[Nu Image] Train - Gideon Raff (2008)

[Superwonderscope]

Boaz Davidson et Danny lerner produisent le remake du Monstre du Train de Roger Spottiswoode.

Le tournage va se dérouler en Bulgarie cet été, (sur les lieux ont été tournés leur Shark Attack 3 ou encore Mosquiton man, par exemple) et l casting n'a pas encore été annoncé.

Il s'agit de Gideon raff qui réalise et écrit cette nuvelle version. Cette fois-ci, le scénario parle d'athlètes qui se trouvent dans un train européen, et qui vont disparaitre les uns après les autres.

Reste à savoir si Nu Image le fera sortir de l'ornière du DTV via le deal obtenu avec Warner. Mais aux vues des résultats de distribution des films résultant du deal Nu Imgae/Millenium/Warner (Black Dalhia, 16 Blocks, Wicker Man, sans parler de 88 Minutes qui n'a pas d date de sortie fixe), il y a de quoi douter.

source: Hollywood Reporter.

[rusty james]

Avi !!! lerner malheureux ! (israelien/juif style !)

[Dragonball]

Avi !!! lerner malheureux ! (israelien/juif style !)

Cet homme est le fils spirituel de Menahem Golan !

C'est un compliment évidement !

[cendrillon is dead]

wesh à croire aux states qu'ils vont nous remaker tous les films de Jamie Lee


Je parie d'or et déjà sur un ROADGAMES

[rusty james]

Cet homme est le fils spirituel de Menahem Golan !

C'est un compliment évidement !

Pas faux ce que tu dis en fait ! Il a commencé apparament en fait sous l'égide de la Canon et son Allan Quatermain...

et il mérite bien lui aussi une jolie bio ! ( ) http://www.commeaucinema.com/personne=52179.html

[Superwonderscope]

Le film a écopé d'un NC-17 et sera destiné à un DTV.
Pendant ce temps-là, le film est déjà sorti au Japon et le dvd est dispo :



Il ne s'agit d'aucune manière d'un remake du Monstre du Train, mais d'un croisement entre Hostel et le thème du massacre dans un train. du TPGV : torture porn à grande vitesse.

Gideon Raff a clairement copié le modèle Hostel jusqu'à plus soif, l'humour en moins. Des athlètes américians en tournée en Europe de l'Est ayant loupé leur train en route pour Odessa en prennent un suivant, conseillé par la seule voyageuse parlant anglais dans la gare locale. Ils se font enlever, torturer et disséquer dans un wagon fermé. Thora Birch (que fout-elle là, mystère) découvre qu'il s'agit de riches étrangers recherchant des organes frais pour des malades ne souhaitant pas attendre de donneurs.

1/ c'est efficace. le scénario tente dans le dernier tiers de faire rebondir l'histoire, comparé à son modèle Hostel, en l'emmenant sur un terrain autre que la torture gratuite. C'est très mal balancé, mais il a le mérite d'essayer, on va dire

2/ le gore est à 95% à l'ancienne: SFX mécaniques dont certains sont particulièrement ignobles. Le générique commence fort avec la caméra suivant le scalpel d'un homme-boucher qui pèle un cadavre pour lui entr'ouvrir la cage thoracique au final. le reste est à l'avenant et on assite à quelques énucléations, tripatouillages de viscères, amputations j'en passe et des meilleures. Ames sensibles s'abstenir. Ceci dit, on est bien dans un film rician puritain à la con : la castration du film est hors-champ, bien sur. De la torture, de la barbaque découpée oui, mais on reste suggestif sur ce qui touche au sexe...

3/ le fond est le meme ramassis de connerie qu'à l'habitude. les Pays de l'Est = berceau des horreurs. Touristes américians = victimes potentielles. Les autochtones = mafieux, pantins ou psychotiques profonds. Blonde = salope en puissance, version 21e sicèle d'Ilsa la Tigresse du Goulag (warning : no sex). les jeunes = dépravés, d'orgies (une scène chaudasse débordant de seins siliconés sans l'ombre d'une bite) en castagne en drogue en tous genres. Clichés-clichés-clichés ad nauseam. On voit quand même un des acteurs parcourir le train en jock-strap Pourquoi? parce que!

