Trop cool ! C'est le grand frère de Un cri dans l'océan.Fatalis rex a écrit :5 mn du film sont en ligne : SFX honteux et dialogues merdiques sont aux rendez-vous.
http://www.wat.tv/video/gi-joe-reveil-c ... kngg_.html
GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
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Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Du même avis que Machet et le Dragon Ball le Blockbuster de ce summer 2009 et je dis Banco, j'attends un sursaut de Sommers depuis Deep Rising (faudrait vraiment sortir une édition définitive et qui tue la mort en HD de se merveilleux film) il la jamais fait mieux. Les momies sont correcte mais bon c'est du sous-indiana Jones, Van Helsing un crossover de pratiquement tous le bestiaire de la Universal plutôt que le sois disant revival attendu...
Donc clairement pour moi GI JOE est le film de la dernier chance, celui qui devrais atomiser la concurrence de cette été minable en film d'action fantastique (Transformers 2, T4...), ridiculiser tous ces nombreux films de super héros sorti par vague de 10, prouver définitivement que Michael Bay est atteint de la maladie de parkinson, que le cinéma de Tarantino c'est bavard et qu'il ne mène a rien finalement
là sa l'air d'être bourrin et directe dans ta gueule, encore un titre qui va faire remonter les actions Hasbro en bourse

Donc clairement pour moi GI JOE est le film de la dernier chance, celui qui devrais atomiser la concurrence de cette été minable en film d'action fantastique (Transformers 2, T4...), ridiculiser tous ces nombreux films de super héros sorti par vague de 10, prouver définitivement que Michael Bay est atteint de la maladie de parkinson, que le cinéma de Tarantino c'est bavard et qu'il ne mène a rien finalement




Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

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Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Je veux pas avoir l'air de défendre Sommers à tout prix (même si...) mais concernant la problématique du scénario "pas finalisé", je dirais que j'ai vu quantité de films où la version définitive du scénario avait été tournée et ça n'empêchait pas ces films d'être des grosses bouses, certains films empirant à force de réécriture intempestive. Qui plus outre, il doit plutôt s'agir d'une réécriture de certains passages non-achevée plutôt qu'une nouvelle version complète du script qui n'en n'était pas à sa première réécriture. Une réécriture en cours de tournage est également envisageable même si compliquée par la présence de nombreuses scènes d'action qui doivent être préparées bien en amont. Peut-être était-ce un mal pour un bien. On verra ça à la sortie du film.
Les critiques seront forcément mauvaises de toute façon, vu qu'ils détestent ce genre de pratiques.
Je vous propose donc de découvrir celle de cette grosse frisouille d'Harry Knowles, collector puisqu'elle est positive:
http://www.aintitcool.com/node/41748
Moi le truc qui me pose problème, c'est la bo du film distribuée par Varèse Sarabande qui semble avoir la moitié des pistes compressées et donc une qualité sonore qui sans être catastrophique n'en est pas moins honteuse et loin d'être optimale ! Et apparemment, Varèse n'est pas connu pour corriger ses erreurs...
Les critiques seront forcément mauvaises de toute façon, vu qu'ils détestent ce genre de pratiques.
Je vous propose donc de découvrir celle de cette grosse frisouille d'Harry Knowles, collector puisqu'elle est positive:
http://www.aintitcool.com/node/41748
Moi le truc qui me pose problème, c'est la bo du film distribuée par Varèse Sarabande qui semble avoir la moitié des pistes compressées et donc une qualité sonore qui sans être catastrophique n'en est pas moins honteuse et loin d'être optimale ! Et apparemment, Varèse n'est pas connu pour corriger ses erreurs...
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Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Un scénario dans "GI Joe", mon dieu j'espère bien que non !
Enfin, disons que niveau matériau d'origine, difficile de faire plus basique, ça ressemble à n'importe quel Nu Image guerrier !
D'ailleurs, quand j'y pense, l'adaptation ciné de "Street Fighter", avec ses intrigues alambiquées alors que le jeu de base se rapprochant énormément de "Blood sport" (Il en était d'ailleurs probablement directement inspiré) se raprochait pas mal de se qu'aurait pu donner une adapation de GI Joe à l'époque (Même si en l'occurrence, le film en question était completement naze !
)
Pour le film de Sommers, la seule chose que j'espère (En ddehors que ça pète de partout !), c'est que tout en restant un film "cool", celui ci ne verse pas trop dans la gaudriole !

