Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
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Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
Un Holmes luxueux, alors produit par la Fox, restitution solide et classique de l'univers des baskerville. Rathbone est un magnifique Holmes hollywoodien, l'ambiance fantastique est à placer en correspondance avec les grands classiques universal des années 30. Bref, du bon cinéma fantastique de l'époque, avec les qualité des narration, de technique et d'ambiance propre à l'âge d'or du cinéma hollywoodien.
Je l'avais vu sur une vhs louée chez palace vidéo, qui avait la particularité d'être en VO... sans STF, alors qu'il s'agissait bien d'un éditeur et d'une jaquette françaises !!
Je l'avais vu sur une vhs louée chez palace vidéo, qui avait la particularité d'être en VO... sans STF, alors qu'il s'agissait bien d'un éditeur et d'une jaquette françaises !!
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Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
Second Film : The Adventures of Sherlock Holmes
Les aventures de Sherlock Holmes date de 1939, tout comme Le Chien des Baskerville et sera produit par la 20th Century Fox, là encore comme lui. Ce sera du reste le dernier puisque les douze autres seront à mettre au crédit de la Universal...
Opus orignal et inspiré puisque débutant sur le procès de Moriarty. Le Némésis de Holmes sortira acquitté, faute de preuves. Déçu, Holmes n'en accepte pas moins d'être raccompagné chez lui par son ennemi juré. Les bons mots fusent et bien que chacun préserve son flegme intact, les rancoeurs sont bien là. Aussi Moriarty décide t'il d'humilier publiquement Holmes et lui servant deux crimes sur un plateau. Entre les deux, Holmes choisira de résoudre le plus mystérieux, négligeant un temps le véritable tour de force de Moriarty...
A noter dans cette épisode l'arrivée de Moriarty pour la première fois dans la saga, interprété brillamment par George Zucco...
Amusant, fort bien ficelé et réservant son lot de mystères, les aventures de Sherlock Holmes est un excellent opus par ailleurs bercé d'une ambiance brumeuse londonienne agréable. La confrontation entre Holmes et Moriarty a en plus ça d'intéressante qu'elle montre les deux hommes agir en parallèle, user tous deux de déguisements et s'infiltrer, chacun à leur manière...
Pertinent de bout en bout, le film s'étend sur 78 minutes. Inédit dans les salles Françaises, il n'est donc proposé qu'en version originale anglaise (avec sous-titres français). La piste est claire et sans défaut. L'image est pour sa part inégale, variant entre le passable et le plutôt joli. On sent bien que les sources sont nombreuses et pas toujours nickelles. Les griffures sont parfois très présentes alors qu'à d'autres instants, elles sont miraculeusement absentes... Pour moi le bilan est tout de même très positif car restituant très bien le noir et blanc, les contrastes et la brume.
Les aventures de Sherlock Holmes date de 1939, tout comme Le Chien des Baskerville et sera produit par la 20th Century Fox, là encore comme lui. Ce sera du reste le dernier puisque les douze autres seront à mettre au crédit de la Universal...
Opus orignal et inspiré puisque débutant sur le procès de Moriarty. Le Némésis de Holmes sortira acquitté, faute de preuves. Déçu, Holmes n'en accepte pas moins d'être raccompagné chez lui par son ennemi juré. Les bons mots fusent et bien que chacun préserve son flegme intact, les rancoeurs sont bien là. Aussi Moriarty décide t'il d'humilier publiquement Holmes et lui servant deux crimes sur un plateau. Entre les deux, Holmes choisira de résoudre le plus mystérieux, négligeant un temps le véritable tour de force de Moriarty...
A noter dans cette épisode l'arrivée de Moriarty pour la première fois dans la saga, interprété brillamment par George Zucco...
Amusant, fort bien ficelé et réservant son lot de mystères, les aventures de Sherlock Holmes est un excellent opus par ailleurs bercé d'une ambiance brumeuse londonienne agréable. La confrontation entre Holmes et Moriarty a en plus ça d'intéressante qu'elle montre les deux hommes agir en parallèle, user tous deux de déguisements et s'infiltrer, chacun à leur manière...
