Dans la première histoire, un homme (James Woods) consulte une organisation pour arrêter de fumer. La méthode prescrite est simple : s'il ne cesse pas immédiatement, on enlève sa femme et son enfant et on les mutile. Sympa.
Ayant personnellement arrêté de fumer voilà trois semaines, j'ai évidemment été très réceptif à cette histoire épouvantable (le film confirme qu'il n'y a que la volonté pour arrêter.) Un segment assez drôle.
Dans la seconde histoire, un mari trompé fait faire le tour de l'immeuble à l'amant de sa femme (Robert Hays) sur une corniche large de quelques centimètres et située à des centaines de mètres du sol. Etant personnellement sujet au vertige, j'ai evidemment été très receptif à cette histoire épouvantable (!!) En même temps le sadisme du mari cocufié est assez jubilatoire. Un bon segment.
Dans la troisième, un chat protège une petite fille (Drew Barrymore) d'un troll maléfique qui profite de la nuit pour sortir du mur de la chambre. C'est comme ici sauf qu'il y a pas de chat pour nous aider. Un segment moyen moins. Les SFX sont déplorables.
C'est donc totalement décousu, sans fil conducteur autre que ce charmant minou qui fait des accélérations sur un thème de Silvestri assez rigolo synthéto. Le film aurait vu son prologue sabré sous l'impulsion de Dino De Laurentiis qui l'aurait jugé trop noir, c'est tellement criard qu'il faut pas chercher plus loin la raison du peu d'adhésion à ce film sans colonne vertébrale, pourtant pas désagréable du tout.
Inédit chez nous jusqu'en 1991 (VHS Delta / CANNON), le film se coltine en plus une VF toute pourrie de sa mère comme c'était souvent le cas chez les inédits video de cet éditeur. Le film est présenté dans son format 2:35.
On est loin de la grande réussite qu'était CUJO pour Lewis Teague mais cela reste honorable vu que c'est un film vraiment pas aidé.
Il existe un Z1 Warner.
