Un homme febrile et agite se rend chez un ancien camarade de classe devenu homme de loi. Presentant a ce dernier, la preuve de son horrible forfait, il commence une etrange confession, expliquant comment de savant engage et devoue a l’humanite, il est devenu un assassin...
Si la deuxieme guerre mondiale est maintenant terminee, Universal continue sur sa lancee de “cheap flicks” dans la serie des films inspires de la serie radiophonique Inner Sanctum.
L’aspect cheap le plus present, se situera sans doute au niveau du realisateur (John Hoffman), qui n’aura realise que 6 films entre 1941 et 1950. Ceci n’empechera cepedant pas SC de se situer parmi les meilleus episodes de la serie.
Cinquieme et avant-dernier volet de la serie Universal des Inner Sanctum, SC verra donc un troisieme realisateur se succeder a la barre (apres Reginald Le Borg et Harold Young), tout en gardant (en accord avec le cahier des charges d’Universal) Lon Chaney Jr. en vedette et les depenses dans un cadre (bien) plus que raisonnable(!).
L’approche de cet episode sera diametralement oppose aux volets precedents, car coupant des le debut du metrage tout suspense et ambiguiete quant au final du recit. Le final qui se profile tranchera egalement diametralement avec les autres “aventures interieures” et restera d’ailleurs assez a part dans la serie.
Si le debut tient du film a suspense a l’envers tel un D.O.A (1950), le traitement s’eloignera en tout point du “film noir” pour se centrer sur les aspects, tenants et aboutissants purement dramatiques relatant l’ascension, puis la chute d’un savant devoue, trahi et brise par la cupidite de son employeur.
Les approches successives des episodes de la serie des IS laisse a chacun le loisir d’etre apprecie comme une experience unique, laissant apparaitre la serie de films, plutot comme l’ancetre d’une serie tele “omnibus” et qui mettrait en scene une thematique recurrente: les sentiments humains et les drames (criminels) qu’il causent.
En ce qui concerne ce cinquieme volet, et au meme titre que le deuxieme (Weird Woman), tant l’histoire que l’interpretation sonne “justes” et la dramatique humaine est des mieux exploitees. Au meme titre que Weird Woman, le “mauvais” de l’histoire est plutot bien campe et reste credible, ce qui est loin de nuire a l’entreprise, et permet de rehausser la performance de Chaney et de ses co-vedettes.
Le scenario de M. Coates Webster parvient egalement a bien exploiter son histoire, qui tres bien servie par ses interpretes et egalement bien mise en images.
SG reste donc avec Weird Woman, The Frozen Ghost et The Pillow of Death, l’un des meilleurs episodes, episodes qui apportent toute leur saveur a cette serie de films au final assez peu connue.
A voir, car au-dela du charme (desuet?) du format et concept, une plutot bonne histoire double d’une bonne interpretation. Que demander de plus?
SG: 3.75 / 4
Strange Confession (1945) – John Hoffman
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Strange Confession (1945) – John Hoffman
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