Pertinent de bout en bout, le film s'étend sur 78 minutes. Inédit dans les salles Françaises, il n'est donc proposé qu'en version originale anglaise (avec sous-titres français). La piste est claire et sans défaut. L'image est pour sa part inégale, variant entre le passable et le plutôt joli. On sent bien que les sources sont nombreuses et pas toujours nickelles. Les griffures sont parfois très présentes alors qu'à d'autres instants, elles sont miraculeusement absentes... Pour moi le bilan est tout de même très positif car restituant très bien le noir et blanc, les contrastes et la brume.
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Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
Troisième film : Sherlock Holmes and the voice of Terror (1942)
Métrage très particulier que ce Sherlock Holmes et la voix de la terreur. Tout d'abord, 20th Century Fox cède la main et désormais à Universal qui se chargera des 12 opus suivants. Ensuite, le volet est produit en pleine seconde guerre mondiale et cette situation « particulière » impacte le film de manière fondamentale. Ainsi, le métrage s'ouvre sur un message nous annonçant que Holmes est un personnage de fiction sans âge (?), sans époque (???) et caractérisé par ses seuls talents que sont son intelligence hors norme et son sens de la déduction exceptionnel. En grande partie faux si l'on se réfère à l'oeuvre de Conan Doyle (qui situe clairement les aventures du héros à la fin des années 1800), ce message « informatif » sert en réalité d' « alibi » (peu convaincant) pour transformer Holmes en individu contemporain, agissant donc en 1942. Que voilà une chose étrange puisque le film (et l'affiche d'époque l'affirme) est supposé être l'adaptation de la nouvelle « His last Bow » (« Son dernier coup d'archer »), laquelle n'a pas grand chose à voir et se déroule en réalité en 1892 ! En réalité, ce voyage dans le temps n'est que le premier et la Universal agira de même pour bon nombre (tous ?) des Holmes à venir.
Sherlock Holmes et la voix de la terreur débute donc par les images de nombreuses catastrophes orchestrées par les nazis à l'encontre des britanniques. En « off » résonne la « voix de la terreur », une émission radio pirate commentant en direct les faits, démontrant ainsi la grandeur du 3ème Reich et décrédibilisant la couronne... En désespoir de cause, le haut conseil britannique fait donc appel à un civil, Sherlock Holmes, pour découvrir qui est la voix de la terreur, son plan, et bien évidemment la faire taire...
Opus particulier donc puisque se situant clairement dans un contexte militaire grave. Holmes est déraciné de son temps, doit laisser tomber son deerstalker (que l'on verra accroché au porte-manteau dans ce volet et les suivants) pour un chapeau plus classique et oublier les calèches au profit des automobiles (économies potentielles !)... Pour le spectateur, la transition ne se fait pas sans mal, d'autant que le film est lourdement politique dans son propos et lorgne même du côté de la propagande bourrine ! Cette orientation pouvait se comprendre à l'époque mais à la nôtre, la chose est plutôt lourde et finit par nuire à l'histoire. L'intrigue n'est pas très palpitante et Holmes guère surprenant. Quelques dialogues entre le héros et son acolyte égayent le tout mais cela reste léger. On notera toutefois que l'aventure mène notre duo dans les bas-fonds d'un Londres sombre et apeuré plutôt bien restitué. Maigre consolation à dire vrai, vis à vis d'un film juste moyen.
A noter aussi le très bon boulot de l'éditeur qui, en plus de proposer les génériques complets, restitue également les appels aux « emprunts de guerre » qui étaient à l'époque diffusés ai cinéma. « Acheter des titres d'emprunts de guerre, ce n'est pas un Don mais un prêt ». Bravo.
