Le film profite des vacances de la Toussaint pour amortir le choc d'un échec patent. 43 000 entrées en 5 jours sur une combinaison prudente.
Il n'empeche... c'est une sacrée bouse. Et pourtant, je suis client (la neige, un whodunit, tout ça). Mais là, dès le premier quart d'heure, c'est plié quand à l'identité du tueur et le pourquoi du comment est totalement incongru voire si banal qu'on finit par s'en contrefoutre.
Visuellement, quelques SFX donnent le change, d'autres CGI font pitié à voir. Deux scènes d'action assez jolies et bien élaborées durant justement les scènes de "Whiteout" (explication de ce que c'est pendant le film).. Quelques fulgurances gore (là aussi incongrues et ne servant à rien). Il n'y a guère d'enjeu et le fim s'enfonce gentilment dans le sans intéret et le cliché qui s'enfile comme des perles... quand un film commence par une scène de douche avec l'héroïne i y a fort à parier que l'inventivité ne sera pas au rendez. C'est comme un film qui commence par un plan aérien de new york... tellement bateau vu et revu que généralement, le film sera à l'image de cela. Joli à voir mais qui ne sert à rien.
Whiteout, c'est un peu ça. Ca commence en 1955 par un avion russe qui s'écrase en Antartique, nerveux. Il y a un contenu secret dans une boiboite qui est convoité par beaucoup de monde (Leviathan?). Et kate enquete en 2009 sur un cadavre qui semble avoir été balancé du haut d'un avion vu la dislocation de l'ensemble.
Et dire que Kate Beckinsale n'a pas voulu continuer dans la voie qui l'a popularisé comme icone féminine d'action ( Underworld, entre autres), pour se concentrer sur "autre chose". Ben c'est vraiment "autre chose". A savoir d'une banalité assez confondante. Il y a bien le thème du mensonge et de la recherche du père/l'image paternelle qui conduit son personnage, mais ce sera bien tout ce qu'il y a à se mettre sous la dent.
Il y a aussi un truc sur lequel je n'arrive pas à mettre le doigt dessus, c'est que le scénario (et la révélation du tueur) ressemble à s'y méprendre à un autre film que j'ai vu il y a pas longtemps et je ne me souviens plus du titre. j'y ai pensé pendant le film et ça m'est sorti de la tete

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Enfin bref... on pense fortement à D-Tox (Kris kristofferson là, Tom Skeritt ici et un persoannge de flic avec "une cicatrice intérieure") , Smilla's sense of snow (strucdture scénaristique quasi identique, si mes souvenirs sont exacts + theme de l'héroïne à la recherche d'un meurtrier en plein désert glacial et ce qu'elle découvre), bien sûr The Thing, The last Winter et surtout au film de 1979 par Don Sharp : Bear island d'après Alistair McLean, avec qui Whiteout entretient plus d 'une ressemblance.
En gros, c'est n'importe quoi, filmé sans grâce, interprété sans conviction, sans aucun enjeu valable, mou...on s'ennuie pendant 1h41. Ca m'a fait plaisir de voir Tom Skeritt sur grand écran, mais il est lui aussi un peu sacrifié pour le coup.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?