New York city inferno- 1978- J. Scandelari ( Public averti)

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eric draven
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New York city inferno- 1978- J. Scandelari ( Public averti)

Message par eric draven »

N.Y city inferno: S'il lit l'avenir dans le sperme, il copule dans le sang et l'urine. :-D

Scandelari à qui on doit déjà les violentes Brigades mondaines et surtout l'adaptation nécrophilo-zoophile SM 8)) 8)) de La philosophie dans le boudoir de Sade ( Rapellez vous les poulpes morts et les truites dans le vagin) nous plonge cette fois au coeur de New York et du monde homosexuel à travers les errances de son héros parti y chercher son petit ami qui l'a quitté.

Si Vallois avec Johan carnet intime d'un jeune homosexuel nous plongeait dans l'univers gay parisien au fil des aventures d'un artiste à la recherche de Johan, son petit ami, en nous entrainant dans les lieux de drague sauvage, les rencontres d'une nuit ou d'une heure au détour d'un parc publique ou de toilettes, l'amour et la beauté même caché derrière une ombre d'amertume ou de dureté, étaient présents en filigrane, il en va tout autrement pour New York inferno même si le parcours est quelque peu semblable.

Scandelari nous plonge dans un univers crasse sans limite, bestial par instant, un monde de plaisirs sauvages, ou toute forme d'amour est absent au détriment du sexe pur et dur.
Il nous offre une des faces de l'homosexualité, des plaisirs masculins en général, un univers sans aucune limite.
Avec comme fil conducteur les lettres de son petit ami qu'il lit en voix off au fil du metrage pour retrouver sa trace, le réalisateur nous convie à decouvrir la vérité sur son départ, loin des images idylliques des magazines et des amours à l'eau de rose.
C'est une vision brute, sans concession des plaisirs homosexuels et de ce que peut être un homme dans le sens mâle du terme 8)), sans détour ni fioritures. S'il peut sembler un ange, l'ange peut cacher un demon quand il laisse parler sa libido.

Scandelari démontre simplement qu'en sexualité masculine il n'y a aucune limite dans le plaisir et que si jamais il en existait elles peuvent être sans cesse repoussées.
Sale, vicieux, obscène, violent, brute et brutale, New york City inferno est un voyage de l'autre coté de la face cachée de l'homosexualité comme on aimait en réaliser dans les années 70 loin des oeuvres qui la présentaient dans sa face la plus édulcorée.
Cette face cachée existe bel et bien et demeure certainement la plus répandue. A l'instar de Johan et d'autres oeuvres du même accabit tels les films de Dos Santos les metteurs en scène aimaient présenter leurs films sous forme de documentaire et prenaient comme protagonistes des marginaux qu'on suivait au gré de leurs fantasmes. Et cette outrance visuelle n'était que la parfaite illustration de ce monde masculin qu'on préfére taire au profit de visions plus buccoliques.

Le film de Scandelari est peut être le plus cinglant. Dés son arrivée, le héros découvre les joies du fist fucking dans un abbatoir aggripé aux cadavres d'animaux, leur sang servant de gel intime 8)) 8)) .
Cette ouverture bestiale n'est que le début de l'aventure de Paul qui au fil des jours découvre New York et sa folie, paradis pour homosexuels. Lui si sage et reservé, homosexuel traditionnel peu ouvert aux formes de sexe hard va prendre de plus en plus de plaisir à se laisser aller aux relations extremes, dépasser sans cesse ses inhibtions et ses peurs, exploser ses propres limites. Son ami l'a quitté pour cela, il comprend désormais l'immensité des joies du sexe viril et souhaite de plus en plus le reconquérir;

New York city inferno nous entraine dans les endroits gay branchés, les boites gay où la baise est aussi importante que la danse, dans des quais désaffectés ou on se suit pour deux minutes de bonheur, farandole d'hommes qui se guettent et se tracent, dans des toilettes immondes et autres pissotières où les hommes s'aiment à la chaine tels des animaux 8)) . Fetichisme, sadisme, voyeurisme, urophilie, soumission, le sperme s'y mélange à la pisse et la sueur. 8)) 8))

Il laisse le meilleur pour la fin, la découverte un peu trop longue de ce lieu dit « à la mode », une sorte de donjon de l'inavouable où se retrouvent amateurs de bondage, glory holes, cravaches.. véritable sabbat des plaisirs interdits, vertigineuse plongée dans ce que le sexe masculin a de plus pervers au son d'un groupe de métal experimental qui se déchaine dans tous les sens du terme sur un podium de fortune au milieu du cuir, des chaines, des fers, des fouets, des fists, des hand et foot-fucking.