Le métrage est par ailleurs proposé en VF et en VOSTF. Il s'agit du premier film à offrir cette option qui n'a rien d'anodine. En effet, le choix de la langue impacte clairement la durée du métrage puisqu'en VO, il dure 62 minutes et perd carrément 7 minutes en français ! Pourquoi ? A priori, les films étaient diffusés en France en double programme et leur durée devait donc être réduite au minimum. On tranchait alors dans le gras, supprimant même des scènes parfois pertinentes... N'ayant guère envie de le voir deux fois de suite, je n'ai fait que survoler le film en VF et j'ai remarqué qu'on perdait un sympathique dialogue entre Holmes et un dur qu'il avait jadis fait mettre en prison. Bien dommage car l'échange est assez savoureux. Bref, il semble indispensable de voir les films en VO, d'autant que la VF est étouffée et peu glorieuse.
Je m'interroge toutefois parce que sur le coffret, il est indiqué « Inédit ». Généralement, cette mention n'apparaît que sur les inédits cinéma mais si tel est le cas, comment se fait-il qu'il existe une VF et que le film a été coupé ? La réponse doit être élémentaire mais je ne la connais pas...
Métrage très particulier que ce Sherlock Holmes et la voix de la terreur. Tout d'abord, 20th Century Fox cède la main et désormais à Universal qui se chargera des 12 opus suivants. Ensuite, le volet est produit en pleine seconde guerre mondiale et cette situation « particulière » impacte le film de manière fondamentale. Ainsi, le métrage s'ouvre sur un message nous annonçant que Holmes est un personnage de fiction sans âge (?), sans époque (???) et caractérisé par ses seuls talents que sont son intelligence hors norme et son sens de la déduction exceptionnel. En grande partie faux si l'on se réfère à l'oeuvre de Conan Doyle (qui situe clairement les aventures du héros à la fin des années 1800), ce message « informatif » sert en réalité d' « alibi » (peu convaincant) pour transformer Holmes en individu contemporain, agissant donc en 1942. Que voilà une chose étrange puisque le film (et l'affiche d'époque l'affirme) est supposé être l'adaptation de la nouvelle « His last Bow » (« Son dernier coup d'archer »), laquelle n'a pas grand chose à voir et se déroule en réalité en 1892 ! En réalité, ce voyage dans le temps n'est que le premier et la Universal agira de même pour bon nombre (tous ?) des Holmes à venir.
Sherlock Holmes et la voix de la terreur débute donc par les images de nombreuses catastrophes orchestrées par les nazis à l'encontre des britanniques. En « off » résonne la « voix de la terreur », une émission radio pirate commentant en direct les faits, démontrant ainsi la grandeur du 3ème Reich et décrédibilisant la couronne... En désespoir de cause, le haut conseil britannique fait donc appel à un civil, Sherlock Holmes, pour découvrir qui est la voix de la terreur, son plan, et bien évidemment la faire taire...
Opus particulier donc puisque se situant clairement dans un contexte militaire grave. Holmes est déraciné de son temps, doit laisser tomber son deerstalker (que l'on verra accroché au porte-manteau dans ce volet et les suivants) pour un chapeau plus classique et oublier les calèches au profit des automobiles (économies potentielles !)... Pour le spectateur, la transition ne se fait pas sans mal, d'autant que le film est lourdement politique dans son propos et lorgne même du côté de la propagande bourrine ! Cette orientation pouvait se comprendre à l'époque mais à la nôtre, la chose est plutôt lourde et finit par nuire à l'histoire. L'intrigue n'est pas très palpitante et Holmes guère surprenant. Quelques dialogues entre le héros et son acolyte égayent le tout mais cela reste léger. On notera toutefois que l'aventure mène notre duo dans les bas-fonds d'un Londres sombre et apeuré plutôt bien restitué. Maigre consolation à dire vrai, vis à vis d'un film juste moyen.
A noter aussi le très bon boulot de l'éditeur qui, en plus de proposer les génériques complets, restitue également les appels aux « emprunts de guerre » qui étaient à l'époque diffusés ai cinéma. « Acheter des titres d'emprunts de guerre, ce n'est pas un Don mais un prêt ». Bravo.
