Le seconde moitié des 80's représente pour les fans de lucio Fulci une période, si elle n'est pas aussi désastreuse qu'on le dit parfois, tout de même assez embarassante. Une période ou le style caractéristique du réalisateur semble s'être completement envolé et ou les films les plus étranges se suivent avec des résultats allant de la bonne surprise ("Le miel du diable") au truc très moyen qu'on finit par apprécier à force de bonne volonté ("Les fantomes de sodomes"), en passant par des ovnis rigolos comme "Aenigma".Un homme tue des femmes pour leur volé leur argent. Heu, voilà, en gros c'est de ça dont parle le film !
"Quando Alice ruppe lo specchio" ("Soupçons de morts"), fait parti de cette dernière catégorie, et visiblement, Fulci, qui semblait avoir réalisé "Aenigma", son précédent film, sous LSD, connaissait alors une descente douloureuse !
Par rapport à ce qu'on pourrait attendre d'un réalisateur comme lucio Fulci, autant le dire tout de suite, le film est completement nul !
Le scénario est limite incompréhenssible, la photgraphie est immonde et le film à un look repoussant de téléfilm fait avec 5 euros.
Les acteurs, et les actrices, quand à eux, sont telelement moches qu'on les croirait sortie d'une bande déssinée des bidochons !
Oui, mais voilà, si on arrive fait abstraction du nom du réalisateur, force est de reconnaitre que "Soupçon de mort" est un film assez marrant, une sorte de série Z ultra gore (c'est vraiment parfois très crade !
) sans queue ni tête qui se regarde d'un air dubitatif mais assez amusé.Bref, une sorte de mariage entre improbable entre Max Pecas et Hershell Gordon Lewis qui nous donne au final un film assez sympa à regarder, mais qu'il aurait peut être été plus judicieux de mettre au crédit d'Alan Smithee !
D'ailleurs, le caractère "traumatisant" de ce film pour tout fan de Lucio Fulci explique peut être que je n'ai pas été capable de me rappeller son titre de toute la soirée Devil, chose que n'a pas non plus réussit Eric Draven !
Un signe quand même !
- et surtout notre Zora Kerowa ici défigurée malheureusement en toute fin de film... la Zora qui accepta le role juste pour faire plaisir a Fulci au même titre que Les fantomes de Sodome en souvenir de leur amitié. 
Et pis, c'est bien gore aussi, le film démarre donc, par un mouvement de caméra en réf à "Orson Welles" et se termine ds la cave, où le corps d'une jeune femme est transformée en chair à saucisse, sous nos yeux incrédules....Le début de séquences plus perchées les unes que les autres qui font de cefilm une petite perle "télévisuelle", je dirais!!! 
Je dois de toute façon commander "Lucio Fulci, le poéte du macabre", et peut être que ce précieux document traite de tout celà!!!