On est ici dans une imagerie gay cuir ou les membres sont aussi épais que les moustaches des protagonistes, une pornographie crasse déguisée en pseudo-documentaire teinté d'une sorte de voile poupulaire un rien ringard typiquement 70s dont la bande son uniquement composée des titres de Village people première période comme San Francisco, Macho man... :mrgreen:

Derrière son aspect noir, le film recèle tout de même quelques touches d'humour ou quelques séquences cocasses comme la rencontre de cette femme très libre chez un tatoueur, ce voyant arabe qui lit l'avenir dans le sperme qu'on lui éjacule dans la main 8) ou la rencontre d'un chauffeur de taxi qui parle français pour avoir fait ses études en Belgique!! Son français où l'accent belge ressort est assez drôle.

Les dialogues sont le plus souvent improvisés ou semi-improvisés et renforcent ce mélange fiction-réalité assez malhabile ici à l'image du film assez mal construit. Il a une tendance à enchainer de bonnes séquences aussi hard soient elles à des séquences grotesques et caricaturales à souhait du monde underground homosexuel qui cette fois cassent le coté sérieux de l'entreprise. Scandelari voulait au départ montrer la dureté de ce milieu gay qu'on tait par fausse pudeur, ce mélange nuit à son discours qui se voulait également un plaidoyer en faveur des droits des homosexuels à vivre leur sexualité au grand jour. 8)
Pour le reste, Scandelari nous fait découvrir un New York insolite, souvent fascinant et beau.
Sous ses airs de documentaire racoleur, New York city inferno n'est que le reflet exact d'une homosexualité qu'on préfére tenir cachée pour mieux retenir que de belles amours fleuries ( beuh!) plus acceptables aux yeux de la bonne morale dite tolerante. C'est aussi une forme d'étude certes maladroite des différentes homosexualités qui existent et dont on ne préfère pas toujours parler alors qu'elles sont certainement les plus répandues.

On notera que les scènes de sexe ne sont en rien simulées, Scandelari s'est balladé dans les milieux new yorkais branchés, les donjons et autres hard sex club pour y filmer la vérité crue. L'amateur sera en extase!
Eric qui n'a qu'un mot à dire: Vive les hommes!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
eric draven
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Re: New York city inferno- 1978- J. Scandelari ( Public averti)

Message par eric draven »

Pas mal à dire sur ce petit bijou gay fait pour les hommes qui aiment les hommes sans tabou..

New york city inferno sorti en salles en 77 sans etre classé X, juste une interdiction aux -de 18 ans, étrangement ( était ce une version cut car au vu du contenu nous voila ebaubi :roll: ) est le 2eme porno gay hardcore d'une série de 4 que tourna Scandelari sous son pseudo Marvin Merkins à savoir les trés goutus et tout aussi brut de décoffrage Homologues la soif du mâle, Flashing lights / New york after midinght et Un couple moderne / Cock story où on retrouve une partie du casting de New york city inferno à savoir les deux héros Alain guy Giraudon, Bob Bleecker et Daddy la flipée. :mrgreen:

Pour découvrir ce petit bijou aux senteurs d'urine et de crasse, un seul moyen: la belle video francaise editée chez Carrère puisqu'aucun DVD n'existe a ce jour.

Parti tourné à New York, Scandelari a pris sur le vif toutes ces scènes de sexe hardcore en hantant les clubs spécialisés les plus hard d'alors dont le Leather loft où fut tournée la longue séquence finale de bondage, de glory holes et autres fist parties.. Un régal d'excitation pour tout ceux qui comme Eric aiment se noyer dans les perversions les plus vicieuses et la crasse p(o)isseuse.

Outre ces 4 bijoux pour âmes viriles, on doit à Scandelari le célébre Brigade mondaine bien sur et surtout cette perle de culture qu'est son adaptation de La philosophie dans le boudoir de mon ami Sade.. chef d'oeuvre carnavalesque et orgiaque necrophilo-zoophile avec l'inoubliable séquence de cette garce s'enfilant des truites vivantes dans le vagin tout en se caressant le corps de poulpes morts.. le peintre s'essuyant la raie apres avoir déféqué.. les fessées a coups de chaines sur posterieurs à vif..

Tout sur le film ici: viewtopic.php?f=1&t=11753&hilit=la+phil ... le+boudoir

New york city inferno: un film comme nous les adorons!

Une photo pour amateurs de fetichisme et de bestialité.. on adore les dalmatiens!!

http://a10.idata.over-blog.com/0/05/17/ ... W-YORK.jpg
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