Furry Vengeance (2010) Roger Kumble

[arioch]

Faut pas faire chier les rongeurs, voilà le concept de ce FURRY VENGEANCE où Brendan Fraser est un costard cravatte qui s'installe en forêt tout en ayant un projet immobilier pour les environs. Mais les bestioles du coin n'ont pas envie qu'on vienne leur construire des baraques et des piscines alors elles organisent la résistance.

Je suis con, la bande annonce me fait marrer...

[MadXav]

h oui. C'est quand même particulier ! On va dire que ça fera marrer mes gosses et que je regarderai ça d'un oeil discret...

[Superfly]

Bon c'est clair que ça s'adresse au moins de 10ans mais bon quelques gags m'ont bien fait rigoler je l'avoue ainsi qu'un petit générique de fin très sympathique. Après c'est clairement pour les momes ... sinon Brooke Shield est toujours aussi sexe et Brandan a 20kg de trop.

[Superwonderscope]

Que c'est horrible. Si la pensée de voir Brendan Fraser harcelé, torturé, mordu, pissé dessus, attrapé par les couilles, renversé piétiné par des animaux ou se prendre le contenu d'un WC chimique sur le corps, le film est pour vous. Il s'auto-ridiculise à un point qui frise le masochisme. il n'a au moins pas honte d'avoir en effet pris 20 kilos, j'ai trouvé ça plutôt habile pour un gars appartenant à un système basé sur la perfection des corps pour vendre des produists (voir Brooke Shields dans le rôle de sa femme, tirée au maximum -sa peau, hein-)

Les producteurs ont du trouver l'idée drôle, mais le fil l'est très très rarement. Fraser fait une bonne dizaine de chutes, se brise le dos, fait des grimaces, se fait péter dessus par des mouflettes. écrit comme ça, ça peut être drôle, mais à voir, c'est vraiment pénible. Au bout d'1/2 heure, j'ai cru mourir d'ennui et je voulais bruler la galette. Le script est d'une connerie MONUMENTALE sur un méchant promoteur immobilier qui veut raser une foret. Bon. C'est binaire mais pourquoi pas.
Sauf que ça devient incroyablement raciste. Si Fraser est un américain moyen débile, Le promoteur est asiatique, et il s'appuie sur la fortune d'un homme d'affaires indien pour -horreur- transformer le village forestier en nouvelle banlieue. Ils se contrefichent de la pollution, de l'écosystème, des animaux, de la nature. Horrible. Comme le film est primaire à un point, les raccourcis le sont tout autant. les méchants du contient asiatique veulent conquérir la bonne vieille terre américaine. Et on en profite pour donner une bonne leçon de citoyenneté au spectateur perdu.
Restent les animaux, d'une cruauté incroyable. Car ils sont méchants dans sur gags, jusqu'à renverser une bagnole d'une haut d'une falaise avec un type dedans. Si c'est ça la notion de spectacle familial, je ne comprends plus

le meilleur du film : Fraser qui fait plusieurs envahisseurs du continent américain et qui se fait terrasser par le raton-laveur du film. le générique de fin (car 1/ le film est enfin fini et 2/ on a droit à ENCORE un rap parodique), puis le gag reel dans les bonus/ C'est toujours inquiétant quand les scènes ratées d'un film sont plus drôles que le film-même.

La foret contre-attaque a été un échec lors de sa sortie partout à travers le monde. Pas étonnant, car 95% des gags tombent à plat, basés uniquement sur la violence des attaques, du pipi-caca et des chutes. Sans compter la leçon de morale finale.

Dans les bonus du DVD français, il y a un reportage sur le dresseurs d'animaux. ça a du être en effet très difficile de faire tourner un urubu, des mouflettes ou encore des dindons sauvages, mais cette featurette de 10 minutes était 10 000 fois plus intéressante que le film.

Consternant.