Le trailer:
http://www.youtube.com/watch?v=WH6o4Mqptp4
Le film sort en Italie le 16 Janvier.
Imago Mortis - Stefano Bessoni (2008)
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Re: Imago mortis (Stefano Bessoni,2008)
Bruno (Alberto Amarilla) un jeune étudiant en cinéma dans l'illustre Murnau Institute tenu par la Comtesse Orsini (Geraldine Chaplin) commence à avoir des hallucinations de morts-vivants. Il découvre avec son amie Ariana (Oona Chaplin), enfoui dans une caverne, un curieux objet : le ThanatoScope. En fouillant l'histoire de l'institut, il s'aperçoit que l'objet sert à créér des sortes de photographies qui reflètent la dernière image enregistrée sur la rétine avant la mort.
Belle déception que cet Imago Mortis. Tout en Scope et en Mode Argento, le film possède une idée forte : la première scène est en ce sens saisissante. Dans une cave, un homme oblige une jeune fille à regarder une morte avec un curieux appareil sur le crane qui l'oblige à avoir les yeux écarquillés (une croisement entre les appareils d'Orange Mécanique et Opera). Et en déclenchant un mécanisme, les yexu sont extraits de leurs orbites, coupés et récupérés dans une petite soucoupe. L'histoire fait se rendre qu'il s'agit en fait d'un film inachevé et que la scène vue est en fait réelle, un accident sur le tournage.
Le film souffre d'un grave déséquilibre narratif. pendnat près d'une heure, on assiste à la lente dégradation mentale du jeune homme, entre hallucinations zombiesques à grands renforts de dzoin dzoing musical histoire de faire sursauter. Ambiance d'université, on nage entre Scream et Urban Legends Final Cut dont d'ailleurs.
La première partie est cependant la plus intéressante et le film fourmille de détails qu'on sent vraiement travaillés. Entre le référentiel inévitable : Institut Murnau, il y a un professeur Lang (Imago Mortis parle énormément d'expressionisme allemand), l'un des profs est surnommé Caligari, les deux étudiants japonais s'appellent Ozu et Aki (...). Et la trouvaille du ThanatoScope. Tout cela semble plutôt bien ficelé mais au bout de40 minutes, on ne sait pas très bien où le scénario et le film veulent aller. Entre film dans le film, réflexion sur le pouvoir de l'image, la notion de témoin, de photographier "l'instant de mort", où va l'âme, etc...
On se dirige dans la seconde partie alors vers une forme de Giallo, avec des étudiants qui semblent disparaitre et que seul Bruno voit morts, ayant subi le même sort que la jeune fille dns le film inachevé. Et là, ça fait plouf. Les étudiants disparaissent mais personne ne se rend compte de rien. WTF? Et L'image de la personne habillée de noire (à la manière d'un moine) qui rode autour des victimes. En fait, il y a relativement peu de suspense puisque cette histoire d'assassin mystérieux est emballée en 20 minutes (!) et de mystère, point vraiment puisque, franchement, pas difficile de deviner qui se cache derrière tout ça
. Et
Bref, hormis un truc scénaristique qui sent comme un bricolage de dernière minute, ils ne servent à rien du tout. Un comble!
Au rayon tripes, tout se passe hors champ. Il ya bien quelques maquillages réussis et une jolie double énucléation finale, mais là n'est pas l'intéret du cinéaste.
Le film a été d'abord écrit par Richard Stanley (il a pas de chance, celui-là!) supposément chez Dario Argento. Vues les thématiques développés (images rétiniennes/4 mouches de velours gris -obession de l'oeil, de voir/Opera et j'en passe et des meilleures..), ce n'est pas étonnant. Puis l'écriture a été reprise par Stefano Bessoni, ce qui explique cette étrange sensation de deux films en un?
On est à mi-chemin entre l'emprunt et l'hommage. L'école (et la struture narrative) fait furieusement penser à Suspiria, Géraldine Chaplin fait penser à Joan Bennett, Alex Angulo donne dans Mrs Tanner...et même l'une des protagonistes s'appelle Nicolodi... de beaux plans de coupes de batiments menaçants (Suspiria, encore) et quelques loooongs travellings latéraux très lents de batiments... je les ai pas comptés pendant la séance, mais ils doivent bien faire au moins 5% des 96 minutes. C'est très léché au niveau photographie et cadrage, de manière indéniable.
Pas inintéressant d'un point de vue visuel, encore que là aussi, tout semble hurler 'Argento' le long du film, mais tellement bancal et doté d'une sensation d'inachevé qu'on ne peut s'empecher de penser à un beau ratage ou un beau gachis avec un tel matériaux de base et surtout le héros torturé, les séquences où les étudiants doivent travailler sur des phototgraphies dont les thèmes de peur, mort... un certain sens du macabre, mais au stade des idées mal goupillées, assemblées un peu n'importe comment. Dommage.
