Confiant la réalisation à Corey Allen (Thunder & Lightning, ainsi que moutles épisodes TV de Rues de San Francisco, p.ex), il engage une star sur le délcin toujours connue (Rock Hudson) et d'autres noms connsu à des degrés divers (Mia Farrow, Robert Forster) tout en donnant quelques petits roles à des potes (Antony carbone).
Et de reprendre un canevas connu (genre Jaws), et d'y coller ce que faisait Corman, à savoir des préoccupations écologiques.
Ici donc une station de sport d'hiver ouverte par un promoteur amoureux de la montagne, mais peu soucieux d'éventuels risques géoglogiques & écologiques que met en avant Robert Forster. Son ex-femme, Mia Farrow, subit encore ses accès de colère, alors qu'une série de compétitions sportives annonce l'ouverture du complexe hotelier. ET survient alors... l'Avalanche!
Une mise en scène très sage, du certainement au passé télévisuel de Corey Allen. Le tout tranché par, justeent, des scènes d'avalanche très spectaculaires (dont deux voyant le skieur Rick Moses poursuivi par la marée blanche) et une caméra mobile assez impressionannte. A noter que ces scènes d'avalanche ont été filmées par Lewis Teague, autre poulain de l'écurie Corman (dont le fameux Lady in Red et, par la suite, L'incroyable Alligator, Cujo et autre Diamant du Nil).
Bouclé en 85mn, le film ne perd pas de temps en exposition. On notera un parcours relativement balisé, jusqu'au quart d'heure final qui se révèle assez cruel :
SPOILERS
En effet, plsuieurs personnages sauvés de l'avalanche meurent sous le crayon pervers du scénariste qui a cru bon d'en rajouter une couche. Notamment la mère de Rock hudson qui peri dans un accident d'ambulance ou encore le présentateur TV qui meurt électrocuté après avoir sauvé un enfant!
END SPOILER
Quelques maquettes honorables (l'avion explosant en pleine montagne), quelques scènes de T&A parce qu'on est quand même chez Corman, des séquences d'action bien vues, un budget polystyrène expansé évident

A noter que le directeur photo n'est autre que Pierre William Glenn

Vu sur une copie 1.85:1 un peu verdatre dans les moments sombres, en VF, lors de sa diffusion Cine Cinemas de 1994.
Une distribution Parafrance avec en bout de course un petit 90 000 entrées France lors de sa srtie. Une misère, quoi.