Enfin, disons que niveau matériau d'origine, difficile de faire plus basique, ça ressemble à n'importe quel Nu Image guerrier !
D'ailleurs, quand j'y pense, l'adaptation ciné de "Street Fighter", avec ses intrigues alambiquées alors que le jeu de base se rapprochant énormément de "Blood sport" (Il en était d'ailleurs probablement directement inspiré) se raprochait pas mal de se qu'aurait pu donner une adapation de GI Joe à l'époque (Même si en l'occurrence, le film en question était completement naze !

Pour le film de Sommers, la seule chose que j'espère (En ddehors que ça pète de partout !), c'est que tout en restant un film "cool", celui ci ne verse pas trop dans la gaudriole !
Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Le contraire alors parce que dans notre réalité où le temps s'écoule de manière linéaire, c'est difficilement concevable !Dragonball a écrit : le jeu de base se rapprochant énormément de "Blood sport" (Il en était d'ailleurs probablement directement inspiré)

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Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
A ce moment-là, STREET FIGTHER, dans son concept (assez mince il faut bien le dire), s'inspire plutôt du BAGARREUR avec Charles Bronson, ou de son quasi-remake, pour rester dans le genre vandamien : FULL CONTACT.
Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
LE BAGARREUR, je ne vois pas bien le rapport avec STREET FIGHTER mais FULL CONTACT, comme BLOODSPORT, c'est pas possible ! Je crois que vous sous-estimez l'âge de Street Fighter, le jeu vidéo. En fait, la plupart d'entre vous ne doivent connaître en réalité que Street Fighter 2 ce qui vous induit en erreur.Fatalis rex a écrit :A ce moment-là, STREET FIGTHER, dans son concept (assez mince il faut bien le dire), s'inspire plutôt du BAGARREUR avec Charles Bronson, ou de son quasi-remake, pour rester dans le genre vandamien : FULL CONTACT.
Enfin bon, tout cela n'a vraiment rien à avoir avec GI JOE.
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Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Dans le bagarreur les mecs sont quand même assez sobre il me semble. Idem pour Full Contact ou à part le dernier "boss" qui a une bonne tronche de psycho, les autres combattants sont assez classique. Dans "Bloodsport", les combattants sont beaucoup plus haut er couleurs.
Après, c'est vrai que "Bloodsport" est arrivé après "Street Figther 2". Mais bon, avant "Street Fighter 2", il y avait .... Street Figther 1 !
bon, ce ne sont que des spéculations mais je vois un peu le truc comme "Résident Evil" qui s'inspirait de Zombies et qui à par la suite été lui même adapté au cinéma, ce qui est assez marrant au final.
A quand une adapation des Residents Evil en .... jeux vidéo ?

Après, c'est vrai que "Bloodsport" est arrivé après "Street Figther 2". Mais bon, avant "Street Fighter 2", il y avait .... Street Figther 1 !

bon, ce ne sont que des spéculations mais je vois un peu le truc comme "Résident Evil" qui s'inspirait de Zombies et qui à par la suite été lui même adapté au cinéma, ce qui est assez marrant au final.
A quand une adapation des Residents Evil en .... jeux vidéo ?


