Jennifer's Body (2009) Karyn Kusama

[MadXav]

Un film de Vamp' avec la sexy (ou vulgaire, ça dépend) Megane Fox, ça vous tente ?
Arioch a vu la chose en avant-première et fait donc le compte rendu de ses émotions ici :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... er--s-body

Affiche avec, tout en bas, une mention amusante :

[arioch]

avec la sexy (ou vulgaire, ça dépend)

Perso, elle me fait pas triper cette nana ! Je ne dois pas être un homme... Je ne dois pas être humain...

[kill bill]

La critique d'Arioch va dans le sens de tous les échos que j'ai pu avoir...
Par contre, moi, Megan Fox, elle me laisse pas insensible. Ceci dit, c'est pas pour ça que j'irai voir le film vu les vilains échos.

[MadXav]

avec la sexy (ou vulgaire, ça dépend)

Perso, elle me fait pas triper cette nana ! Je ne dois pas être un homme... Je ne dois pas être humain...

Dans Transformers, ses postures sont si improbables qu'elle est plus ridicule que Sexy. De manière générale et dans les photos que je vois, elle donne l'impression d'avoir une croute sur le visage tellement elle est maquillée. Et si ma mémoire est bonne, je crois que Megan Fox dans Transformers est l'incarnation de la vulgarité pour Miss Mercredi et M. Manolito. J'irai pas jusque là. J'y vois juste une jeunette de 23ans qu'on aura oublié dans moins de 10 ans tant elle me semble interchangeable et factice.

[Dragonball]

avec la sexy (ou vulgaire, ça dépend)

Perso, elle me fait pas triper cette nana ! Je ne dois pas être un homme... Je ne dois pas être humain...

Ah moi je la mettrais bien dans mon lit !

Par contre je ne sais si je la presenterai forcément à mes parents !

[arioch]

Ah moi je la mettrais bien dans mon lit !

Oui, enfin, il arrive un moment où on mettrait n'importe quoi dans son lit... Mais cela ne fait pas pencher la balance concernant les qualités du métrage.

[kill bill]

Ah moi je la mettrais bien dans mon lit !

Oui, enfin, il arrive un moment où on mettrait n'importe quoi dans son lit... Mais cela ne fait pas pencher la balance concernant les qualités du métrage.

Tu veux en parler Arioch ?...

[arioch]

Tu veux en parler Arioch ?...

Vilain bonhomme ! Je suis ruiné, plus d'argent, plus de femme, plus rien... Même les marabouts ne peuvent plus rien pour moi !

Cependant, merci de parler de cinéma !

Tiens, pendant que j'y suis, je viens de m'apercevoir (mais je lis très lentement à cause de mon analphabétisation, ça aide pas les problèmes sus-cités) que sur l'affiche, il est écrit :

"La vengeance est un plat qu'elle mange chaud"

Seulement, ça ne cadre pas exactement avec le film. Cause qu'il n'y a pas de vengeance dans les actions du personnage de Jennifer.

Bon, allez, j'arrête de parler de ce film, je vous laisse parler...

[kill bill]

Ah mais attends ! Megan Fox, c'est plus du cinéma que tu ne sembles le croire...
have a look !

[Manolito]

Et si ma mémoire est bonne, je crois que Megan Fox dans Transformers est l'incarnation de la vulgarité pour Miss Mercredi et M. Manolito.

Je n'ai pas écrit ça à propos de Megan Fox, mais à propos de "Transformers 2" lui-même. Megan Fox est quant à elle une jolie poupée comme il en sort tous les ans, qui n'a pas encore prouvée qu'elle avait les bases minimums pour être une actrice... Il en faut, c'est aussi ça qui fait tourner le cinéma...

[mercredi]

Megan Fox dans Transformers est l'incarnation de la vulgarité pour Miss Mercredi et M. Manolito. J'irai pas jusque là. J'y vois juste une jeunette de 23ans qu'on aura oublié dans moins de 10 ans tant elle me semble interchangeable et factice.

Vulgaire dans le métrage non en tant que telle. Son avenir professionnel dépendra de ses choix et consécutivement de ce qu'il lui sera proposé. Pour le moment, la belle exploite son indéniable beauté comme le firent tant d'autres actrices parfois talentueuses avant elle. En ce qui concerne Jennifer's Body, la campagne de promo joue clairement la carte du hot (cf couverture de Mad Movies). Si l'on en croit la chronique du site, beaucoup de spectateurs vont être trompés sur "la marchandise" et le bouche à oreille ne pardonne que très rarement ce type de promo(s) mensongères (d'autant si notre film affiche des prétentions auteurisantes auxquelles ne répond guère le scénario). Quoiqu'il en soit, j'irai naturellement voir l'oeuvre.

[Manolito]

Difficile effectivement de s'enthousiasmer pour cette comédie ado indépendante pas bien brillante. On ne sait pas trop par où commencer tant les soucis sont variés. La musique, ignoble, se résume à du mauvais rock fadasse pour collégiennes. L'interprétation oscille entre le passable (Megan Fox oscillant entre sourire coquin et moue boudeuse) et l'atroce (Amanda Seyfried, complètement tête à claques !). Les scènes de terreur ne sont jamais bien amenées ou réussies, on sent bien que ce n'est pas trop le truc de Karyn Kasuma. L'emploi de la voix off est saoulant, poseur, là aussi complètement tête à claques... Quant aux intentions sociologiques, c'est bien simple le film commence par lâcher un gros "être une adolescente, c'est l'enfer", grillant tout de suite son sujet et son propos au lieu de l'amener par son récit et sa mise en scène. Ce que King et De Palma faisait passer de manière littéraire ou cinématographique dans "Carrie", "Jennifer's Body" le mâche et le martèle à coup de marteaux piqueurs, sans aucune nuance ni originalité !

