Vraiment pas envie de parler de ce machin. Mais bon, si on veut que notre cher site traite exhaustivement des films de sf …
Alors qu’une éruption solaire menace notre terre, quelques savants archéologues et une obscure organisation internationale se disputent de mystérieuses coquilles minérales. Léguées par une civilisation antérieure à la nôtre, celles-ci seraient susceptibles d’apprivoiser l’énergie destructrice provoquée par la catastrophe imminente.
Un truc qui semble avoir 20 ans de retard, dont les seuls apports au goût du jour sont l’utilisation d’internet, l’utilisation de CGI bien visibles et le remplacement du costaud de service par une héroïne blondasse qui court partout. Sinon c’est un amoncellement de poncifs et lieux communs du pire des 80’s, du gamin insupportable qui accompagne notre aventurière, au méchant en costard blanc machouillant son cigare. En gros, la Cannon absorbée, digérée et mal régurgitée.
Pour les rebondissements, le même schéma scénaristique répété tout le long du métrage : l’héroïne se rend d’un point a à un point b, bientôt rejointe par une troupée de bidasses cagoulés de noir, s’ensuit alors, au choix, une poursuite ou une bagarre. En notant bien que la nana en a bien chié pour arriver là où le mec en costard et ses sbires la rejoignent apparemment sans aucun problème. Pour illustrer les pouvoirs que l’aventurière acquiert au passage, un peu de ce qu’on pourrait qualifier de bullet time et des transparences douteuses.
En ce qui concerne le secret des artefacts, il est dévoilé par le savant paralysé de rigueur. Secret, vous dites ? de qui se moque-t-on ? On nous répète exactement tout ce qu’on savait déjà dès la scène d’introduction du groupe intergouvernemental, images de synthèse à l’appui. Le comble du bis repetita, digne du plus lourdingue des explicatifs du blockbuster US.
Ah oui, j’avais oublié de le préciser, on n’est pas en présence d’un film américain, mais d’un film russe. Ceci expliquant peut-être cela. Comme ça voyage pas mal, on a donc droit à des localisations « exotiques », des paysages peu exploités, pas vraiment mis en valeur ceci dit. Visiblement l’équipe en présence a cherché à appliquer la recette de l’aventure sf qui dépote.
Mais en bouffant à tous les râteliers, sous une forme déjà datée, pas sûr que le but soit atteint.
Vu sur Sci-Fi (tu parles d'une exclu !), dans une vf scope. Avec voix françaises bien dans la « tradition » 80’s, on n’en sort pas.
Rock climber - Oleg Chtrom (2007)
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