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Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Alors là, mon ami, je peux te sortir la pub du premier STREET FIGHTER en double page dans un magazine que j'ai acheté de mes propres mains, en personne personnellement, et qui date de juillet 1988. Il n'y a qu'un seul personnage jouable, qui participe à des bagarres de rue, d'où le titre, dans une sorte de championnat clandestin, comme Charles Bronson dans LE BAGARREUR (et comme FULL CONTACT, que je citais pour situer, car sûrement plus de personnes ont vu FULL CONTACT que LE BAGARREUR).
Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
C'est une machine d'arcade Street Fighter, il a été adapté ensuite pour qu'on puisse y jouer sur les consoles et ordinateurs mais à l'origine, tu foutais ta pièce de cinq balles dans la fente. Et il n'y avait pas qu'un seul personnage jouable puisqu'on pouvait y jouer à deux joueurs. Le concept était déjà celui d'un tournoi et on affrontait déjà certains des ennemis de SF2, néanmoins, l'innovation de Street Fighter 2, ce fut effectivement de proposer aux joueurs de choisir tout un panel de combattants là où le jeu original ne donnait la possibilité que de jouer avec deux persos contre les adversaires. Ce jeu est antérieur à BLOODSPORT et FULL CONTACT.
LE BAGARREUR, c'est du combat clandestin mais on reste au niveau de la boxe. Y'a pas de personnages délirants, l'aspect arts martiaux, etc... Sinon, CHARLOT BOXEUR, c'est aussi l'ancêtre de MORTAL KOMBAT.
LE BAGARREUR, c'est du combat clandestin mais on reste au niveau de la boxe. Y'a pas de personnages délirants, l'aspect arts martiaux, etc... Sinon, CHARLOT BOXEUR, c'est aussi l'ancêtre de MORTAL KOMBAT.

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Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Mais c'est que t'es vraiment vieux, toi en fait
Moi, je suis resté à l'adaptation sur les ordis de l'époque (Amstrad & cie), avec un seul joueur. On jouait avec Ryu, et on affrontait un seul perso présent dans SF2, Saga, qui était alors le dernier boss (devenu l'avant dernier boss dans SF2 : normal, il a perdu dans le 1).
Je le sais qu'il est antérieur à FULL CONTACT, puisque je citais ce film uniquement parce que c'est quasiment le remake du BAGARREUR qui, lui, est antérieur au jeu.
Enfin bon : GI JOE, donc

Je le sais qu'il est antérieur à FULL CONTACT, puisque je citais ce film uniquement parce que c'est quasiment le remake du BAGARREUR qui, lui, est antérieur au jeu.
Enfin bon : GI JOE, donc

Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Les premières critiques publiées sur le net sont plutôt bonnes, comme de toute façon j'ai pas envie de me taper TF2 ou Harry Potter (déjà vu le Barker), reste plus que celui-là....
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Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
selon le LA TImes, les avp sont tournées vers les militaires américains dont une base US Army du maryland avec 1 000 personnes (des militaires et leur famille) invitées pour l'occasion. ce qui ressemble un peu à la campagne menée par la Fox pour Behind Enemy Lines. La publicité achetée par la Paramount colle aussi aux concerts de Kid Rock et Lynyrd Skynyrd ainsi qu'aux Country Music Awards.