Bon, je cartonne beaucoup le film, car il est clair que c'est une opportunité ratée, toutefois il a tout de même quelques bons côtés, une intégration amusante de certains aspects gothiques dans la société teenager d'aujourd'hui. Mais tout de même, il n'y a pas grand chose à sauver dans cette océan de platitudes...

[savoy1]

La musique, ignoble, se résume à du mauvais rock fadasse pour collégiennes.

Et tu aurais proposé quoi comme musique ?
Sur ce coup, je la trouve bien en adéquation avec la sensibilité du sujet, les persos comme l’époque. En tout cas, définitivement fini le diktat du gros hard-rock dans les bandes-son de l’horreur cinématographique, ouf …

(Amanda Seyfried, complètement tête à claques !).

Pourquoi tant de haine ? Je la trouve bien mimi, la petite Amanda. C’est son rôle ou l’actrice elle-même que tu ne supportes pas ?

Quant aux intentions sociologiques, c'est bien simple le film commence par lâcher un gros "être une adolescente, c'est l'enfer", grillant tout de suite son sujet et son propos au lieu de l'amener par son récit et sa mise en scène.
...

Eh bien oui, tout est posé tout de suite. Oui, l’adolescence, c’est l’enfer. Oui, Jennifer est un monstre dès son retour de la soirée. Comme ça c’est dit, on peut passer à autre chose.
En l’occurrence, le cassage de quelques clichés dans le déroulement de l’intrigue. Et de faire passer au premier plan le personnage de la copine. Entre glauque (la première apparition de « Jennifer le monstre », donc) et humour bien noir (le prof joué par un J.K. Simmons perruqué), entre chronique émo et saillies potaches à la American pie (notre Jennifer qui n’est même plus vierge de derrière !), on ne sait vraiment pas sur quel pied danser, ce qui fait à mon avis la singularité de l’œuvre. Ce qui la rattache définitivement à l’indécision de l’adolescence.
Le tout enrobé d’un filmage fluide, agrémenté des effets de caméra marqués propres à nombre de films indépendants d’aujourd’hui (trucs qui, eux non plus, n’ont pas eu l’honneur d’attirer les suffrages de Arioch dans sa chronique). Sans oublier les collages du montage, amenant le parallèle permanent entre les actes (sexuels, entre autres) des deux copines, réminiscence d’une relation fusionnelle / télépathique dès la plus tendre enfance.

Bref tout ça pour dire que tout est vraiment affaire de sensibilité. Pour ma part, également fan des chroniques de John Hughes dans un autre temps, j’ai dit oui à ce melting-pot d’influences. Tout se mélange comme dans l’esprit d’un ado. Tout se recycle, ainsi va la culture pop.

[arioch]

En tout cas, définitivement fini le diktat du gros hard-rock dans les bandes-son de l’horreur cinématographique, ouf …

Tu vois une différence entre hard-rock et néo-métal ou goth-pop, toi ?
Perso, j'en vois pas. Parce que s'il y a une musique symphonique dans le film, j'en ai aucun souvenir. Par contre, je me souviens des morceaux de musiques qui tombent bêtement.

Bref tout ça pour dire que tout est vraiment affaire de sensibilité. Pour ma part, également fan des chroniques de John Hughes dans un autre temps, j’ai dit oui à ce melting-pot d’influences. Tout se mélange comme dans l’esprit d’un ado. Tout se recycle, ainsi va la culture pop.

Autant BREAKFAST CLUB est un film intelligent, une vrai réflexion sur l'adolescence et d'une manière générale notre société... Et autant franchement, JENNIFER'S BODY, c'est vraiment la rebelle attitude "Ouhlala, ma vie est merdique, mon téléphone portable vient de tomber en panne, je peux plus envoyer d'SMS !".
En soit, c'est pas un métrage détestable, c'est juste un métrage sans intérêt. Sans le cul de la renarde, c'était directement exploité en vidéo et même comme ça, ce serait passé un peu inaperçu.

[savoy1]

Tu vois une différence entre hard-rock et néo-métal ou goth-pop, toi ?
Perso, j'en vois pas. Parce que s'il y a une musique symphonique dans le film, j'en ai aucun souvenir. .

Je vois au moins la différence entre les morceaux entendus tout au long du métrage (de quel genre ? à vous de juger) et ces morceaux de hard-rock qui arrivait souvent en accompagnement d'une poursuite type "psycho-killer", et systématiquement en début de générique de fin, pas que des films d'horreur d'ailleurs, afin de justifier la présence de gros son FM sur le disque de la BO, parasitant parfois un ensemble musical (au hasard, Phenomena ?). Mais je n'ai pas dit pour autant avoir entendu ici du symphonique, mais bien des notes en cohérence avec les images et leur atmosphère.

Pour ce qui est de John Hughes, je ne mets pas sa filmo sur le même plan que la série B de Karyn Kusama. Simplement appuyé sur le fait que l'on peut apprécier les "vraies" chroniques adolescentes et cette bande horrifique pouvant quelque part amener quelques réminiscences de cette période.

Enfin en ce qui concerne "la" Fox, bien d'accord avec beaucoup. Perso, j'en ai rien à cirer de ses courbes, heureusement qu'on n'a pas tous les mêmes goûts en matière de "canons".
Par contre, en ce qui concerne l'érotisme, celui-ci pourrait bien se cacher dans le regard embué d'émotion d'une jeune personne découvrant pour la première fois le corps nu de l'être aimé ... (c'est pas fleur bleue, ça ?)

PS : ne pas accabler ce pauvre Manolito en lui attribuant mes affirmations péremptoires !!!