Billy Ze Kick (1985) – Gérard Mordillat
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Billy Ze Kick (1985) – Gérard Mordillat
Chaque soir, l’inspecteur Chapeau(!) raconte a sa fille sa traque (infructueuse) du sanglant serial-killer Billy Ze Kick, dont la mauvaise habitude est de “trucquer” des femmes. Un jour cependant, tout bascule, un crime (reel celui-la) est commis. Le tueur laisse sur place trois initiales “BZK”. Billy Ze kick vient de commencer son sanglant parcours. L’inspecteur Chapeau parviendra-t’il a l’arreter, tout en gardant sa raison dans un monde de plus en plus etrange, de plus en plus “branque”…?
Souvenirs flous, mais savoureux d’un film iconoclaste, completement barre, le genre de film qui coule la carriere du realisateur, torpille celle du scenariste (tiens, c’est le meme type, il manque vraiment de bol, le mec!), fait tache sur le c.v. des acteurs, qui prefereront eviter le sujet lors d’interviews a l’avenir, et met a sec le producteur, qui devait etre “sous influence” au moment ou il a finance ce naufrage et a toutes les chances de s’etre suicide depuis. Et pourtant…
‘Ben, et pourtant, c’est un de mes films favoris! Melange improbable (et avant l’heure) entre les films a serial-killer(s) et les films ou la realite se fait “niquer” par la fiction (Last Action Hero?), le tout partant en vrille avec des acteurs qui ont pourtant l’air complices, BZK represente ce genre de films non-sensiques “frenchie”, qui a chaque tentative tombe comme une crepe du dixieme sur le bitumen avant qu’un rouleau-commpresseur ne lui passe dessus. Le Telephone sonne toujours deux fois (1985--tiens, la meme annee!), Buffet Froid (1979) et BZK (cherchez l’erreur); meme combat!
De LTstdF, il reprend le cote nawako-ZAZ et la parodie explosee. De BF, l’humour (et les decors) glaciaux. Film louf et “shtarbe”, mais pourtant loin d’etre c…!
Si LTstdF mettait en scene des (anti-)“heros” dans un univers globalement chaleureux et “fun”, BZK se placerait plutot dans la continuite de BF (le pince-sans-rire en moins), le decallage resultant d’un univers deshumanise.
BZK est egalement l’archetype du film que les “adultes” (surtout les parents) detesteront; sans logique apparente, irreverencieux, et leur donnant la (TRES) desagreable impression qu’on les prend pour des c…!
Film plus “fantastique” de par son complet irrealisme, que polar ou meme comedie, BZK est un melange improbable entre les Monty-Pythons, le film de genre US et le film prise-de-tete franchouillard, il n’aura (sans doute?) pas reussi a trouver son public, ce qui expliquerait, que le metrage soit si peu diffuse a la tele (le cable ou le satellite sera sans doute sa seule “vraie” chance d’exister) et indisponible en DVD.
A noter, que Mordillat recidivera deux annees plus tard, avec l’egalement bizarro-barge
“Fucking Fernand”—egalement un four, si je me rappelle bien. Perseverant le petit, j’aime ca !!)
Billy Ze Kick: Perdu de recherche depuis au moins 20 plombes. Inestimable, car “unique” ou du moins “rare” tous genres confondus. Si quelqu’un le connait, contactez-moi au plus vite—la fille de Chapeau sait ou me trouver—sinon, c'est promis, je continue a “trucquer” des nanas.
Bluesoul Ze Kick
Souvenirs flous, mais savoureux d’un film iconoclaste, completement barre, le genre de film qui coule la carriere du realisateur, torpille celle du scenariste (tiens, c’est le meme type, il manque vraiment de bol, le mec!), fait tache sur le c.v. des acteurs, qui prefereront eviter le sujet lors d’interviews a l’avenir, et met a sec le producteur, qui devait etre “sous influence” au moment ou il a finance ce naufrage et a toutes les chances de s’etre suicide depuis. Et pourtant…
‘Ben, et pourtant, c’est un de mes films favoris! Melange improbable (et avant l’heure) entre les films a serial-killer(s) et les films ou la realite se fait “niquer” par la fiction (Last Action Hero?), le tout partant en vrille avec des acteurs qui ont pourtant l’air complices, BZK represente ce genre de films non-sensiques “frenchie”, qui a chaque tentative tombe comme une crepe du dixieme sur le bitumen avant qu’un rouleau-commpresseur ne lui passe dessus. Le Telephone sonne toujours deux fois (1985--tiens, la meme annee!), Buffet Froid (1979) et BZK (cherchez l’erreur); meme combat!
De LTstdF, il reprend le cote nawako-ZAZ et la parodie explosee. De BF, l’humour (et les decors) glaciaux. Film louf et “shtarbe”, mais pourtant loin d’etre c…!
Si LTstdF mettait en scene des (anti-)“heros” dans un univers globalement chaleureux et “fun”, BZK se placerait plutot dans la continuite de BF (le pince-sans-rire en moins), le decallage resultant d’un univers deshumanise.
BZK est egalement l’archetype du film que les “adultes” (surtout les parents) detesteront; sans logique apparente, irreverencieux, et leur donnant la (TRES) desagreable impression qu’on les prend pour des c…!
Film plus “fantastique” de par son complet irrealisme, que polar ou meme comedie, BZK est un melange improbable entre les Monty-Pythons, le film de genre US et le film prise-de-tete franchouillard, il n’aura (sans doute?) pas reussi a trouver son public, ce qui expliquerait, que le metrage soit si peu diffuse a la tele (le cable ou le satellite sera sans doute sa seule “vraie” chance d’exister) et indisponible en DVD.
