Jonathan Mostow ne se complique pas la vie avec cette histoire de savant fou et surtout vénal qui grâce à une formule chimique redonne vie à de riches personnes fraichement décédées.
Le comble pour une comédie est bel et bien de ne pas faire rire et c'est malheureusement le problème de ce film qui parvient tout juste à faire sourire.
Ce n'est pas que le Bevely hills body snatchers soit pire qu'un autre film du genre ou totalement raté mais il est tout simplement sans interet et totalement inodore.
Il se perd donc trés vite dans la masse des comédies américaines produites alors sans qu'on s'en aperçoive le moins du monde, oublié aussitôt visionné.
Le film existe sans exister ce qui explique sans doute qu'il soit resté inédit chez nous y compris en vidéo.
Mostow fait de son mieux mais jamais le film ne décolle d'autant plus qu'il utilise les poncifs les plus éculés et grossiers de la comédie à doses pachydermiques tant et si bien qu'il en perd le peu d'efficacité qu'il pouvait avoir.
Si on excepte l'intrigue réduite à son minimum, Beverly hills body snatchers accumule sur fond d'images carte postale de la célèbre ville les facéties de personnages grossièrement farfelus et ridicules gesticulant en tous sens, d'adolescents niais faisant les pitres en perruque de carnaval et caleçon à pois, de bimbos -pouff permanentées qui gloussent et de vieilles rombières hystériques.
On court, on crie, on s'agite au son d'une BO rock FM franchement déplaisante cette fois.. en plus.
Quant à l'aspect horrifique, la décéption est au rendez-vous. Amateirs de tripailles et d'effets spéciaux, ayez la queue en berne! Les rares zombis sont de simples humains en pyjama faisant les clowns.
Point d'effets spéciaux encore moins d'effets chocs. On est en pleine comédie familiale aseptisée comme peut l'être une chambre stérile. On y évite même les moments calins d'adolescents en rut pourtant indispensables à toute production destinée à ce type de public, ceux ci étant soigneusement eludés à notre plus grande frustration!
Beverly hills body snatchers est au bout du compte un film d'une totale inocuité. Dans ce shamallow pelliculaire, les acteurs se déménent comme de beaux diables dans un bénitier, Vic Tayback et Frank Gorshin en tête, entourés d'un jeune casting dont Warren Selko et son époustoufflante coupe chou fleur 80s.

Le seul interet du film est la présence du divin, de l'éblouissant, du foudroyant Rodney, MON Rodney, le bimbo boy Rodney Eastman




Rodney arborant en plus la sublime coupe qu'il avait dans Freddy 4, meche rebelle et cheveux longs.. Rodney dont on a coupé la seule scène croustillante où il va perdre sa virginité dans les bras d'une dinde hystèrique.. même pas un bout de sous vetement!!


Le corbeau croque-mort qui se voit bien pavaner à Beverley Hills!