Vu au Cine Astro 2000 de Cefalù, dans une audience très clairsemée et une copie qui avait bien tourné. la version italienne doublée est curieuse (le film est une co-prod irlando-hispanico-italienne) et le film s'est pris une petite veste au box office italien.
Belle déception que cet Imago Mortis. Tout en Scope et en Mode Argento, le film possède une idée forte : la première scène est en ce sens saisissante. Dans une cave, un homme oblige une jeune fille à regarder une morte avec un curieux appareil sur le crane qui l'oblige à avoir les yeux écarquillés (une croisement entre les appareils d'Orange Mécanique et Opera). Et en déclenchant un mécanisme, les yexu sont extraits de leurs orbites, coupés et récupérés dans une petite soucoupe. L'histoire fait se rendre qu'il s'agit en fait d'un film inachevé et que la scène vue est en fait réelle, un accident sur le tournage.
Le film souffre d'un grave déséquilibre narratif. pendnat près d'une heure, on assiste à la lente dégradation mentale du jeune homme, entre hallucinations zombiesques à grands renforts de dzoin dzoing musical histoire de faire sursauter. Ambiance d'université, on nage entre Scream et Urban Legends Final Cut dont d'ailleurs
Spoiler : :
La première partie est cependant la plus intéressante et le film fourmille de détails qu'on sent vraiement travaillés. Entre le référentiel inévitable : Institut Murnau, il y a un professeur Lang (Imago Mortis parle énormément d'expressionisme allemand), l'un des profs est surnommé Caligari, les deux étudiants japonais s'appellent Ozu et Aki (...). Et la trouvaille du ThanatoScope. Tout cela semble plutôt bien ficelé mais au bout de40 minutes, on ne sait pas très bien où le scénario et le film veulent aller. Entre film dans le film, réflexion sur le pouvoir de l'image, la notion de témoin, de photographier "l'instant de mort", où va l'âme, etc...
On se dirige dans la seconde partie alors vers une forme de Giallo, avec des étudiants qui semblent disparaitre et que seul Bruno voit morts, ayant subi le même sort que la jeune fille dns le film inachevé. Et là, ça fait plouf. Les étudiants disparaissent mais personne ne se rend compte de rien. WTF? Et L'image de la personne habillée de noire (à la manière d'un moine) qui rode autour des victimes. En fait, il y a relativement peu de suspense puisque cette histoire d'assassin mystérieux est emballée en 20 minutes (!) et de mystère, point vraiment puisque, franchement, pas difficile de deviner qui se cache derrière tout ça

Spoiler : :

Au rayon tripes, tout se passe hors champ. Il ya bien quelques maquillages réussis et une jolie double énucléation finale, mais là n'est pas l'intéret du cinéaste.
Le film a été d'abord écrit par Richard Stanley (il a pas de chance, celui-là!) supposément chez Dario Argento. Vues les thématiques développés (images rétiniennes/4 mouches de velours gris -obession de l'oeil, de voir/Opera et j'en passe et des meilleures..), ce n'est pas étonnant. Puis l'écriture a été reprise par Stefano Bessoni, ce qui explique cette étrange sensation de deux films en un?
On est à mi-chemin entre l'emprunt et l'hommage. L'école (et la struture narrative) fait furieusement penser à Suspiria, Géraldine Chaplin fait penser à Joan Bennett, Alex Angulo donne dans Mrs Tanner...et même l'une des protagonistes s'appelle Nicolodi... de beaux plans de coupes de batiments menaçants (Suspiria, encore) et quelques loooongs travellings latéraux très lents de batiments... je les ai pas comptés pendant la séance, mais ils doivent bien faire au moins 5% des 96 minutes. C'est très léché au niveau photographie et cadrage, de manière indéniable.
Pas inintéressant d'un point de vue visuel, encore que là aussi, tout semble hurler 'Argento' le long du film, mais tellement bancal et doté d'une sensation d'inachevé qu'on ne peut s'empecher de penser à un beau ratage ou un beau gachis avec un tel matériaux de base et surtout le héros torturé, les séquences où les étudiants doivent travailler sur des phototgraphies dont les thèmes de peur, mort... un certain sens du macabre, mais au stade des idées mal goupillées, assemblées un peu n'importe comment. Dommage.
Vu au Cine Astro 2000 de Cefalù, dans une audience très clairsemée et une copie qui avait bien tourné. la version italienne doublée est curieuse (le film est une co-prod irlando-hispanico-italienne) et le film s'est pris une petite veste au box office italien.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?