Nights in Rodanthe - George C. Wolfe (2008)

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Superwonderscope
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Nights in Rodanthe - George C. Wolfe (2008)

Message par Superwonderscope »

Un médecin divorcé en pleine crise de conscience (Richard Gere) et qui tente de se rapprocher de son fils rencontre, dans l'hôtel ou il reste, une femme au mariage incertain (Diane Lane) qui remplace la propriétaire.

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Adapté du roman éponyme de Nicholas Sparks (The Notebook, entre autres) il s'agit d'une bonne vieille romance hollywoodienne sur fond de mélodrame et de crise personnelle avec deux acteurs plutôt charismatiques dans des rôles qu'ils ont déjà éprouvés.

Richard Gere est un médecin avec une morte sur les bras qui a été invité à Rodanthe par le mari (Scott Glenn, en mode "je vieillis en accéléré") de la défunte afin de comprendre ce qu'il s'est passé. Gere est en mode cinquentennaire à la réussite professionnelle vs déroute Jpersonnelle pleine puissance. Diane Lane est une mère de famille modèle larguée par son mari pour une jeunette et laissée en plan avec son fils asmathique et sa rebelle adolescente qui la déteste. le mari veut revenir car "il a fait une erreur". Mouais.

C'est joliment réalisé, c'est en Scope. Photographie impeccable, (la copie du Z1 est lumineuse et sans aucun défaut), 5.1 anglais qui décoiffe (surtout pendant l'impressionnante scène d'ouragan qui déferle sur Rodanthe)... mais c'est un peu vain et prévisible. Toute la première partie ou les deux personnages se rencontrent et se découvrent est la plus intéressante car la plus ambiguë. Dès que la romance est enclenchée, tout semble artificiel et plaqué... et surtout vu cent fois ailleurs et en bien mieux (voir Bridges of Madison County, auquel le film m'a fait penser sur la trame). les seconds roles sont sacrifiés (Viola Davis et ses réparties, éjectée aussitôt du film, idem pour Scott Glenn et son fils dont on se contrefout) Mais bon, je suis faible et un film avec Diane Lane, je ne peux pas refuser!

Ce qui demeure intéressant, est qu'Hollywood a effectué un film pour les plus de 40 ans, ce qui reste assez rare vu le marché actuel. Des héros certes toujours bien bourgeois et insérés dans la vie, mais avec des vies et un age qui n'attire pas spécialement le spectateur à la base. Reste que cela fait penser aux melos qu'Hollywood produisait dans les années 50 sous la houlette de Ross Hunter (les Douglas Sirk, donc... mais de très loin inférieur ici.)

Le dernier quart, bien qu'attendu, est quand même surprenant car
Spoiler : :
pas de happy end avec la mort de l'un des deux protagonistes de manière brutale. ce n'est pas tant la fin qu'on assiste ensuite à la lente reconstruction du survivant. C'est d'ailleurs bien fait à mes yeux, car j'y suis allé de ma petite larme!


Mais il faut dire aussi que je suis plutôt bon public et donc je marche...

le film est curieusement demeuré inédit en France à ce jour. Joli à voir mais complètement dispensable, de facture classique (avec des sfx numériques médiocres, par ailleurs) et sans grand intérêt hormis Diane Lane, donc, et pour les fans du toujours très classe Richard Gere (qui par contre se laisse cantonner dans ce type de rôles...)

Z1 anémique sans aucun bonus relatif au film (avec une belle compression et un débit régulier), avec vf et vo plus stf. trois films annonces Warner et version full screen de l'autre cote de la galette.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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