Le PDG de Paramount nindique clairement à ce propos que "Our starting point for this movie is not Hollywood and Manhattan but rather mid-America," et la publicité aller dans ce sens là avec emphase sur le contexte du GI Joe.. Par contre, toute l'emphase militaire pro-américaine a été presque éludée (en tous cas gommée) pour la publicité hors USA.
Stephen Sommers indiquant que :
"this is not a George Bush movie -- it's an Obama world," "Right from the writing stage we said to ourselves, this can't be about beefy guys on steroids who all met each other in the Vietnam War, but an elite organization that's made up of the best of the best from around the world."
Ceci dit, le budget naviguant entre 150 et 175 millions de $, la Paramount a délaissé les médias habituels pour axer sa campagne sur des cibles plus choisies, comme sur une 60aine de bases militaires US, avec des concours nommés"hometown hero" ou chaque participant doit écrire une histoire de héros local afin de participer à la première du film.
"Based on pre-release audience polling, the PG-13-rated "G.I. Joe" is already exciting male moviegoers. Two executives at rival studios agreed that the film will open to at least $50 million at the box office in the U.S. and Canada and could go higher."
Le PDG de Paramount nindique clairement à ce propos que "Our starting point for this movie is not Hollywood and Manhattan but rather mid-America," et la publicité aller dans ce sens là avec emphase sur le contexte du GI Joe.. Par contre, toute l'emphase militaire pro-américaine a été presque éludée (en tous cas gommée) pour la publicité hors USA.
Stephen Sommers indiquant que :
"this is not a George Bush movie -- it's an Obama world," "Right from the writing stage we said to ourselves, this can't be about beefy guys on steroids who all met each other in the Vietnam War, but an elite organization that's made up of the best of the best from around the world."
Ceci dit, le budget naviguant entre 150 et 175 millions de $, la Paramount a délaissé les médias habituels pour axer sa campagne sur des cibles plus choisies, comme sur une 60aine de bases militaires US, avec des concours nommés"hometown hero" ou chaque participant doit écrire une histoire de héros local afin de participer à la première du film.
"Based on pre-release audience polling, the PG-13-rated "G.I. Joe" is already exciting male moviegoers. Two executives at rival studios agreed that the film will open to at least $50 million at the box office in the U.S. and Canada and could go higher."
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Euh...La je vois quand meme un feroce contrario...C'est un film "Obama" (donc "classe" car pas "Bush"), et les avant-premieres sont toutes destinees a des "rednecks" (la "campagne" car pas la "ville") ou au personnel de bases militaires...
C'est peut-etre moi, mais je flaire comme un vent de panique chez les producteurs et la section marketing...
Pour moi, le meilleur Sommers restera Deep Rising, un film c.. et jouissif. G.I.J. a juste l'air c..Dommage, enfin, il reste toujours l'attente de l'Agence Tous Risques en version grand-ecran.

