Produit par la chaine Showtime, "The Tudors" s'interesse comme son nom l'indique au règne de cette famille sur l'Angleterre du XVI siècle et plus principalement à celui d'Henri VIII et au schisme que celui ci va entrainer au sein de la chrétienté.
Visiblement inspiré par la série "Rome", "The Tudors" adope un peu de la même manière pour un dépoussiérage du récit historique, mais qui se traduit malheureusement ici surtout par de nombreuses scènes de sexe (En tout cas beaucoup plus que dans les Rois Maudits !
), la violence, elle, si caractéristique de "Rome", étant plutôt laissé de côté mise à par quelques scènes de tortures et d'excécution.Il faut dire aussi que la série a visiblement des moyens limité et que l'Angleterre du Roi Henri XVIII se résume la plupart du temps à la cours Royal (Un Hall en pierre !
), quelques appartements et quelques fôrets.Manque d'argent ou triste réalité de "The Dark age", on est en tout cas loin des fastes et de la démesure de la Rome antique et ça fait un peu peur !
Le récit se concentre donc sur une intrigue tenant autant du récit historique que du soap opéra et si certains personnages, s'avèrent interessant et campé par des acteurs convaincants (Le Cardinal Wosley (Sam Neil), le pape (eter O'Tool, toujours aussi classe !
), le reine Catherine d'Aragon, Anthony Knivert ou encore Cromvell (THomas, pas Oliver ! )), les autres ne sont pas spécialement interessant. Si on ne sait trop quoi penser Anne Boleyn, Henri XVII, lui, passe clairement pour un abruti de première, vaniteux, violent, irresponssable et facilement manipulable. C'est d'ailleurs assez dommage que la série d'insite finalement pas assez sur l'extreme violence religieuse que va entrainner ses histoires de coucheries puérils !En tout cas, il faut le voir piquer sa crise après s'être fait humilier en public devant François 1er !
Au passage, si, patriotisme oblige, on ne se plaindra évidement pas que François 1er soit décrit dans une série anglo saxonne comme un beau gosse sur de lui, le look de Top Model d'Henri VIII (Voir photo ci dessous) et d'Anne Boleyn pose quand même un certain problème historique.
Il traduit en tout cas la volonté de cette série histoirque de toucher un large public feminin, quitte à transofrmer les citrouilles en carosse au mépris de toute véracité historique !
Henri VIII dans "The Tudors"
Henri VIII dans la "réalité"
La série n'est cependant pas désagréable à suivre et entamane d'ailleurs sa 3ème saison.
