Anchor Bay sort au cinéma aux USA (sur 5 copies!) un revival du sous-genre "viol et revanche" (ou presque) avec Kim Basinger.
Elle joue le role d'une mère de famille victime de son mari qui un soir se fait agresser par une bande jeunes menés par Lukas Haas. Témoin d'un meurtre, elle va se retrouvée traquée par la bande. Armée d'une seule boite à outil, la victime va devenir bourreau.
Ca ressemble à une nouvelle version de Death Week End, avec une Kim basinger au brushing impeccable.
Le film l'est encore moins.
C'est un des (le) pires film de Basinger, (et pourtant sa filmo est déjà loin d'être exemplaire) tellement nul que même ceux qui aiment prendre les nanars au 10eme degré auront du mal à se marrer (quoiqu'il y a quand même matière).
Il ne se passe absolument rien pendant au moins 1/2 hr voir 3/4hr (on suit Basinger qui fait son shopping de noël ) et après c'est le gros n'importe quoi jusqu'à la fin.
Le coup de la boite à outils que l'héroïne ne quitte jamais est quand même un monument de ridicule (merci au scénariste)
Bref, à éviter même en direct2video (comme c'est le cas en Europe).
Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes.
Et pourtant...
Je trouve assez facilement des circonstances atténuantes à un mauvais film dès lors que celui-ci semble se trouver limité dans sa conception par des questions d’argent ou de temps imparti à son écriture et sa réalisation. Je fais par exemple preuve de beaucoup d’indulgence à l’égard des téléfilms produits par la Sci-Fi Channel. C’est bâclé, mal écrit, filmé à l’arraché, mais la médiocrité dans laquelle baigne la plupart de ces oeuvrettes n’a rien de vraiment surprenante, et il convient de composer avec.
En revanche, lorsqu’on est face à un produit A comme ce While she was out (enfin … il me semble que cela en est un), chapeauté par Guillermo Del Toro, et que l’on retrouve les même scories au niveau de l’écriture, la même absence total de cohérence à tous les niveaux de l’intrigue (enchainement totalement improbable de situations, réactions totalement illogiques des personnages, avec en particulier un personnage central passant selon les séquences de victime apeurée à meurtrière impitoyable), là c’est grave et ça ne s’excuse pas.
While she was out, c’est une catastrophe intégrale que l’on suit mi-navré, mi amusé par certaines idées tout juste pas croyables ni pardonnables (Basinger qui trimballe sa caisse à outils pendant tout le film, son arrêt pipi dans la rivière, la séquence séduction avec Lukas Haas …). Enfin, signe des temps, le mari violent de Kim Basinger interprété par Craig Sheffer (ou plutôt la caricature que celui-ci en donne) est banquier.
Indiscutablement, une des plus grosses m.... de ces dernières années.
Un festival de clichés dans lequel une femme de 50 ans va échapper et éliminer un gang tueur de flics grâce à une clé de 12.
Sous des relents de féminisme douteux, le film est un ramassis de scènes dont on n'ose pas croire qu'elles vont se produire. Eh bien si. Tout se passe comme dans le pire des téléfilms de TF6.
Tourné dans un coin de foret de 5 m2, on ronfle pendant 1h30 en espérant un éventuel twist final qui n'aura jamais lieu. Le dénouement est à la hauteur du reste : ridicule et sans intérêt.
Ne m'enc... pas, Tony. Conseil d'ami, ne m'enc...pas.