Le métrage est par ailleurs proposé en VF et en VOSTF. Il s'agit du premier film à offrir cette option qui n'a rien d'anodine. En effet, le choix de la langue impacte clairement la durée du métrage puisqu'en VO, il dure 62 minutes et perd carrément 7 minutes en français ! Pourquoi ? A priori, les films étaient diffusés en France en double programme et leur durée devait donc être réduite au minimum. On tranchait alors dans le gras, supprimant même des scènes parfois pertinentes... N'ayant guère envie de le voir deux fois de suite, je n'ai fait que survoler le film en VF et j'ai remarqué qu'on perdait un sympathique dialogue entre Holmes et un dur qu'il avait jadis fait mettre en prison. Bien dommage car l'échange est assez savoureux. Bref, il semble indispensable de voir les films en VO, d'autant que la VF est étouffée et peu glorieuse.
Je m'interroge toutefois parce que sur le coffret, il est indiqué « Inédit ». Généralement, cette mention n'apparaît que sur les inédits cinéma mais si tel est le cas, comment se fait-il qu'il existe une VF et que le film a été coupé ? La réponse doit être élémentaire mais je ne la connais pas...
Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
En fait, il me semble que les films en VF sont raccourcis car, si je me souviens bien, ces doublages ont été enregistrées à l'occasion de passages à la TV française. Les films avaient été mis au format d'une heure pour rentrer dans une case d'épisode série TV. A confirmer (par fantomas2?)...
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Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
Quatrième film : Sherlock Holmes and the Secret Weapon (1942)
A l'image de l'opus précédent, Sherlock Holmes et l'arme secrète reprend une oeuvre de Conan Doyle (« The Dancing Men ») et en modifie l'époque et le contexte.
Nous sommes donc en Suisse, en 1942, lorsque Holmes substitue à la gestapo un professeur allié désireux d'offrir son invention à l'Angleterre. Cette invention est un viseur permettant les frappes aériennes de précision. Afin que nul ne puisse « copier » l'invention, le professeur en fait fabriquer les 4 éléments chez quatre individus distincts, lesquels ne se connaissent pas. Lui seul connaît bien évidemment les noms mais il écrit la chose sous forme codée, à destination de Holmes, s'il lui arrivait malheur. Bien évidemment, c'est ce qui se produit...
Bien plus réussi que le précédent métrage, Sherlock Holmes et l'arme secrète s'intègre parfaitement dans le cadre de la seconde guerre mondiale. L'oeuvre de Conan Doyle est respectée dans les grandes lignes et c'est davantage le duel entre Holmes et Moriarty qui prend ici le pas. Encore une fois, les bons mots fusent et les intelligences s'opposent. Chacun des deux hommes se trouve confronté au mystérieux code et tente de mettre l'autre en défaut. Holmes se déguise, Moriarty enchaîne les « coups en traître » ainsi que les assassinats. La partie d'échec mène naturellement et sans ennui à une conclusion savoureuse, laquelle survient au bout de 66 minutes.
Enfin en VO car en VF, se seront cette fois-ci 9 minutes qui passeront à la trappe ! Inutile de dire que regarder le métrage en version française nuit gravement à l'oeuvre. Reste qu'on ne peut que saluer l'éditeur pour cette galette qui nous offre le choix. Mais un choix peut être limité car j’ai trouvé sur le net trace d’une version britannique de 80 minutes. Qu’en est-il vraiment ? La version de 66 minutes serait en réalité la version américaine…
Au-delà de ce point à éclaircir, ajoutons que la piste anglaise est claire et le sous-titrage parfait. L'image est inégale mais tout à fait acceptable.
A noter que cette fois-ci, Moriarty (nommé « Moriarity » dans le générique de fin) n’est plus incarné par l’excellent George Zucco mais par Lionel Atwill, plutôt bon.
Truc amusant dans cet opus là encore économique (fini l'époque Victorienne, adieux les calèches etc.) : Le film démarre en Suisse, la gestapo s'y trouve et conduit des véhicules avec volant à droite !
A l'image de l'opus précédent, Sherlock Holmes et l'arme secrète reprend une oeuvre de Conan Doyle (« The Dancing Men ») et en modifie l'époque et le contexte.
