Dreamcatcher : l'attrape-rêves de Lawence Kasdan (2003)
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Vu sur France 2 hier.
Spoilers
Si au début j'ai commencé à accrocher, ne sachant pas à quoi m'attendre, par la suite, j'ai été très surpris par le côté grotesque et ridicule que prenait peu à peu l'histoire pour enfin halluciner devant les toutes dernières minutes du film.
Des amis d'enfance soudés par une amitié pleine de bons grands sentiments, un handicapé qui voit l'avenir, des personnages dotés de pouvoirs surnaturels, un vaisseau extra-terrestre, des vers à crocs venus de l'espace qui parfois prennent une allure de bite géante, un chasseur d'aliens, des militaires, un peu de sang, une possession, des rots, des prouts...
Du grand n'importe quoi. Ca m'a quand même valu quelques fous rires. C'est déjà ça.
Spoilers
Si au début j'ai commencé à accrocher, ne sachant pas à quoi m'attendre, par la suite, j'ai été très surpris par le côté grotesque et ridicule que prenait peu à peu l'histoire pour enfin halluciner devant les toutes dernières minutes du film.
Des amis d'enfance soudés par une amitié pleine de bons grands sentiments, un handicapé qui voit l'avenir, des personnages dotés de pouvoirs surnaturels, un vaisseau extra-terrestre, des vers à crocs venus de l'espace qui parfois prennent une allure de bite géante, un chasseur d'aliens, des militaires, un peu de sang, une possession, des rots, des prouts...
Du grand n'importe quoi. Ca m'a quand même valu quelques fous rires. C'est déjà ça.
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Malgré le coté déblile de l'entreprise adapté encore une fois king au cinéma (donc durée limité par le médias !) mais bon Kasdan est un bon scénariste. J'avais trouvé sa correcte et y avait le pti coté gore sympatique (le gars qui retrouve dans le chiotte complétement bouffé de l'interieur
).
En + Kasdan est vraimment pas un des réalisateurs que j'apprécie à par Silverado qui était regardable sans s'endormir ZZZZ (+ regardable que Wyatt ZZZZZ Earp) son Dreamcatcher est un film qui a du rythme par rapport a tous ce qu'il a fait précedement, mais c'est au détriment de la logique
, avec Morgan Freeman en bourrin d'une armée parallèle chargée d'éliminer toute invasion ET c'est Top
!!
Avant d'acquerir ce Chef BIS d'Oeuvre faut le voir ^^

En + Kasdan est vraimment pas un des réalisateurs que j'apprécie à par Silverado qui était regardable sans s'endormir ZZZZ (+ regardable que Wyatt ZZZZZ Earp) son Dreamcatcher est un film qui a du rythme par rapport a tous ce qu'il a fait précedement, mais c'est au détriment de la logique


Avant d'acquerir ce Chef BIS d'Oeuvre faut le voir ^^
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

Snake Plisken Escape from NY
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Re: Dreamcatcher : l'attrape-rêves de Lawence Kasdan (2003)
Quatre amis qui partagent un “pouvoir” depuis qu’ils sont enfants, vont a l’occasion
d’un week-end dans un chalet entoure par la neige affronter d’etranges creatures
et le cortege d’horreurs qu’elles amenent…
Steven King, maitre inconteste des “paperbacks” et des listes de best-sellers mondiales est tel nombre de ses collegues (Grisham et autres XXXX) un habitue des adaptations multi-medias. En fait, plus que ses collegues, qui meme s’ils auront eu le bonheur d’avoir ete adaptes en series tele, telefilms, DTV ou film pour le cinema, King aura vu la plupart de ses oeuvres declinees dans la plupart des medias existants.
Ainsi, la question a se poser lorsque parait un nouveau roman de King n’est pas “si” et “comment”, mais “quand”, l’adaptation sera-t’elle effectuee.
En ce qui concerne Dreamcatcher, l’adaptation aura ete faite en 2003, deux annees apres la parution du roman.
Au meme titre que les formes de medias, le “packaging” (staff, cast et budget) seront egalement generalement a formes variables chez King. Pour certains films, les petits plats seront mis dans les grands, pour d’autres, les efforts seront plus “chiches”, mais toujours (ou presque) d’un niveau “louable” neanmoins.
Dreamcatcher, a ce titre, fait partie du haut du panier en matiere d’adaptation, en ce qui concerne le “packaging” en tout cas. Nous avons ainsi; un bon realisateur qui a fait ses preuves: Lawrence Kasdan (Silverado (1985), Body Heat (1981), mais aussi les scenaris de The Empire strikes back (1980), Raiders of the Lost Ark (1981) et Return of the Jedi (1983) ), un casting qui a deja ete oscarise (Morgan Freeman) ou Golden Globise (Damian Lewis), un budget plus qu’aise 68mio, la partie paraissait gagnee d’avance, et pourtant…
En effet, tres vite, l’amateur doit dechanter devant le triste spectacle. Triste spectacle, d’un King qui ne se reinvente pas (son histoire n’etant au final qu’un derivatif de meilleurs oeuvres telles Stand by Me (1986), The Green Mile (1999) ou It! (1990)—tous deja adapte a l’ecran).
