Une dentiste se fait voler son sac à mains. Son portefeuille est retrouvé par un homme instable qui va développer une obsession bizarre à son égard...
Le plus actif des octogénaires du cinéma français continue son petit bonhomme de chemin avec ces "Herbes folles" qui renoue quelque part avec son cinéma fin années 70/début années 80. La villa a un petit côté "Providence", les attitudes imprévisibles des personnages nous renvoie à "Mon oncle d'amérique" ou "La vie est un roman", Resnais ose les expérimentations et les mélanges de genre de façon à briser les conventions, mêler les genres à tel point que le spectateur ne sait plus sur quel pied danser. Faut-il en rire, en pleurer, en frissonner ? Photo superbe, montage et découpage pleins de trouvailles comme toujours, audaces... Après, ce n'est pas un film facile, il est inégal, on n'accroche pas forcément aisément dès le départ comme à un "On connaît la chanson". Mais Resnais est toujours vaillant sur ce coup, pour un film inconfortable et assez agressif... Dans les bons sens des termes !