Bloodbath at the House of Death (1984) – Ray Cameron

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bluesoul
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Bloodbath at the House of Death (1984) – Ray Cameron

Message par bluesoul »

En 1975, d’etranges moines massacrent dix-huit personnes dans l’inquietant manoir de Headstone Manor. En 1984, une equipe de scientifiques se rend sur place dans le but d’etudier d’etranges phenomenes radioactifs pouvant avoir une origine paranormale.

Tout cinephile le sait, quand un genre commence a se parodier, c’est qu’il a depasse le stade de la “maturite” pour commencer a serieusement se “scleroser”.

A ce titre, l’epouvante anglaise en 1984 avait vecue. Adieu la Hammer, qui connu neanmoins encore un soubresaut televisuel des plus jouissifs en 1984 grace a la television et son “Hammer House of Mystery and Suspense”, et ainsi palier a son chant du cygne cinematographique en 1979 (en attendant un eventuel(?) revival amorce en 2008). Adieu la Tygon (RIP 1972) et adieu l’Amicus (RIP 1980).

Donc, en fait, a y voir de plus pres, il s’agit plus d’un hommage “post-mortem” que d’un “enterrement” a proprement parle.

Une autre des regles de la parodie (moderne) est de passer au crible les productions caracolant au box-office du moment.

A ce niveau-la, BatHoD prefere se moquer de productions de la decennie precedente et ayant deja accede au status de “classiques”, telles Carrie, Rencontres du Troisieme Type, Les Dents de la Mer, Rocky Horror Picture Show, l’Homme Invisible et, en general, l’atmosphere tellement “british” des productions des trois studios prementionnes. Quelque part, le spectateur resent l’affection pour le genre, plutot que l’opportunisme, ce qui fait toujours du bien.

Le casting compose d’un BBC “funnyman” de l’epoque (Kennny Everett), mais egalement aussi; Gareth Hunt (“Gambit” des New Avengers), et surtout Vincent Price (en petite forme—et voix), ici dans le role du “Sinistre Man”.

Le film s’ecoule au rythme des “sketchs” et vignettes, ainsi que des allusions et “double-ententes” si cheres a l’humour d’outre-Manches. Comme a l’habitude, certains gag “marchent” mieux que d’autres. Mais, dans l’ensemble, le film se laisse mieux regarder car parodiant plus un “genre” (cf. “Y-a-t’il un Pilote dans l’Avion” et les films catastrophes, ou plus pres de nous “Shaun of the Dead” et les films de zombies) que des films individuels, resistant ainsi mieux au temps qui passe et aux tendances qui changent.

A voir, car l’entreprise reste d’un “fun” assez communicatif, mais il ne faudra quand meme pas s’attendre a rencontrer dans cette maison sanglante l’”esprit” d’un Moliere non plus.

Bloodbath at the House of Death: 3.75 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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