Vu via le DVD Warner STF le week-end dernier... Bonheur !
Une armée de Blancs bons Aryens s'est offerte l'aide d'un scientifique fou. Ce dernier a mis au point un produit à même d'éliminer la race Noire et donc de purifier les Etats-Unis. Pour se faire, la solution retenue est de balancer le produit dans l'eau et dans un premier temps, ce sont trois grandes villes américaines qui sont sélectionnées. A priori, le plan semble bien rodé mais l'un des cobayes s'enfuit et va directement se plaindre à Jimmy Lait (Jim Brown
). Dans la foulée, les nazis butent le cobaye hospitalisé et kidnappent la fiancée de Jimmy, celle avec laquelle il aime faire les boutiques et se balader en limousine. Et là, c'est la mouche dans le Lait. Jimmy voit rouge, remplit sa camionette de très gros flingues et part chercher ses potes Jagger Daniels (Fred Williamson
) et Mister Keyes (Jim Kelly
avec une moustache). Dès lors, fait pas bon d'être nazi sur le sol américain...
Totalement décomplexé et foutraque,
Three the Hard Way est pur moment de détente à voir entre potes et le son à fond. On baigne en plein cinéma l'exploitation avec bien évidemment des blancs vraiment pas sympas et des blacks cools, sexy et invincibles.
A côté de ça, les scènes d'action se multiplient, toutes plus loufoques les unes que les autres ! A ce titre, l'arrivée dans le film de
Jim Kelly est magnifique ! Toujours dans son imitation de
Bruce Lee (étonnante du reste), le mec latte des flics racistes en plein centre ville sans que personne ne lève le nez. La tentative d'écrasement de
Jim Brown dans une cabine téléphonique vaut elle aussi son pesant de cachou, d'autant qu'on le retrouve agrippé au camion telle une vieille tique increvable !
Les gunfights se multiplient, les soldats Aryens déboulent par dizaine d'on-ne-sait-où pour se faire trouer la peau et à aucun moment nos trois charismatiques héros ne seront inquiété. Après tout, il faut que ménage soit fait !
La prise d'assaut finale est d'anthologie, le costume en caoutchouc de
Jim Kelly bien pratique (il n'y a qu'un costume, ça lui permet de passer par dessus un grillage électrique : Je soupçonne bien que les autres acteurs ne s'en sentaient pas capables !) et le film se fige merveilleusement sur une image de nos trois amis, bras-dessus bras-dessous, souriants et fiers d'avoir éliminé des salauds par centaines !
On retiendra bien sûr aussi la scène de torture (cf post du dessus), dont on ne voit rien d'autre que les furies qui en sont responsable, top-less et manifestement très impliquées... Je note aussi qu'elles arrivent en moto et que chacune d'elle à un gros "K" à l'avant, exhibant un curieux "KKK" à l'écran durant deux ou trois plans
Bref,
Three the Hard Way n'est peut être pas un grand film mais c'est un vrai bon moment de divertissement fun et généreux. J'aime beaucoup.