American gigolo - 1980 - Paul Schrader

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rusty james
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American gigolo - 1980 - Paul Schrader

Message par rusty james »

Un film de Paul Shrader de 1980 avec Richard Gere et produit Gerry Bruckeimer (si, si...)

C'est l'histoire d'un gigolo (si, si), sorti des marécages dans lesquels il croupissait (les bas fonds gay - et il n'est pas gay - de Los Angeles) pour grimper à l'échelle supérieur où il se fait dorloter par de vieilles mais riches entreteneuses. Il s'assume complètement dans son rôle de deneur de plaisir.
Mais un jour il rencontre une femme dans un restaurant, et il lui refuse son laissez passé pour le 7e ciel pour d'obscures raisons. Mais celle-ci le suit et appuis sa requête... Il craque et on comprend qu'il est amoureux d'elle. Dans le même temps il effectue une passe glauque pour un mari qui veut le voir faire l'amour a sa femme, lui mettre des menottes et la battre... Quelques jours après elle est retrouvé morte et la police découvre les menottes chez le gigolo qui pense à un complot...

Un film sympa dommage que la fin soit si téléphonée. Un bon Richard Gere (je crois qu'ils n'y a pas beaucoup de gens qui l'apprécie sur le forum et ailleur j'en dirais pas toujours de même notament dans Officier & gentleman...), un Shrader derrière la caméra plus conventionnel que d'habitude mais un scénario avec des personnages bien déssinés, notament celui de Gere qui fait tout l'intérêt du film, complexe et attachant. Dommage donc que le côté "thriller" soit un peu téléphoné.

...ah oui pis la musique, marante : tout une série de variation sur une chanson de Blondie (une des plus connu) dont j'ai oublié le titre...

...pis une petite scène anecdotique avec en fond dans le décor une magnifique affiche de Warriors...
Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

Call Me!

Sinon le film est une panouille titllatoire qui n'assume rien de ce qu'il avance...typique d'un calviniste qui gueule contre des godes alors qu'il a un plug dans le cul tout en marchant.
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rusty james
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Message par rusty james »

Oula j'ai pas tout compris là c'est trop intellectuel pour moi :?: decryptage s'topler...
Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

Superwonderscope a écrit :Call Me!
C'est le nom de la chanson de Blondie qui est hurlée au long du film
Superwonderscope a écrit :Sinon le film est une panouille titllatoire qui n'assume rien de ce qu'il avance...typique d'un calviniste qui gueule contre des godes alors qu'il a un plug dans le cul tout en marchant.
Typique film de Paul Schrader (Hardcore style), de formation calviniste, qui parle de choses titillantes pour ne pas assumer le propos qu'il est en train d'avancer (je parle du commerce du sexe mais attention le sexe mène au crime et ouhhh c pas bien tout ça).

Sinon l'histoire du crime est à peine passable. L'histoire d'amour inintéressante.En fait, le film se balade de l'un à l'autre sans choisir...et il s'effondre entre temps. Il faut bien aussi se souvenir que les gays blacks sont vraiment des salopards. Et la fin est à pleurer des rivières dans un canoé rose.

Richard Gere a un charisme évident ici...mais c'est vriament tout.

et l'histoire des godes et du plug était une image au diapason du film. :wink:
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rusty james
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Message par rusty james »

Ouai d'accord je comprend mieux maintenant ce que tu veux dire mais alors je l'es pas du tout vu comme çà !
le sexe mène au crime
Tu crois vraiment que c'est le propo du film ? J'ai du mal a y croire. T'as de quoi ettayer ?

Enfin bon t'as l'air particulièrement en colère contre Shrader et c'est pas moi qui réussirais a t'en dissuader (d'autant que j'ai pas le temps et que mon p'tit cerveau ne s'y prete guère... et pis je m'en fou surtout) Enfin bon c'est bizarre rien ressenti de tout çà...
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Message par DPG »

Bon ben je l'ai enfin vu depuis le tps que j'en entendais parler (enfin pas tous les jours non plus hein). J'avoue que je suis un poil déçu. Ca reste sympa et ça se regarde, mais bon, c'est tout autant pour le côté clinquant, fun et 80's de l'ensemble que vraiment pour le film. Donc voilà, à la moitié du film, on part sur une intrigue pseudo thriller assez plan plan, les scènes sur le quotidien de gigolo de Gere au début étaient bien plus sympas à suivre. Puis bon, pas trop de surprises, Gere sauve qd même le truc parce qu'il porte bien son rôle et qu'il avait vraiment quelque chose à l'époque. Le fond ne m'a pas specialement choqué mais je suis souvent en désaccord avec SWS donc ça tient une certaine logique. Les synthés de Moroder sont anthologiques et d'une rare finesse 8) et la séquence d'ouverture avec le cabriolet sur fond de "Call me" justifie l'existence du film à elle-seule. Pas inoubliable mais bon, pourquoi pas :wink:
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Message par dario carpenter »

DPG a écrit :Le fond ne m'a pas specialement choqué mais je suis souvent en désaccord avec SWS donc ça tient une certaine logique.
hé hé! :D

de toute façon le meilleur Paulo c'est "cat people" qui enterre l'ennuyeux film de Tourneur!! :D :oops: :lol:
Manolito
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Re: American gigolo

Message par Manolito »

Après "Hardcore", Schrader revient à un sujet "hot", celui de la prostitution, et plus particulièrement de la prostitution masculine. Un objet a priori clinquant et racoleur qu'il place pourtant sous le signe de Robert Bresson et de son "Pickpocket",
Spoiler : :
allant même jusqu'à reprendre son final où son âme perdue finit par être touché par la grâce (sur fond de Moroder !!)
Un côté ambivalent propre à son réalisateur, entre fascination et répulsion pour ce qu'il expose pourtant avec complaisance, au gré de ses fantasmes. La première partie du film est la plus sympathique, le quotidien de Julian, ses passes, ses proxénètes, ses vieilles dames qui lui achètent des chaînes hifi et des belles cravates... Mais il se perd en croyant avoir atteint le niveau social des gens qu'il fréquente ; alors qu'il n'est guère plus qu'un garçon d'ascenseur pour mener ces dames au 7ème ciel. Le film devient plus ennuyeux dans la seconde partie. Le tempo du film est assez languide, devient répétitif, moins intéressant... Un Film Noir bien de son temps et de son auteur, avec ses défauts (assez lent et long), mais aussi sa personnalité qui lui évite d'être un film passe-partout.

Vu sur le dvd zone 2 de Paramount - qui s'est bloqué à un moment, alors qu'il est neuf, mais bon, j'ai pu reprendre au même endroit... :? Une copie 1.85 16/9 assez datée, avec certains plans vraiment sales, une définition grossière et une compression parfois visible. Les contrastes et les couleurs sont bons, mais c'est vraiment du titre de catalogue traité de façon quelconque. La VO est en 5.1 ; les dialogues sont parfois mixés très bas, à la limite de l'audible, des passages sont (mal) post synchronisés. Mais le 5.1 envoie du bois dès qu'il s'agit de faire cracher la musique de Moroder. Et ça, on aime... 8) VF mono d'origine et STF. L'interactivité se limite à la seule bande annonce du film (1.85 16/9, qualité correcte), comme pour le zone 1. La seule différence entre le zone 1 et le zone 2 est que le zone 1 propose la version originale en 5.1 OU en mono d'origine, au choix.
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