Metro - Thomas Carter (1997)

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Superwonderscope
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Metro - Thomas Carter (1997)

Message par Superwonderscope »

VF : Le Flic de San Francisco

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Roper (Eddie Murphy) est un flic négociateur lors de prise d'otages. Il croise la route d'un dangereux braqueur (Michael Wincott) preneur d'otage qui va se jurer de le détruire.

Scénario hyper basique, prévisible et routinier oùMurphy est affublé d'un sidekick blanc (Michael Rapaport) qui ne sert strictement à rien. Il faut toute la personnalité agitée de Murphy pour donner corps à un personnage somme toute bien habituel de flic un peu tete brulee qui voit sa vie bouleversée par un psychopathe. Le psycho en question est tellement invincible qu'on croit à chaque fois qu'il va revenir des pires explosions et accidents
Spoiler : :
honnetement, j'ai bien cru à l'explosion finale qu'il allait s'en sortir et revenir une 15e fois!
Michael Wincott est lui aussi à la hauteur : froid, calculateur, impressionant en montagne de méchanceté. Un côté intéressant : il protège son cousin légèrement attardé (Paul ben-Victor) qui est par la même responsable de l'échec de son braquage. C'est bien tout ce qu'i y aaura de "différent" dans ce métrage trop balisé.

Le femme en danger, c'est la très jolie Carmen Ejogo, actrice anglaise à la carrière hollywoodienne météorique. Elle y est ici agréable, bien que le scénario fasse tout pour qu'elle ne fasse pas d'ombre à Murphy.

Mise en scène passe-partout de Thomas Carter qui donne pourtant l'espace de quelques scènes (les prises d'otage, les scènes avec Wincott) un semblant de force. Mais bon, avoir de la personnalité avec un acteur de la trempe de Murphy, cela ne doit pas etre simple.

Pour les scènes d'action, il y en a une qui est à couper le souffle : une poursuite entre un cable-car et la bagnole de Murphy dans les rues de San Francisco. Avec cascades, tôles froissées, bagarre dans la trolley lancé à toute vitesse qui percute nombre de voitures. La caméra n'est pas atteinte de délire parkinsonien, ce qui donne des plans fluides, spectaculaires et une action lisible. J'imagine à peine ce que cela a du représenter pour organiser tout cela! La scène dure assez longtemps, mais elle vaut très largement le coup. En regardant d'un peu plus près, il semble que ce soit bien Murphy & Rappaport qui aient effectué certaines de leurs cascades en voiture; Impressionnant.

La scène finale, également, donne dans le spectaculaire cette fois-ci un peu facile et évident (il faut finir le fil sur un grand "boum" où le châtiment sied au crime commis, comme d'habitude dans ce type de produit.

Si mes souvenirs sont exacts, le film avait été un échec aux USA vu son budget et avait à peine atteint les 500 000 entrées/France .

Pas ennuyeux, en tous cas : une comédie d'action de consommation courante qui ne révolutionne rien, fait passer un moment agréable... et qu'on oublie aussitôt.

Vu sur le DVD Z2 français.
2.35:1 , 16/9e. 1H52.
Définition moyenne, son 5.1 qui défouraille lors des scènes d'action, le reste du temps reste assez plat... version originale et VF, mais les st sont uniquement en anglais, néerlandais et portugais.
L'édition spéciale annoncée fièrement sur la jaquette est de la poudre aux yeux. il n'ya rien d'autre que le film et les chapitres!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
manuma
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Re: Metro - Thomas Carter (1997)

Message par manuma »

Souvenir d'un film un peu batard, hésitant entre le polar sérieux très premier degré et quelque chose de plus décontracté, lorgnant plus du côté des comédies policières à la Beverly Hill cop. Walter Hill avait assez bien réussi ce type de mélange sur ses deux 48 hrs. mais là je crois me rappeler que ça ne fonctionne pas très bien. La scène avec le tram' est en effet impressionnante, Michael Wincott est toujours aussi charistmatique, mais ça reste bien boiteux jusqu'au bout.
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