Les possédées du démon (Jean Josipovici & Ambrogio Molteni)

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drummonde
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Les possédées du démon (Jean Josipovici & Ambrogio Molteni)

Message par drummonde »

Titre original : Delitto allo specchio

1964. Italie/France Avec John Drew Barrymore, Michel Lemoine, Antonella Lualdi.


D'après Alain Petit, il s'agirait du 2ème giallo officiel tourné en Italie (info piquée au fllyer de la cinémathèque qui a diffusé le film hier).

Et comme on est en plein vol, on pique aussi des afiches trouvées sur l'excellent blog résérvé au giallo http://www.le-giallo.com

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Des jeunes gens de bonne famille sont reçus par un châtelain et ami, Michel Lemoine, dans une vaste propriété sur laquelle plane le mystère (des domestiques curieux) et l'amusement (on perd au poker, on drague, on s'embrasse on mange des petits sandwichs). Arrivent une belle femme provocante et son camarade magicien venu d'Outre-Atlantique. Ce dernier devine l'avenir et voit un assassinat, il demande aux gens de partir, personne ne l'écoute, s'en va déçu que personne ne le croive-spéciale dédicace à Nicolas S- et là, le crime se produit. La belle brune pulpeuse évoquée ci-dessus est retrouvée étranglée. Qui a commis le delitto ?


Bon, ça vole pas très haut, l'érotisme est évidemment timide, sixties oblige, les dialogues sont parfois ratés, les effets datés, mais il y a de l'ambiance ! Et une machination italienne dans un château ça ne se refuse pas. A votre avis Le monstre aux yeux verts est-il coupable ? Ou est-ce Aldo, le domestique débile mais costaud ? Ou John Drew Barrymore, le magicien ringard ? Ou le démon ? Ou Dario Carpenter qui voulait préparer l'arrivée du padrino ?

On s'en fiche, on se laisse aller, De Gaulle tient la France, tout va bien, Argento et Peckinpah vont pas tarder à faire bouger tout ça, c'est une séléction Daniel Lesoeur, donc on est potes !

Le film est passé en double-programme avec le triste Une fille pour le diable qui a fait
fuir pas mal de monde.
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.
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mercredi
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Re: Les possédées du démon (Jean Josipovici & Ambrogio Molteni)

Message par mercredi »

Le film se laisse regarder sans déplaisir si l'on accepte de "jouer" le jeu. Globalement datée, l'oeuvre se désolidarise parfois du contexte qui présida à sa réalisation en proposant une sorte de cluedo lequel comporte tout de même quelques surprises.
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