Nous sommes donc en Suisse, en 1942, lorsque Holmes substitue à la gestapo un professeur allié désireux d'offrir son invention à l'Angleterre. Cette invention est un viseur permettant les frappes aériennes de précision. Afin que nul ne puisse « copier » l'invention, le professeur en fait fabriquer les 4 éléments chez quatre individus distincts, lesquels ne se connaissent pas. Lui seul connaît bien évidemment les noms mais il écrit la chose sous forme codée, à destination de Holmes, s'il lui arrivait malheur. Bien évidemment, c'est ce qui se produit...
Bien plus réussi que le précédent métrage, Sherlock Holmes et l'arme secrète s'intègre parfaitement dans le cadre de la seconde guerre mondiale. L'oeuvre de Conan Doyle est respectée dans les grandes lignes et c'est davantage le duel entre Holmes et Moriarty qui prend ici le pas. Encore une fois, les bons mots fusent et les intelligences s'opposent. Chacun des deux hommes se trouve confronté au mystérieux code et tente de mettre l'autre en défaut. Holmes se déguise, Moriarty enchaîne les « coups en traître » ainsi que les assassinats. La partie d'échec mène naturellement et sans ennui à une conclusion savoureuse, laquelle survient au bout de 66 minutes.
Enfin en VO car en VF, se seront cette fois-ci 9 minutes qui passeront à la trappe ! Inutile de dire que regarder le métrage en version française nuit gravement à l'oeuvre. Reste qu'on ne peut que saluer l'éditeur pour cette galette qui nous offre le choix. Mais un choix peut être limité car j’ai trouvé sur le net trace d’une version britannique de 80 minutes. Qu’en est-il vraiment ? La version de 66 minutes serait en réalité la version américaine…
Au-delà de ce point à éclaircir, ajoutons que la piste anglaise est claire et le sous-titrage parfait. L'image est inégale mais tout à fait acceptable.
A noter que cette fois-ci, Moriarty (nommé « Moriarity » dans le générique de fin) n’est plus incarné par l’excellent George Zucco mais par Lionel Atwill, plutôt bon.
Truc amusant dans cet opus là encore économique (fini l'époque Victorienne, adieux les calèches etc.) : Le film démarre en Suisse, la gestapo s'y trouve et conduit des véhicules avec volant à droite !

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Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
les deux coffrets édités par France télévisions sont les seuls en france à proposer les versions restaurées par UCLA, comme les dvd Z1 de MPI. Donc à priori, les autres dvd français ont des copies inférieures. Et les dvd france télévisions sont les seuls avec les VF.
Wildside annonce quelques uns de ces sherlock holmes pour 2010 mais ce ne seront pas les restaurations d'UCLA, et sans VF
Wildside annonce quelques uns de ces sherlock holmes pour 2010 mais ce ne seront pas les restaurations d'UCLA, et sans VF
Sa place est dans un Blu-Ray !
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Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
C'était effectivement indiqué sur leur planning. Ils ne vont éditer que les titres libres de droits. Une démarche qui ne peut à mon sens s'expliquer que par le bon positionnement, en terme d'image, de Wildside. Parce qu'au delà de ça, je ne vois pas l'intérêt d'acheter ces titres à l'unité et dans des éditions que j'imagine "incomplètes". Je suis particulièrement satisfait des coffrets France Télévisions qui, ramené au prix du film, ne coûtent pas cher du tout (35 euros le coffrets de 7 films, soit 5 euros le film...).Jérôme a écrit :Wildside annonce quelques uns de ces sherlock holmes pour 2010 mais ce ne seront pas les restaurations d'UCLA, et sans VF
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Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
je regarde actuellement aussi les coffrets france télévisions (en fait l'éditeur est Corporation qui a sorti les Twilight Zone ou L.A. Takedown de Michael Mann) et j'avais entendu bcp de bien depuis des années de ces Basil Rathbone et je ne suis pas déçu.
Je ne connais pas la qualité des autres éditions dvd de ces films, mais ces dvd proposent des copies certes parfois avec des defauts de pellicules mais la définition est vraiment bonne et la VO un bonheur.
Je ne connais pas la qualité des autres éditions dvd de ces films, mais ces dvd proposent des copies certes parfois avec des defauts de pellicules mais la définition est vraiment bonne et la VO un bonheur.
