Laurent Aknin est déjà auteur d'un bouquin nommé "Cinéma bis , 50 ans de cinéma de quartier" et sorti il y a exactement 2 ans. Le bouquin m'avait semblé particulièrement "light" donc j'avais préféré faire l'impasse. Peut être me suis-je trompé et peut être que celui-ci va un peu plus loin, mais je n'ai par encore eu l'occasion de le voir. Manifestement, le but de l'ouvrage est de référencer 500 "classiques" du bis...
Précisons que l'ouvrage est proposé à un prix étonnament bas (moins de 22euros sur fnac.com par exemple).
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Sur la forme, la maquette est identique au précédent volume Cinéma bis, aérée avec pas mal d’iconographie. Les films sont traités par année. Par contre, disparition totale de la couleur, tout est en n&b, hormis les titres dont le rose précédent a été remplacé par un vert fluo pas du meilleur effet. Triste de voir ainsi réduit un attrait indéniable du cinoche populaire, soit le travail sur la photo. Comme pour les bouquins des éditions Bazaar&co (une page sur deux en n&b), certainement une volonté purement économique de réduire les coûts de fabrication.
Le livre est quand même à 27 euros, comparé aux 32 du Cinéma bis. Cela reste du bon rapport quantité – prix pour une telle compilation.
Pour le fond je passe la main pour le moment.
En tout cas ce genre de bouquins et leur diffusion permettent pour une fois à l’entourage des bissophiles de savoir quoi offrir au mouton noir de la famille !!!
il y a la caution éditoriale de Lucas Barbo donc ça peut vouloir le coup mais maintenant avec le net et des vieux fanzines on peut déjà avoir un bon aperçu des "500" films chroniqués... si déjà il y a tous les Bava, les Fulci, les Argento, les Romero, etc... on doit bien déjà arriver à 1/5 du bouquin archiconnus... mais pour quelqu'un qui découvre le monde du bis (et je l'envie ) c'est sûrement un bon achat ... sur amazon il est en occas... à 18 € + port...
Igor voulait surement dire Lucas Balbo
Il ne faut pas oublier l'érudition de Laurent Aknin, peut-être moins "connu", mais à l'origine de travail sur des filmos impressionnant (Gordon Mitchell, Jack Palance...).
Pour preuve, le boulot sur Eurociné, c'est lui!
Juste pour dire que le bouquin paru auparavant, "Cinema Bis", contient pas mal de maladresses au niveau de l'ecriture voire d'erreurs hallucinantes qui laissent penser que l'auteur parle de films qu'il n'a simplement pas vu. Il qualifie ainsi "L'eventreur de New York" de "giallo tres loin des debordements gores precedents" [dans l'oeuvre de Fulci], pour donner une idee... Donc bon je crois que je vais faire l'impasse sur ce livre.
Jarlow a écrit :Juste pour dire que le bouquin paru auparavant, "Cinema Bis", contient pas mal de maladresses au niveau de l'ecriture voire d'erreurs hallucinantes qui laissent penser que l'auteur parle de films qu'il n'a simplement pas vu. Il qualifie ainsi "L'eventreur de New York" de "giallo tres loin des debordements gores precedents" [dans l'oeuvre de Fulci], pour donner une idee... Donc bon je crois que je vais faire l'impasse sur ce livre.
Pour "L'éventreur de New-York", c'est presque vrai. Franchement, les meurtres sont violents, glauques et saignants mais on voit pas grand chose comparé aux scènes chocs de La paura ou L'enfer des zombies. Je trouve Maniac plus gore que ce destripador de Nueva York.
Sinon, a-t-on des retours sur le bouquin ? Il vaut le coup ? On apprend des choses ?
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.
J'ai trouvé que c'était un bon bouquin, en tout cas je le conseille.
Evidemment tout n'est pas référencé, ce qui me semble impossible d'ailleurs, mais l'essentiel est là.
Pour moi c'est un bon rappel sur le genre. Pas la bible ultime, mais un bon panorama de ce qui s'est fait de plus marquant.
Concernant la remarque sur "L'éventreur de New York", je considère que ce n'est pas une hérésie de le classer dans les giallo. C'est même, je pense, le cas.
Pour le côté gore, effectivement on peut trouver la remarque un peu cavalière. j'aurais dit à la place qu'on ne retrouve pas l'ambiance macabre des précédents Fulci...