White Snake a écrit :Photographie hideuse


Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Je travaille dans un vidéoclub et les deux films ont exactement le même public. Quand on me demande lequel il faut prendre, je dégaine aussitôt contre Collateral.Blunt a écrit :En dehors de leur appartenance au genre polar, les deux films n'ont vraiment rien à voir, tant dans le traitement que dans les ambitions, alors je vois pas l'intérêt de les comparer.White Snake a écrit :Man on Fire est autrement plus réussi dans son genre à mon humble avis.
PTR !Buralo66 a écrit :C'est quoi l'adresse de ton vidéo-club, que je dise à tout le monde de l'éviter comme la peste ?
tu vois qu'on peut être d'accord...Fatalis rex a écrit :Je l'ai enfin vu, et je ne dirai qu'un mot : chef-d'oeuvre.
L'image en numérique me faisait un peu peur, mais vu l'usage qu'en fait Mann, ce mélange de documentaire et de réalisation très classique lui donne un charme et une originalité uniques. Personne n'a jamais filmé Los Angeles comme Mann, pour un peu la ville serait un personnage à part entière du film.
Et puis ce genre d'histoire simple, partant de A pour aller à B avec un minimum d'acteur, au-dela de l'exercice de style, manque cruellement au cinéma aujourd'hui. C'est fluide, on ne s'emmerde jamais, et on est impatient de connaitre la suite.
Cruise : on a tout dit sur lui, mais putain là il faut avoir de la merde dans les yeux pour ne pas reconnaitre le talent d'acteur. On ne doute pas une seconde sur sa crédibilité de tueur à gage.
Voila mon avis tardif. Et je ne parle meme pas du sous texte, du chauffeur de taxi acculé dans ses derniers retranchements afin de réaliser ses rêves, devenant plus audacieux au contact du tueur, de l'ampathie qui s'installe entre eux, du syndrome de Stokholm, etc.
la scène finale est superbe d'ailleurs,bien aidée par le magnifique morceau d'Antonio Pinto.dog a écrit :Une chose qui n'est jamais dites et que je trouve magnifique dans ce film c'est qu'il parle de solitude et à mon sens au final, c'est Vincent la vraie victime, l'homme fondamentalement seul.