Sa place est dans un Blu-Ray !
Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
"Sherlock Holmes and the Secret Weapon" est un sympathique Holmes/Rathbone, effectivement, j'en garde les souvenirs agréables d'aventures très serial, avec génie du mal et base secrète. Il faut à nouveau avaler cette histoire de Holmes en pleine seconde guerre mondiale. Mais bon de l'honnête petite série B, dans une bonne ambiance Universal.
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Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
Cinquième film : Sherlock Holmes in Washington (1942)
Et nous voilà de nouveau plongé dans un contexte de guerre avec une sombre histoire de documents secrets qui doivent passer de Londres à Washington. Le voyage s'effectue d'abord en avion, puis en train. C'est dans ce dernier que l'agent en charge du transfert va être enlevé. Bien vite, Holmes et ravisseurs comprendront que l'homme c'était débarrassé les documents, les confiants à un autre passager... Mais lequel ?
Élégant tour de passe-passe que ce Sherlock Holmes à Washington. D'un côté, nous avons les ravisseurs qui possèdent pour eux le fait d'avoir été dans le train et d'avoir pu observer les éventuels échanges. D'un autre, nous avons Holmes et son esprit déductif hors-norme. Le détective découvrira bien vite sous quelle forme se cache les documents recherchés, reprenant ainsi vite la longueur qu'il avait de retard sur les criminels. L'enquête progresse donc sur deux niveaux, les documents passent de mains en mains puis finiront bien évidemment par atterrir naturellement dans celles de Holmes, sans que celui-ci n'est à se défaire de son légendaire flegme. Un épisode de qualité, assurément.
Henry Daniell, vu dans le 3ème film, revient ici dans un rôle différent. Ce ne sera pas son unique passage dans la saga puisqu'il sera du reste l'ultime interprète de Moriarty dans un film dont nous parlerons plus tard...
Nous noterons par ailleurs la présence d'un acteur connu dans cette épisode ! Attention, faut vraiment avoir l'oeil pour le voir mais Raymond Burr apparaît ici dans le rôle du chauffeur qui mène Holmes de son avion jusqu'à Washington ! La chose est d'autant plus amusante que je n'ai vu ce « rôle » mentionné nul part sur la filmo du monsieur. Reste que c'est lui, en tout début de carrière, aucun doute !
On notera enfin que pour la troisième fois, Holmes a dans ce film une coiffure étrange, avec des bouclettes malvenues sur le front ! Rassurons-nous, ses cheveux redeviendront plus classique et ramenés en arrière dès l'épisode suivant...
Durée du film, 68 minutes en version originale anglaise. 57 seulement en version française !
Et nous voilà de nouveau plongé dans un contexte de guerre avec une sombre histoire de documents secrets qui doivent passer de Londres à Washington. Le voyage s'effectue d'abord en avion, puis en train. C'est dans ce dernier que l'agent en charge du transfert va être enlevé. Bien vite, Holmes et ravisseurs comprendront que l'homme c'était débarrassé les documents, les confiants à un autre passager... Mais lequel ?
Élégant tour de passe-passe que ce Sherlock Holmes à Washington. D'un côté, nous avons les ravisseurs qui possèdent pour eux le fait d'avoir été dans le train et d'avoir pu observer les éventuels échanges. D'un autre, nous avons Holmes et son esprit déductif hors-norme. Le détective découvrira bien vite sous quelle forme se cache les documents recherchés, reprenant ainsi vite la longueur qu'il avait de retard sur les criminels. L'enquête progresse donc sur deux niveaux, les documents passent de mains en mains puis finiront bien évidemment par atterrir naturellement dans celles de Holmes, sans que celui-ci n'est à se défaire de son légendaire flegme. Un épisode de qualité, assurément.
Henry Daniell, vu dans le 3ème film, revient ici dans un rôle différent. Ce ne sera pas son unique passage dans la saga puisqu'il sera du reste l'ultime interprète de Moriarty dans un film dont nous parlerons plus tard...