4/ Non content de piller ouvertement Hostel, le scénario se déroule en une enfilade d'incohérences (le boucher qui pousse à main nue un wagon afin de découvrir sa victime qui attend en dessous... plutot que d'aller la chercher par en-dessous. pourquoi? ben parce que, tiens! C'est du cinéma, y'a pas besoin de logique ! , de facilités scénaristiques (la scène où comment Thora Birch s'en sort alors qu'il n'y a plus d'espoir...ben, une tentative de viol par deux dégénérés de tête de noeud de merde, tiens!) ou de scènes attendues... évidemment, le coach qui a chaque teton percé va se les voir arrachés. Pfff.

5/ acteurs translucides mais ça, on ne demande pas autre chose, aussi... Thora Birch semble parfois perdue, coiffée comme une Juliette Lewis défoncée. Comme Juliette Lewis, quoi.

6/ 94 minutes qui passent comme de rien. C'est donc assez efficace, pas original pour deux roupies balinaises, avec du gore à foison. Nu Image qui a du investir à bon escient, le film ne faisant pas trop fauché. Une série B débile, exploitative, mal torchée mais, curieusement, (un peu) sympathique.

Le DVD japonais est pas très joli. Copie 1.85: 1 et 16/9 sombre mais un son qui est lui aussi efficace. On entend pas beaucoup la partition de Michael Wandmacher, qui semble pas trop mal, dans la lignée de My Bloody Valentine.

[bluesoul]

Puree! J'avais vu la B.A. pour le cinoche ici...C'etait du Nu Image?!

J'aurais parie mon slip en leopard acrylique que c'etait encore un torture-flick de Lionsgate!!
Comme quoi...J'ai failli avoir froid aux fesses!

[Sangore]

Une sortie française/belge prévue ?

[Superfly]

C'est vrai que c'est méga gore et méga con. Largement supérieur à Hostel (moins à Hostel 2 car les filles étaient jolies et le scénario tenait bien la route) The Train va passionner les fans de gros gore. Ca tripaille de partout et en gros plan. Wonder note que l'on ne voit pas de zizis découpés et que c'est donc bien un film américain mais je voudrais savoir si dans la majorité des films gore on voit des sexe en gros plan se faire taillader ? C'est quand même pas chose courante et la dernière fois c'était dans Hostel 2. Maintenant c'est vrai que c'est rempli de clichés et c'est du bien lourd comme tous les fans de bis adorent. D'ailleurs même les ricains sont clichés ...
Donc du gore bien lourd, du scénario oublié, un peu de nichons (un peu hein), des acteurs à la ramasse ou parfois bon (le contrôleur) et quelques scènes bien flippantes font de ce film une belle petite merde à voir absolument.

[Superwonderscope]

mais je voudrais savoir si dans la majorité des films gore on voit des sexe en gros plan se faire taillader ? C'est quand même pas chose courante et la dernière fois c'était dans Hostel 2.

Je ne dis pas que c'est dans la majorité... je dis simplement que les films ricains ont un problème avec la représentation du sexe mutilé, mais pas dans les démembrements, eviscérations et autres joyeusetés gore. Violence opui, violence et sexe masculin, non.
Le dernier film à en montrer une belle dans mon souvenir, c'est Chain Reaction/House of Blood d'Olaf Ittenbach. Le scénario parle de castration, on la voit. (non pas que je tienne absolument à en voir une, hein); et le scénario de Train parle de castration, la caméra prend bien le soin de ne pas la montrer. Par contre le reste, oui.

[Superfly]

Ce n'est pas parce que c'est ricain. C'est juste que si tu filmes une bite t'es censurée inévitablement. Dans Hard Candy on parle de castration et on ne voit pas la couleur d'un gland. Fallait déjà oser dans Hostel 2 montrer ça et si c'est un mec comme Ittenbach qui peut le faire c'est qu'il y a une raison... Ses films sont inconnus

[Superwonderscope]

Ce n'est pas parce que c'est ricain.

Si, si!

La notion de culture & de société -quant à sa relation à la représentation du sexe- est importante dans la dépiction 'dnu film d'horreur, cela n'a rien à voir avec le fait d'être connu ou non. (pour Hard Candy, c'est un peu hors propos, il ne s'agit pas d'un film d'horreur.)

