ? :D

Moi, je l'ai compris comme nous exprimant que Jacob vit une double vie. Une double vie de substitution de façon à faire exister son double/jumeau. Une double vie pour remplacer un jumeau disparu. Mais ce qui est très fort, c'est que la plupart des bonnes idées, des pistes d'intrigue fouillée... Ben, rien de tout cela n'est exploité ! Trop compliqué, trop profond...
Spoiler : :
Moi, j'en ai plus prosaiquement conclu que le héros du film était peut être en fait un sale con qui trompait sa (ses ?) femme(s) ! :mrgreen:
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Re: Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par arioch »

En fait, si je n'ai pas mis de balise spoiler, c'est que ça ne sert à rien. Car cela n'a aucune incidence avec le reste du film, ça tombe comme un cheveu sur la soupe.
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Re: Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par MadXav »

arioch a écrit :Moi, je l'ai compris comme nous exprimant que Jacob vit une double vie. Une double vie de substitution de façon à faire exister son double/jumeau. Une double vie pour remplacer un jumeau disparu.
On pouvait effectivement penser à ça mais ce n'est pas le cas. Tout simplement parce que
Spoiler : :
je mets ce texte en spoiler mais c'est vrai que ça sert pas à grand chose alors je vais poursuivre à découvert
lorsque Jacob sert sa femme dans ses bras, dans le hall d'entrée, il matte ouvertement la BabySitter qui s'en va avec ses enfants. Et là, on comprend qu'il se fait une femme (celle qu'on voit pendant le film), qu'il a en outre une femme "officielle" et deux enfants, mais qu'en plus, il se taperait bien la petite babysitter qui s'avère encore plus jeune que les deux autres ! Donc soit c'était des triplés (et Killing Point 2 nous apprendra comment notre homme gère en fait un double traumatisme), soit c'est juste un gros obsédé du cul. Et ça, c'est vrai que c'est plutôt inédit pour le bonhomme ! :D
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Re: Kill Switch/Killing Point de Jeff King (2008)

Message par Dragonball »

Il y aurait beaucoup à dire sur la sexualité de Steven Seagal au cours de sa carrière.

Toute la première partie de sa carrière est à ce niveau assez sage (Bien qu'il ait eu des partenaires féminines comme Sharon Stone), puis, durant la période "Film d'espionages pourri tourné en Europe de l'Est", là Steven joue carrément les moines !
Mais depuis quelques films, probablement grâce à la fréquentations assidues de ses nouveaux copains rappeurs, Steven se dévergonde de nouveau ! :)

Mais bon dans Kill Switch c'est quand même un peu abusé ! :D
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