Nous noterons par ailleurs la présence d'un acteur connu dans cette épisode ! Attention, faut vraiment avoir l'oeil pour le voir mais Raymond Burr apparaît ici dans le rôle du chauffeur qui mène Holmes de son avion jusqu'à Washington ! La chose est d'autant plus amusante que je n'ai vu ce « rôle » mentionné nul part sur la filmo du monsieur. Reste que c'est lui, en tout début de carrière, aucun doute !
On notera enfin que pour la troisième fois, Holmes a dans ce film une coiffure étrange, avec des bouclettes malvenues sur le front ! Rassurons-nous, ses cheveux redeviendront plus classique et ramenés en arrière dès l'épisode suivant...
Durée du film, 68 minutes en version originale anglaise. 57 seulement en version française !
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Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
Sixième film : Sherlock Holmes Faces Death (1943)
Je dois dire que j'ai été relativement déçu par ce « Echec à la mort » à mon sens peu séduisant et fort peu dynamique...
L'intrigue se déroule donc dans une maison de retraite pour vétérans. Watson s'y illustre en tant que toubib mais bien vite, il demande l'aide de Holmes. En effet, cette maison de repos semble être celle du repos éternel puisqu'un à un, les hôtes semblent y périr de manière non naturelle... Holmes dresse donc sa liste des suspects, parmi lesquels comptent bien évidemment les résidents de la demeure, tous plus étrange les uns que les autres...
Alors effectivement, on a une intrigue policière plutôt carrée avec nombre de suspects et de personnages louches mais le contexte n'est guère palpitant. Le second degré, généralement limité habilement au personnage de Watson (voire Lestrade) est ici élargi à bons nombres de personnages annexes qui ne semblent guère sérieux. Tout comme les nombreuses « caches » que comptent la demeure, et qui m'ont remémoré le troisième épisode des Fantomas avec De Funes ! Bon, j'exagère un peu mais le bilan n'est pour moi pas très positif, même si cet épisode est généralement perçu comme l'un des meilleurs... Bref, je préfère embrayer sur le suivant, tout simplement excellent !
A noter que comme les autres, ce film se voit écourté en version française et qu'il passe donc de 65 à 58 minutes.
Je dois dire que j'ai été relativement déçu par ce « Echec à la mort » à mon sens peu séduisant et fort peu dynamique...
L'intrigue se déroule donc dans une maison de retraite pour vétérans. Watson s'y illustre en tant que toubib mais bien vite, il demande l'aide de Holmes. En effet, cette maison de repos semble être celle du repos éternel puisqu'un à un, les hôtes semblent y périr de manière non naturelle... Holmes dresse donc sa liste des suspects, parmi lesquels comptent bien évidemment les résidents de la demeure, tous plus étrange les uns que les autres...
Alors effectivement, on a une intrigue policière plutôt carrée avec nombre de suspects et de personnages louches mais le contexte n'est guère palpitant. Le second degré, généralement limité habilement au personnage de Watson (voire Lestrade) est ici élargi à bons nombres de personnages annexes qui ne semblent guère sérieux. Tout comme les nombreuses « caches » que comptent la demeure, et qui m'ont remémoré le troisième épisode des Fantomas avec De Funes ! Bon, j'exagère un peu mais le bilan n'est pour moi pas très positif, même si cet épisode est généralement perçu comme l'un des meilleurs... Bref, je préfère embrayer sur le suivant, tout simplement excellent !
A noter que comme les autres, ce film se voit écourté en version française et qu'il passe donc de 65 à 58 minutes.
Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
Vu sur le forum dvdclassik : la série entière des 14 Sherlock Holmes avec Basil Rathbone arrive en bluray ce printemps chez MPI !
http://www.blu-ray.com/movies/Sherlock- ... ray/19232/
http://www.blu-ray.com/movies/Sherlock- ... ray/19232/
Re: Les Sherlock Holmes avec Basil Rathbone
Test du coffret bluray US réunissant tous les Basil Rathbone !
http://www.blu-ray.com/movies/Sherlock- ... 32/#Review
http://www.blu-ray.com/movies/Sherlock- ... 32/#Review