A Rome, le général Marcus Vinicius rencontre Lygia, une esclave, dont il tombe amoureux. Mais elle est chrétienne et ne veut rien avoir à faire avec un homme de guerre. Marcus la rachète pourtant à l'empereur Néron, mais elle s'échappe avec l'aide d'un ami. En la retrouvant, Marcus va apprendre à connaître les Chrétiens.
Bien que fondateur dans son genre - le film hollywoodien historique à grand spectacle de l'après-guerre, "Quo Vadis" est un peu oublié, loin d'avoir la réputation des "Ben Hur", "Spartacus", "Le Cid" et autres "Scaramouche". Par certains côtés, il faut dire qu'il est plus daté qu'eux. Robert Taylor n'est pas un acteur principal bien enthousiasmant, et surtout, en terme de cinéma chrétien édifiant, prosélyte et nunuche, "Quo Vadis" se pose là, aux côtés de mièvreries tartes comme "La tunique".
Toutefois, "Quo Vadis" tient bien le coup en n'oubliant de nous offrir quelques tours de force spectaculaire de très honorable tenue. Défilé triomphant des troupes romaines devant une foule innombrable, incendie de Rome, et surtout fameux passage des jeux du cirque où des chrétiens sans défense sont crucifiés tous vif ou jeter en pature à des lions affamés ! Les presque trois heures du métrage passent donc assez vite, certains personnages, notamment celui joué par Leo Genn apporte une subtilité et une épaisseur relative bienvenue. Daté, certes, mais "Quo Vadis" se défend quand même fort bien aujourd'hui.
Vu sur le bluray français prêté par Arioch. Il ne faut pas s'attendre à l'expérience HD ultime, mais ce film en 1.33 technicolor offre quand même quelques très jolis moment de fullhd. Les scènes de foules impressionnent par leur précision, les costumes et décors sont restitués dans toute leur somptuosité avec une méticulosité sans faille. Bref, de la HD très défendable, même si certains passages sont en retrait (le banquet).
Je dirais même que le film est présenté dans son 1.37 d'origine et en 16/9. Depuis l'avènement du Blu-ray d'autres titres au format 1.37 à l'origine, à gardé son cadre initial. Un autre exemple : "Le Jour où la Terre s'arrêta" de Robert Wise. Bien que la différence soit minime, ça fait toute fois plaisir de constater cela...