[Superfly]

ben écoute c'est simple, tu vas me trouver plusieurs films d'horreur avec castration en gros plan datant de moins de 10 ans ... A part Hostel 2 je vois... ah j'ai oublié ... films connus bien sûr

[Dragonball]

Une petite série B très sympa.

Niveau originalité, c'est un peu le niveau zéro (en gros, on mixe "Hostel" et "Turistas" dans un train !) mais au contraire du film d'Eli Roth, "Train' offre au public ce qu'il est venu chercher, à savoir, une ambiance assez craspec et des scènes gores qui font mal !

De plus, alors que dans "Hostel" et "Turistas" on s'emmerdait durant presque les 2/3 du film, "Train' s'avère très bien rythmé et rentre rapidement dans le vif du sujet pour ensuite aligner les atrocités avec régularité !

Sinon, on notera comme d'habitude la xenophobie américaine de ce type de production (La population est passive, les mecs de l'est se comporte quasiment tous comme des animaux et les militaires sont corrompus et completement taré !). Mais bon, faut quand même avouer dans le casting i ly a de sacrés gueules !

La fin cède un peu trop à la facilité avec un Thora Birch se transformant un peu trop en superwoman mais bon, on est habitué à ce genre de truc ! :d

Au passage, j'ai trouvé que cette dernière jouait plutôt bien. Mais bon, j'ai peut être été un peu influencé dans mon jugement par son passé dans le cinéma d'auteur.

Il y a en tout cas quelque chose d'un peu étrange (Je dirais presque triste) a voir cette petite brune mignonne (Et particulièrement bien gaulée ! ) qu'on aurait pu crorie promsie à un belle avenir dans le cinéma indépendant être tombé comme ça dans la série B horrifique (Ce n'est pas la première qu'elle en tourne et probablement pas non plus la dernièrre !).

Non pas que ça soit une honte hein (Surtout pas !), mais bon, bonne actrice ou pas, les Scream Queen ont rarement eu d'Oscars !

Et d'ailleurs c'est pas juste !

[Manolito]

C'est clair que ce n'est pas du cinéma très finaud. "Train" est le croisement très dégénéré d'une pincée de "Transsiberian" et d'une très grosse louche de "Hostel". Il frappe d'emblée par l'aspect fantaisiste de son postulat de départ (pourquoi kidnapper des touristes, et de façon aussi tordue, pour ce qu'ils en font ?). On va très loin dans le racisme bas du front, poussant encore plus le bouchon que dans un "Hostel". Ici, tout le monde est complice : civils, armée, personne n'est à sauver dans cette Ukraine revisitée part Nu Image !

Par sa surenchère dans le mauvais goût des situations et dans un gore gratuit clairement affiché dès le générique, "Train" laisse flotter autour de lui un bon gros parfum de "bis" intéressé et dénué de tout scrupule. Ce qui le rend paradoxalement sympathique, avec un petit côté HG Lewis !

Il faut aussi lui reconnaître un récit très rythmé, des péripéties qui se relancent sans cesse, une interprétation plutôt correcte dans le genre. Si Thora Birch n'est pas très crédible lorsqu'elle rosse des gros popofs qui font quatre fois son poids, elle mène le tout avec une hargne convaincante.

Qui plus est, les moyens mis en oeuvre sont à mi-chemin entre le dtv et le cinéma, c'est plutôt du haut de gamme pour un tel produit en terme de facture technique...

Bref, du bis pas malin et roublard, mais ni ennuyeux, ni antipathique. C'est déjà pas mal !

Vu sur le bluray français Europacorp. Copie 1.85 HD correcte. La définition est certainement "haute", mais les couleurs sont fades et les contrastes d'un niveau très variable, se limitant parfois à une bouillie brun-grisâtre dans les scènes les plus sombres. Bande-son anglaise DTS Master avec de très forts écarts dynamiques, mais aux textures sonores et au mixage assez médiocre. STF imposés et VF DTS Master dispo. Zéro bonus, mais commercialisé directement à 14.99 €.

J'en profite pour renvoyer vers la critique du DVD sur le site :

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=2049