A noter, que Mordillat recidivera deux annees plus tard, avec l’egalement bizarro-barge
“Fucking Fernand”—egalement un four, si je me rappelle bien. Perseverant le petit, j’aime ca !!)
Billy Ze Kick: Perdu de recherche depuis au moins 20 plombes. Inestimable, car “unique” ou du moins “rare” tous genres confondus. Si quelqu’un le connait, contactez-moi au plus vite—la fille de Chapeau sait ou me trouver—sinon, c'est promis, je continue a “trucquer” des nanas.
Bluesoul Ze Kick
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: Billy Ze Kick (1985) – Gerard Mordillat
Exact, Billy Ze Kick fut un gros échec de Noël et les critiques ne furent guère tendre avec lui.
Re: Billy Ze Kick (1985) – Gerard Mordillat
Tout petit, j'avais vu plusieurs passages sur canal+ dont notamment la fin. En effet, le film avait l'air "surréaliste". Je me souviens d'une oreille coupée retrouvée par un inspecteur (du Lynch avant l'heure), d'une tombe où est marquée "truquée ma vieille". Je me souviens aussi des noms roses donnant l'impression au film d'être tournée au zenith ou dans une salle de concert de bercy.
Ah oui, Francis Perrin tient le 1er rôle.
VHs dispo sur priceminister pour moins de 10 euros.
Ah oui, Francis Perrin tient le 1er rôle.
VHs dispo sur priceminister pour moins de 10 euros.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
Re: Billy Ze Kick (1985) – Gerard Mordillat
J'oubliais la comparaison avec ces autres films français ets très pertinente. En effet, le film semble issu d'une péridoe bizarre dans le cinéma français d'où sont sortis d'autres films tels que les oubliés "prunelles blues" et autres "trocadéro bleu citron"
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
Re: Billy Ze Kick (1985) – Gerard Mordillat
Petit extrait :
Pas vu mais ça a l'air incroyable et la BO a pas l'air dégueu en plus. Rah mais sortez-nous ça en blu-ray!
Pas vu mais ça a l'air incroyable et la BO a pas l'air dégueu en plus. Rah mais sortez-nous ça en blu-ray!
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Re: Billy Ze Kick (1985) – Gerard Mordillat
Raaaah! A chaque fois que le thread remonte, bibi se met a esperer!
En tout cas, merci pour le clip. Que de souvenirs!
Tiens, ca me donne envie de truquer une nana ce soir!
En tout cas, merci pour le clip. Que de souvenirs!
Tiens, ca me donne envie de truquer une nana ce soir!
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: Billy Ze Kick (1985) – Gerard Mordillat
Le réalisateur sera bientôt présent à Evreux (27)...:
2 rendez-vous - samedi 23 mars - :
• Vente-dédicaces à la librairie à 11h.
• Rencontre-dédicaces à la médiathèque à 14h30.
Dans Ces femmes-là (AlbinMichel, 2019), Gérard Mordillat dresse le portrait d’une dizaine de femmes remarquables se révoltant contre un régime fasciste.
Gérard Mordillat est l'auteur d'une trentaine de livres - romans, essais, recueils de poèmes - dont Vive la sociale !, Rue des rigoles, Les Vivants et les Morts, Gérard Mordillat est également collaborateur de Des Papous dans la tête, la célèbre émission de France Culture, et réalisateur de télévision et de cinéma
2 rendez-vous - samedi 23 mars - :
• Vente-dédicaces à la librairie à 11h.
• Rencontre-dédicaces à la médiathèque à 14h30.
Dans Ces femmes-là (AlbinMichel, 2019), Gérard Mordillat dresse le portrait d’une dizaine de femmes remarquables se révoltant contre un régime fasciste.
Gérard Mordillat est l'auteur d'une trentaine de livres - romans, essais, recueils de poèmes - dont Vive la sociale !, Rue des rigoles, Les Vivants et les Morts, Gérard Mordillat est également collaborateur de Des Papous dans la tête, la célèbre émission de France Culture, et réalisateur de télévision et de cinéma
Re: Billy Ze Kick (1985) – Gerard Mordillat
Vu hier en VHS (faute de mieux). Et effectivement c'est un film tellement autre, tellement personnel qu'il a dû bien avoir du mal à trouver son public. Il y a cet esprit libertaire typique de la France des années 80, celle de Hara Kiri et Charlie Hebdo : femmes nues, gamine lubrique qui ne pense qu'à "matter des zizis et des zézettes" (chose impensable aujourd'hui), moeurs légères présentées de manière enfantine (le tobozo)... le choix des décors est incroyable également, avec la place Pablo Picasso de Noisy-Le-Grand, cette voute transformée en église urbaine étrange, il y a une pyramide qui ressemble à Bercy mais cela doit être ailleurs. C'était assez fréquent à l'époque d'exploiter ce genre de décors urbains modernes et écrasants (Buffet Froid, L'amour braque...) mais ici tout est fait pour se sentir dans un autre monde, un univers de BD surréaliste. Il y a un esprit foutraque dans tout ça qui annonce énormément le cinéma de Jan Kounen. Sauf que tout cela reste quand même assez hermétique, une sorte de whodunit assez mal mis en place, peu d'émotion qui s'en dégage et surtout ça finit par tourner en rond, avec toujours les mêmes lieux, les mêmes personnages, les mêmes situations. Cela reste un spectacle captivant pour son originalité et sa poésie, le casting est sympathique (Zabou fait toujours plaisir à voir et j'espère tout de même qu'un jour on pourra revoir ce film dans de meilleures conditions qu'en VHS. Et ça me donne aussi envie d'aller visiter Noisy-Le-Grand!