C'est peut-etre moi, mais je flaire comme un vent de panique chez les producteurs et la section marketing...

Pour moi, le meilleur Sommers restera Deep Rising, un film c.. et jouissif. G.I.J. a juste l'air c..Dommage, enfin, il reste toujours l'attente de l'Agence Tous Risques en version grand-ecran.



En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: GI Joe - 2009 - Stephen Sommers !!
Après le semi-échec de "Van Helsing", le réalisateur Stephen Sommers prend des vacances bien méritées. Comme la plupart des réalisateurs ayant passé deux ans de leur vie sur un blockbuster, il clame à qui veut l'entendre et avec un peu de malice, que son prochain film serait une comédie romantique à petit budget mettant en scène un couple dans un appartement. Un réel projet dont il n'est ensuite devenu que producteur jusqu'à ce qu'on n'en entende plus parler.
Une fois la période de décompression passée, il navigue entre un remake du "Choc des Mondes" pour Spielberg et celui de "Flash Gordon". De son côté, il essaye de monter un projet personnel, melting-pot de mythologie grecque à la "Jason et les Argonautes" en collaboration avec Mike "Cliffhanger" France dont il partage le goût pour les scènes d'action bigger-than-life (imaginez Stallone au milieu de blocs de glaciers en mouvement... trop cher pour l'époque !).
Finalement, c'est sur "G.I. Joe" qu'il jette son dévolu après avoir réfusé le projet par deux fois. Faire un film à partir d'une figurine de soldat, ça ne l'intéresse pas. Son assistant et son agent s'empressent de lui faire connaitre la mythologie de G.I. Joe au travers des comic-books et Sommers voit là l'occasion de remettre un pied dans le cinéma fantastique, de concrétiser des idées qui lui trottent dans la tête depuis des années (la combi accélératrice au centre d'un scénar jamais finalisé) et de rendre hommage à "Opération Tonnerre" (la séquence sous-marine, le second couteau "freaks"), soit le James Bond ayant donné naissance au blockbuster d'action moderne.
La production travaille sur deux scénarios en même temps quand Sommers monte à bord du projet. Mais dès son arrivée, il fait fi des versions proposées, trop proches de films de guerre "classiques" alors que la thématique fantastique abordée à travers l'utilisation de technologie futuriste permet toutes les excentricités dont Sommers raffole. Et puis cette unité cosmopolite a dû titiller la fibre universaliste du réalisateur (cf la scène dans "Van Helsing" où toutes les religions travaillent ensemble, deux ans après les attentats des tours jumelles, rappelons-le).
Au terme d'une production ne suscitant pas l'enthousiasme (Sommers a sa casserole "Van Helsing"; ainsi, les fans les plus modérés et délicats craignent de se faire violer leur enfance sans vaseline), les images sont diffusées au compte-goutte et un teaser/trailer à la masse tarde à pointer le bout de son nez (sfx à finaliser ?) à quelques mois de la sortie (bravo l'équipe marketing en mousse !).
Pire, la production ne projette le film qu'à des critiques triés sur le volet, ce qui n'est jamais bon signe et jamais une bonne chose à faire de toute façon. Surtout après les rumeurs de renvoi du réalisateur après une projection-test catastrophique. Sommers tord le cou à cette rumeur en rappelant qu'il a eu le final cut comme son contrat l'exige et par conséquent qu'on ne pouvait pas le virer (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait jamais eu d'embrouilles avec la production ceci dit).
Bref, les bonnes critiques commencent à pululer au grand étonnement de tout le monde, faisant du film LE vrai blockbuster de l'été. Alors qu'en est-il exactement ?
Le métrage commence sur une séquence étonnante au Moyen-Âge, à se demander si on ne s'est pas trompé de salle, jusqu'à l'évocation de conflit d'intêret (?) dans une vente d'armes de guerre, dont on se doute qu'elle trouvera un écho dans notre présent. A noter la présence sympathique de Jacques Frantz qui se double lui-même pour l'occasion (au début je me disais "tiens, il ressemble vachement à l'acteur qu'il double !"
)
A partir de cette introduction plutôt calme, c'est de l'action quasi-non-stop qui vous attend. Trop ? Pourquoi trop ? Reproche-t-on à une comédie trop de gags ? A un film d'horreur trop d'horreur ? A un thriller trop de suspens ? Quand Sommers promet, Sommers fait. Dans ce cas-ci, de l'action pendant deux heures. Efficace, instantanément jouissif. Si j'étais pigiste chez Mad Movies, je rajouterais "viscéral". Et pour faire plaisir aux copains de Zonebis, je rajouterais "généreux".
Sommers est sûrement le seul à maîtriser l'équilibre délicat du développement minimal nécessaire de l'intrigue (ici un McGuffin trimballé d'un camp à un autre) afin de développer une action maximale.
On notera que même le développement des personnages se fait dans l'action (depuis quand c'est un défaut ?), soit par des flashbacks... de séquences de combats (!), soit par des idées visuelles qui flattent la pupille (les hologrammes, la salle de sport, ou tout simplement une conversation en marchant donnent du mouvement à une scène, d'où cette impression constante d'action). Le parcours de notre héros (interprété par l'acteur le plus fadasse du film, dommage) prend alors une ampleur plus émouvante (la demande en mariage, j'y ai crû !) et plus personnelle. La rivalité entre les deux ninjas est également explicitée. Là encore avec peu, Sommers parvient à donner un peu plus de consistance au combat final.
Ce "Commando" du troisième millénaire malgré sa relative longue durée (le Schwarzy ne durait qu'1h20) et une violence graphique modeste (PG-13 oblige malgré des maquillages "sympathiques" à la fin), n'ennuie jamais grâce à des scènes d'action spectaculaires, une inventivité technologique de tous les instants et une absence de blabla inutile (à défaut de punchlines qui tuent). Le "Poil de Carotte commence à me courir" m'a bien fait sourire néanmoins. On regrettera juste des dialogues et flashbacks parfois trop explicatifs voir facultatifs.
Les effets spéciaux passent beaucoup mieux sur grand écran (projection numérique) que compressés en flash, les doublures numériques sont mieux intégrées, surtout dans la séquence parisienne. La seule véritable faute de goût est ce premier plan entièrement en 3D sur le "pit" en plein désert égyptien manquant singulièrement de photo-réalisme. ça la fout mal venant du réalisateur des deux "Momies". ça devait pas coûter bien plus cher d'amener une seconde équipe filmer quelques plans d'ensemble sur place... Le masque du Commander est aussi limite que celui du Bouffon Vert dans le "Spider-Man" de Sam Raimi. ça passe mais de justesse !
Par contre, du point de vue de l'intensité de l'action, dès la première demi-heure on a l'impression d'assister au climax (la Sommers touch) de n'importe quel autre film d'action lambda (les foreuses !!!!!). Aucune progression dramatique certes, mais qu'est-ce que c'est fun !!! La séquence parisienne au milieu du film, tout simplement énorme, est pourtant pulvérisée par celle du troisième acte, hallucinante scène sous-marine à la Star Wars avec ses gros vaisseaux, ses lasers, ses combats d'arts martiaux et le sauvetage de la princesse (pour le coup baronne) en montage parallèle avant que tout ne finisse par exploser !!!
Les accessoires et les engins utilisés par les G.I. Joe toutes les 30 secondes donnent la banane tant ils sont "funs" jusqu'à l'improbable, mais qu'importe, on se voit à nouveau à 10 ans en train de jouer avec ses figurines ! Les méchants usent aussi des progrès de la science à des fins plus tragiques mais tout autant divertissantes !
La musique de Silvestri est à l'avenant comme on peut l'imaginer, plus axée action qu'aventure, moins lyrique que celle de "La Momie 2" ou "Van Helsing", avec une présence accrue de motifs plutôt que de thèmes sur la majeure partie du métrage, genèse oblige. Malheureusement, elle est souvent couverte par les effets sonores alors que Sommers jusque là apportait un soin tout particulier à la mettre systématiquement en valeur. La première arrivée dans le "pit" est symptômatique à un point tel que s'ils n'avaient pas mis de musique, on aurait pas entendu la différence ! La chanson du générique de fin, diffusée en boucle sur fun radio est complètement hors-propos. J'ai même crû que dans mon cinéma, ils avaient coupé le son pour mettre la radio !
Reconnaissons que le casting féminin constitue un atout supplémentaire dans le plaisir éprouvé à la vision du film. Sienna Miller n'a jamais été aussi attirante qu'en brune (raaah, cette première arrivée résolument iconique ! C'est pas du McT mais ça fait son petit effet !) et Rachel Nichols (vive les tapis roulants !) est amusante dans son rôle de botteuse de cul maquillée en toutes circonstances. Pour les amateurs (et Dieu sait qu'ils ne sont pas nombreux !), le doublage français leur rend bien justice avec une voix légérement cassée pour Miller, rendant bien son côté "sexy bitch" et celle d'Alexandra Garijo pour Nichols.
Le doublage du savant fou par la voix française de Fry dans "Futurama" (il prend pas la même voix de débile non plus hein) peut paraître incongru pour qui ne sait pas qui se cache sous le masque. J'étais persuadé depuis les premiers clichés qu'il s'agissait de Robert Carlyle, je sais pas pourquoi !
Le caméo de Fraser est sympathique et les apparitions de deux-trois vieilles connaissances de Sommers (dont Arnold Vosloo) donne l'impression que le film a été fait dans un bon esprit, résolument communicatif.
Le terme de "ride" aurait pu être inventé pour ce film. Et comme j'ai évité de manger avant, je n'ai pas eu la nausée mais la banane pendant deux heures. Sorti du manège qui nous promet clairement une suite (le plan final est propice à tous les fantasmes), les plus fragiles diront stop. Moi je dis, encore !
Presqueunidéaldeblockbustermaislasuiteviendraréparerçadébarasséedesoripauxdetoutfilm d'introductiondepersonnagesetd'univers/6.
Une fois la période de décompression passée, il navigue entre un remake du "Choc des Mondes" pour Spielberg et celui de "Flash Gordon". De son côté, il essaye de monter un projet personnel, melting-pot de mythologie grecque à la "Jason et les Argonautes" en collaboration avec Mike "Cliffhanger" France dont il partage le goût pour les scènes d'action bigger-than-life (imaginez Stallone au milieu de blocs de glaciers en mouvement... trop cher pour l'époque !).
Finalement, c'est sur "G.I. Joe" qu'il jette son dévolu après avoir réfusé le projet par deux fois. Faire un film à partir d'une figurine de soldat, ça ne l'intéresse pas. Son assistant et son agent s'empressent de lui faire connaitre la mythologie de G.I. Joe au travers des comic-books et Sommers voit là l'occasion de remettre un pied dans le cinéma fantastique, de concrétiser des idées qui lui trottent dans la tête depuis des années (la combi accélératrice au centre d'un scénar jamais finalisé) et de rendre hommage à "Opération Tonnerre" (la séquence sous-marine, le second couteau "freaks"), soit le James Bond ayant donné naissance au blockbuster d'action moderne.
La production travaille sur deux scénarios en même temps quand Sommers monte à bord du projet. Mais dès son arrivée, il fait fi des versions proposées, trop proches de films de guerre "classiques" alors que la thématique fantastique abordée à travers l'utilisation de technologie futuriste permet toutes les excentricités dont Sommers raffole. Et puis cette unité cosmopolite a dû titiller la fibre universaliste du réalisateur (cf la scène dans "Van Helsing" où toutes les religions travaillent ensemble, deux ans après les attentats des tours jumelles, rappelons-le).
Au terme d'une production ne suscitant pas l'enthousiasme (Sommers a sa casserole "Van Helsing"; ainsi, les fans les plus modérés et délicats craignent de se faire violer leur enfance sans vaseline), les images sont diffusées au compte-goutte et un teaser/trailer à la masse tarde à pointer le bout de son nez (sfx à finaliser ?) à quelques mois de la sortie (bravo l'équipe marketing en mousse !).
Pire, la production ne projette le film qu'à des critiques triés sur le volet, ce qui n'est jamais bon signe et jamais une bonne chose à faire de toute façon. Surtout après les rumeurs de renvoi du réalisateur après une projection-test catastrophique. Sommers tord le cou à cette rumeur en rappelant qu'il a eu le final cut comme son contrat l'exige et par conséquent qu'on ne pouvait pas le virer (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait jamais eu d'embrouilles avec la production ceci dit).
Bref, les bonnes critiques commencent à pululer au grand étonnement de tout le monde, faisant du film LE vrai blockbuster de l'été. Alors qu'en est-il exactement ?
Le métrage commence sur une séquence étonnante au Moyen-Âge, à se demander si on ne s'est pas trompé de salle, jusqu'à l'évocation de conflit d'intêret (?) dans une vente d'armes de guerre, dont on se doute qu'elle trouvera un écho dans notre présent. A noter la présence sympathique de Jacques Frantz qui se double lui-même pour l'occasion (au début je me disais "tiens, il ressemble vachement à l'acteur qu'il double !"


