
Méga-production Warner de 1966, tournée en 70mm et destinée à être projetée dans les salles cinérama, "Grand Prix" met en scène l'univers - exotique pour les américains - des courses de formule 1 en Europe. Les scènes de course sont effectuées sur des vrais circuits, co-réalisés par Frankenheimer et Saul Bass. On a droit à des effets de split screen souvent gratuits, mais néanmoins très innovants pour l'époque. Réunissant des vedettes internationales (Yves Montand, James Garner, Eva Marie Saint, Toshiro Mifune, Françoise Hardy - qui joue comme une patate, ...), "Grand Prix" vaut surtout pour ses impressionnantes séquences de courses, filmées de façon quasi-documentaire dans un 70mm éblouissant et très impressionnant. Aucune séquence n'use de gadgets suspects du genre accélération de l'image pour faire passer la pilule. Les séquences de Monaco et de Monza sont réellement très spectaculaires...
Mais entre les scènes de course, c'est moins la joie. Romances de vieux playboys, clichés grossiers (le frère d'un pilote mort dans un accident qui est psychologiquement en compétition avec celui-ci, champion qui doute, dure loi du sport, etc...)... On patauge vraiment dans les banalités les plus éhontées, sans jamais avoir l'impression d'apprendre quoi que ce soit de pertinent ou de nouveau sur le sujet abordé. On a peine à croire que Frankenheimer nous offrait la même année un chef d'oeuvre comme "Opération diabolique" ! Somme toute une production commerciale avec ses moments spectaculaires, mais sans grande surprise...
Vu sur le hddvd warner. Il s'agit à nouveau d'un titre publié pour démontrer que les titres catalogues avaient autant, si ce n'est plus, à gagner avec la HD qu'un film récent. Le résultat est un chouia en deça de "2001" (référence ultime en terme de transfert HD !), la faute à quelques petites saletés et irrégularités pas corrigées. Mais la définition n'en est pas moins très, très impressionnante. Les scènes de course sont vraiment