Mais aussi triste spectacle, d’un film, qui s’il est “genereux” dans l’outrance (on se prend a penser a Street Trash(!) (1987) pour l’ascendance ou la serie des Feast(!) (2005, 2008) pour la descendance), tourne quand meme mechamment a vide, car semble utiliser ces seules scenes comme “joker” pour s’approprier l’attention du spectateur, qui sans ces scenes, risquerait quand meme de s’ennuyer ferme pendant la (longue) duree du film.
Les acteurs, quant a eux, feront ce qu’ils pourront pour surnager, entre monstres en CGs (tres laids), effects speciaux (toujours des CGs, et toujours tres laids!), et finiront par cabotiner mechamment (Freeman ne parvenant jamais donner a son personnage plus d’epaisseur que celle de ses sourcils(!), pas plus que Lweis qui, a force d’accent ridicule et grimace essaie de faire croire a sa “possession” extra-terrestre et finit par marcher plutot sur les plates-bandes de Steve Martin dans All of Me (1984)—sans etre le moins du monde aussi drole(!).
Le scenario aussi, se perdra au long de ses aleas et chemins de travers, entre le gore qui tache mechamment (pour un film de major vendu en tant que tel!), les situations convenues (car louvoyant entre X-Files, Alien(s) (1986) , Street Trash et, quand meme, La Soupe aux Choux (1981) pour le cote caca-prout-pouet-pouet au niveau duquel se situe l’”invasion”!!).
Le bestiaire du film restera le point le plus original du film, car presentant en CGs, des aliens, croisement improbables entre un etron et une saucisse munies de dents de piranha, fils batard de l’Alien de Giger et du hamburger a dents du Parasite de Band (1982).
Devant un tel salmigondis d’effects rates, de prestations dignes de la place aux Etoiles et d’une direction plutot aux abonnes absents, l’on ne peut, pour decharger le staff, que commencer a douter du materiel de base, c-a-d, le roman.
Penser que ce film, trop long, trop indigeste, peu disant, et au final peu divertissant, aurait quand meme pese 7 briques USlaisse tout simplement reveur. Doux reve d’une production Troma a deux chiffres (en millions de dollars). Les fans de la compagnie de Lloyd Kaufmann l’ont reve, Warner Bros l’a donc finance(!).
Pas recommande, ni recommendable, car allant tout simplement a l’encontre de la “philosophie” (dogma?) de toute serie Z qui se respecte (le cote “bete, fun et fauche”), car a l’arrivee, seulement “(tres) con, (tres) moche et (tres) frique”.
Dreamcatcher: 2.0 / 5
d’un week-end dans un chalet entoure par la neige affronter d’etranges creatures
et le cortege d’horreurs qu’elles amenent…
Steven King, maitre inconteste des “paperbacks” et des listes de best-sellers mondiales est tel nombre de ses collegues (Grisham et autres XXXX) un habitue des adaptations multi-medias. En fait, plus que ses collegues, qui meme s’ils auront eu le bonheur d’avoir ete adaptes en series tele, telefilms, DTV ou film pour le cinema, King aura vu la plupart de ses oeuvres declinees dans la plupart des medias existants.
Ainsi, la question a se poser lorsque parait un nouveau roman de King n’est pas “si” et “comment”, mais “quand”, l’adaptation sera-t’elle effectuee.
En ce qui concerne Dreamcatcher, l’adaptation aura ete faite en 2003, deux annees apres la parution du roman.
Au meme titre que les formes de medias, le “packaging” (staff, cast et budget) seront egalement generalement a formes variables chez King. Pour certains films, les petits plats seront mis dans les grands, pour d’autres, les efforts seront plus “chiches”, mais toujours (ou presque) d’un niveau “louable” neanmoins.
Dreamcatcher, a ce titre, fait partie du haut du panier en matiere d’adaptation, en ce qui concerne le “packaging” en tout cas. Nous avons ainsi; un bon realisateur qui a fait ses preuves: Lawrence Kasdan (Silverado (1985), Body Heat (1981), mais aussi les scenaris de The Empire strikes back (1980), Raiders of the Lost Ark (1981) et Return of the Jedi (1983) ), un casting qui a deja ete oscarise (Morgan Freeman) ou Golden Globise (Damian Lewis), un budget plus qu’aise 68mio, la partie paraissait gagnee d’avance, et pourtant…
En effet, tres vite, l’amateur doit dechanter devant le triste spectacle. Triste spectacle, d’un King qui ne se reinvente pas (son histoire n’etant au final qu’un derivatif de meilleurs oeuvres telles Stand by Me (1986), The Green Mile (1999) ou It! (1990)—tous deja adapte a l’ecran).