A partir de cette introduction plutôt calme, c'est de l'action quasi-non-stop qui vous attend. Trop ? Pourquoi trop ? Reproche-t-on à une comédie trop de gags ? A un film d'horreur trop d'horreur ? A un thriller trop de suspens ? Quand Sommers promet, Sommers fait. Dans ce cas-ci, de l'action pendant deux heures. Efficace, instantanément jouissif. Si j'étais pigiste chez Mad Movies, je rajouterais "viscéral". Et pour faire plaisir aux copains de Zonebis, je rajouterais "généreux".
Sommers est sûrement le seul à maîtriser l'équilibre délicat du développement minimal nécessaire de l'intrigue (ici un McGuffin trimballé d'un camp à un autre) afin de développer une action maximale.
On notera que même le développement des personnages se fait dans l'action (depuis quand c'est un défaut ?), soit par des flashbacks... de séquences de combats (!), soit par des idées visuelles qui flattent la pupille (les hologrammes, la salle de sport, ou tout simplement une conversation en marchant donnent du mouvement à une scène, d'où cette impression constante d'action). Le parcours de notre héros (interprété par l'acteur le plus fadasse du film, dommage) prend alors une ampleur plus émouvante (la demande en mariage, j'y ai crû !) et plus personnelle. La rivalité entre les deux ninjas est également explicitée. Là encore avec peu, Sommers parvient à donner un peu plus de consistance au combat final.
Ce "Commando" du troisième millénaire malgré sa relative longue durée (le Schwarzy ne durait qu'1h20) et une violence graphique modeste (PG-13 oblige malgré des maquillages "sympathiques" à la fin), n'ennuie jamais grâce à des scènes d'action spectaculaires, une inventivité technologique de tous les instants et une absence de blabla inutile (à défaut de punchlines qui tuent). Le "Poil de Carotte commence à me courir" m'a bien fait sourire néanmoins. On regrettera juste des dialogues et flashbacks parfois trop explicatifs voir facultatifs.
Les effets spéciaux passent beaucoup mieux sur grand écran (projection numérique) que compressés en flash, les doublures numériques sont mieux intégrées, surtout dans la séquence parisienne. La seule véritable faute de goût est ce premier plan entièrement en 3D sur le "pit" en plein désert égyptien manquant singulièrement de photo-réalisme. ça la fout mal venant du réalisateur des deux "Momies". ça devait pas coûter bien plus cher d'amener une seconde équipe filmer quelques plans d'ensemble sur place... Le masque du Commander est aussi limite que celui du Bouffon Vert dans le "Spider-Man" de Sam Raimi. ça passe mais de justesse !
Par contre, du point de vue de l'intensité de l'action, dès la première demi-heure on a l'impression d'assister au climax (la Sommers touch) de n'importe quel autre film d'action lambda (les foreuses !!!!!). Aucune progression dramatique certes, mais qu'est-ce que c'est fun !!! La séquence parisienne au milieu du film, tout simplement énorme, est pourtant pulvérisée par celle du troisième acte, hallucinante scène sous-marine à la Star Wars avec ses gros vaisseaux, ses lasers, ses combats d'arts martiaux et le sauvetage de la princesse (pour le coup baronne) en montage parallèle avant que tout ne finisse par exploser !!!
Les accessoires et les engins utilisés par les G.I. Joe toutes les 30 secondes donnent la banane tant ils sont "funs" jusqu'à l'improbable, mais qu'importe, on se voit à nouveau à 10 ans en train de jouer avec ses figurines ! Les méchants usent aussi des progrès de la science à des fins plus tragiques mais tout autant divertissantes !
La musique de Silvestri est à l'avenant comme on peut l'imaginer, plus axée action qu'aventure, moins lyrique que celle de "La Momie 2" ou "Van Helsing", avec une présence accrue de motifs plutôt que de thèmes sur la majeure partie du métrage, genèse oblige. Malheureusement, elle est souvent couverte par les effets sonores alors que Sommers jusque là apportait un soin tout particulier à la mettre systématiquement en valeur. La première arrivée dans le "pit" est symptômatique à un point tel que s'ils n'avaient pas mis de musique, on aurait pas entendu la différence ! La chanson du générique de fin, diffusée en boucle sur fun radio est complètement hors-propos. J'ai même crû que dans mon cinéma, ils avaient coupé le son pour mettre la radio !
Reconnaissons que le casting féminin constitue un atout supplémentaire dans le plaisir éprouvé à la vision du film. Sienna Miller n'a jamais été aussi attirante qu'en brune (raaah, cette première arrivée résolument iconique ! C'est pas du McT mais ça fait son petit effet !) et Rachel Nichols (vive les tapis roulants !) est amusante dans son rôle de botteuse de cul maquillée en toutes circonstances. Pour les amateurs (et Dieu sait qu'ils ne sont pas nombreux !), le doublage français leur rend bien justice avec une voix légérement cassée pour Miller, rendant bien son côté "sexy bitch" et celle d'Alexandra Garijo pour Nichols.
Le doublage du savant fou par la voix française de Fry dans "Futurama" (il prend pas la même voix de débile non plus hein) peut paraître incongru pour qui ne sait pas qui se cache sous le masque. J'étais persuadé depuis les premiers clichés qu'il s'agissait de Robert Carlyle, je sais pas pourquoi !
Le caméo de Fraser est sympathique et les apparitions de deux-trois vieilles connaissances de Sommers (dont Arnold Vosloo) donne l'impression que le film a été fait dans un bon esprit, résolument communicatif.
Le terme de "ride" aurait pu être inventé pour ce film. Et comme j'ai évité de manger avant, je n'ai pas eu la nausée mais la banane pendant deux heures. Sorti du manège qui nous promet clairement une suite (le plan final est propice à tous les fantasmes), les plus fragiles diront stop. Moi je dis, encore !
Presqueunidéaldeblockbustermaislasuiteviendraréparerçadébarasséedesoripauxdetoutfilm d'introductiondepersonnagesetd'univers/6.