Mais aussi triste spectacle, d’un film, qui s’il est “genereux” dans l’outrance (on se prend a penser a Street Trash(!) (1987) pour l’ascendance ou la serie des Feast(!) (2005, 2008) pour la descendance), tourne quand meme mechamment a vide, car semble utiliser ces seules scenes comme “joker” pour s’approprier l’attention du spectateur, qui sans ces scenes, risquerait quand meme de s’ennuyer ferme pendant la (longue) duree du film.
Les acteurs, quant a eux, feront ce qu’ils pourront pour surnager, entre monstres en CGs (tres laids), effects speciaux (toujours des CGs, et toujours tres laids!), et finiront par cabotiner mechamment (Freeman ne parvenant jamais donner a son personnage plus d’epaisseur que celle de ses sourcils(!), pas plus que Lweis qui, a force d’accent ridicule et grimace essaie de faire croire a sa “possession” extra-terrestre et finit par marcher plutot sur les plates-bandes de Steve Martin dans All of Me (1984)—sans etre le moins du monde aussi drole(!).
Le scenario aussi, se perdra au long de ses aleas et chemins de travers, entre le gore qui tache mechamment (pour un film de major vendu en tant que tel!), les situations convenues (car louvoyant entre X-Files, Alien(s) (1986) , Street Trash et, quand meme, La Soupe aux Choux (1981) pour le cote caca-prout-pouet-pouet au niveau duquel se situe l’”invasion”!!).
Le bestiaire du film restera le point le plus original du film, car presentant en CGs, des aliens, croisement improbables entre un etron et une saucisse munies de dents de piranha, fils batard de l’Alien de Giger et du hamburger a dents du Parasite de Band (1982).
Devant un tel salmigondis d’effects rates, de prestations dignes de la place aux Etoiles et d’une direction plutot aux abonnes absents, l’on ne peut, pour decharger le staff, que commencer a douter du materiel de base, c-a-d, le roman.
Penser que ce film, trop long, trop indigeste, peu disant, et au final peu divertissant, aurait quand meme pese 7 briques USlaisse tout simplement reveur. Doux reve d’une production Troma a deux chiffres (en millions de dollars). Les fans de la compagnie de Lloyd Kaufmann l’ont reve, Warner Bros l’a donc finance(!).
Pas recommande, ni recommendable, car allant tout simplement a l’encontre de la “philosophie” (dogma?) de toute serie Z qui se respecte (le cote “bete, fun et fauche”), car a l’arrivee, seulement “(tres) con, (tres) moche et (tres) frique”.
Dreamcatcher: 2.0 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: Dreamcatcher : l'attrape-rêves de Lawence Kasdan (2003)
Je suis l'un des rares a bien aime ce film. Dommage que le final est expedie par rapport au long debut.
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Re: Dreamcatcher : l'attrape-rêves de Lawence Kasdan (2003)
C'etait donc toi!




En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: Dreamcatcher : l'attrape-rêves de Lawence Kasdan (2003)
ce soir sur France 3...
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Re: Dreamcatcher : l'attrape-rêves de Lawence Kasdan (2003)
méfiez vous, je crois que France 3 va faire une émission spéciale sur la tempête du week-end passé à la place du film, enfin c'est ce que j'ai lu hier sur le net !
"La vie n'est pas un combat mais une passion à défendre"
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- DeVilDead Team
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Re: Dreamcatcher : l'attrape-rêves de Lawence Kasdan (2003)
dès le 16 septembre, il sera possible de revoir le combat d'étrons géants final et cette progression très Z d'un film qui se veut pourtant sérieux.
Il sort en effet en Blu Ray chez Warner (US pour le moment), ce qui veut logiquement dire que sous peu : 1. il sortirz en France 2. dispo dans une opé à pas cher rapidement - pour les vrais fans et les plus courageux. Je lui redonnerais bien une chance en HD mais je ne veux pas l'acheter...
Il sort en effet en Blu Ray chez Warner (US pour le moment), ce qui veut logiquement dire que sous peu : 1. il sortirz en France 2. dispo dans une opé à pas cher rapidement - pour les vrais fans et les plus courageux. Je lui redonnerais bien une chance en HD mais je ne veux pas l'acheter...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Dreamcatcher : l'attrape-rêves de Lawence Kasdan (2003)
Le début était pourtant pas mal du tout : leur enfance, la virée dans la forêt sous la neige... Et puis le film bascule sans prévenir dans le ridicule, avec des acteurs grimaçants, des situations idiotes et dures à avaler (le tourbillon au bout du doigt), et ce camp militaire néo-nazi absurde. Et les sourcils ! Nul !
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne