Edge of Darkness - Martin Campbell (2009)

[Superwonderscope]

Martin Campbell (les moutons)* adapte pour GK ent. la mini-série/thriller anglaise "Edge of darkness" pour le grand écran et ce avec Mel Gibson. Le scénarion est co-écrit par Andrew Bovell (Lantana) et William Monahan (Deprated).

Un ancien inspecteur de police de Boston (Mel) voit son seul enfant assassiné sur les marches de sa maison.

Le film est actuellement en post-production depuis la fin du tournage fin novembre 2008. Warner vient d'acquérir les droits pour les USA. Pas de distributeur à ce jour pour la France.




* les amateurs de Maria Pacome et Jean Le Poulain sauront apprécier

[Superwonderscope]

Le film s'appelle Hors de Controle en VF, c'est avec Mel Gibson pour une sortie le 17 février 2010 (par Metropolitan Filmexport).

[Superwonderscope]

Et c'est un peu le bouillon. Déjà que les résultats américains n'étaient pas glorieux, mais le 1e jour France montre que le public boude un peu le retour de Mel Gibson devant la caméra.
30 500 entrées sur les quelques 360 copies mises en circulation...

Quelqu'un a-t-il été voir le film?

[Superfly]

j'espère que les spectateurs n'ont pas payé leurs places car c'est vraiment nul. Un polar mou du genou avec un scénario imbitable. Heureusement, régulièrement durant le film, les protagonistes nous racontent l'histoire sinon j'aurais été paumé. Alors je me disais que Mel allait s'énerver une bonne fois pour toute et péter la gueule de tout le monde à coup de batte de base ball... même pas. C'est mou tout le long. On s'emmerde entre 2/3 scènes d'action typiques des années 80 d'où ce film semble venir. Quelques bastons, beaucoup de bavardage et de ronflement jusqu'à la fin navrante. Si quelqu'un peut d'ailleurs m'expliquer la fin avec le sénateur... parce que j'ai rien pigé.
360 copies parce qu'il y a Mel Gibson !!! Saloperie de cinémas !

[rusty james]

Un thriller comme on en a déjà vu des dizaines et des dizaines. Le début commence bien nerveusement, c'est nickel puis l'enquête prend le relais et est plutôt intéressante, même çà manque clairement d'un je ne sais quoi. Problème aussi on saupoudre çà d'un peu trop de pathos. Mel Gibson en fait des tonnes (il va même jusqu'à vomir dans le lavabo de la cuisine ). Et quand c'est pas çà c'est ses doubleurs cascades qui lui ressemble pas vraiment, c'est super flagrant et çà prête un peu à sourire. Après y'a enfin la fin bien foireuse, sacrifice complètement débile du second personnage principal, Mel qui va vers la lumière , c'est naze. Bon reste que c'est un thriller honnête et il faut pas chercher plus loin...

Non c'est pas Payback fly, rêve pas ! après pour la fin bein quoi ? C'est le sénateur qui laissait faire et qui embauchait Ray Winstone pour les aider à dissimuler tout leurs coups fourrés, il en a marre, il se retourne contre eux. Point barre. Fallait y voir autre chose ?

[MadXav]

"Hors de Contrôle" en VF.
Et hop, c'est parti pour une petite review du dernier Martin Campbell (Zorro, Casino Royale, Vertical Limit etc.) en date, qui met en vedette Mel Gibson et dispose pour sa sortie ciné d'une affiche lorgnant carrément du côté de Payback. Le titre français semble d'ailleurs abonder dans le sens du polars sec et nerveux et mettant en avant un Gibson tout colère, flingue en avant. Mais quant est-il vraiment ?

En réalité, Edge of Darkness nous raconte l'histoire d'un vieux flic qui reçoit la visite de sa fille. Une visite qu'il attend car les entrevues se font très rares et la miss semble avoir besoin de revoir son père. Les deux se retrouvent mais le bonheur n'est que de courte durée. La jeune femme semble gravement malade et un tueur masqué mettra fin à ses jours à grand coup de fusil à canon scié. Est-ce le père qui était visé ? Est-ce elle ? Quoiqu’il en soit, ça plait pas à Mel…

Dès lors, on pourrait croire que notre héros va partir en guerre, décimer grave et faire des trous partout. Malheureusement, ce n'est que partiellement le cas. Mel campe un héros vieillissant et le fait bien. Le rythme est plutôt posé et l'action se fait très rare. En réalité, Edge of Darkness est davantage un thriller politico-écolo dans laquelle refont surface les notions de complots, d'informations biaisées ainsi que les gorges profondes (rien de porno ici).

Le tout se suit sans déplaisir mais l'ensemble reste globalement très convenu. Les personnages sont rapidement plantés, ceux qui ont des gueules de méchants sont des méchants, et ceux qui semblent gentils s'avèrent l'être. Mel profite du film pour nous parler de sa foi et place même qu'il n'a jamais trouvé aucun intérêt à l'alcool !

Bref, on va dire que c'est correct, que dans la forme c'est effectivement du cinéma, mais c'est vrai que sans Gibson à l'affiche, ça aurait tout aussi bien pu tomber dans les Bacs à DVD. Ca reste cependant bien meilleur qu’une purge comme Michael Clayton… Certains plans sont par ailleurs étranges, lorgnant presque vers le fantastique mais le film ne l'est absolument pas.

Petit film donc, à louer à l'occasion.

[Grosse Vulve]

Je l'ai vu et j'aurais pas du.
C'est moisi au possible. Les acteurs cachetonnent : Mel Gibson refait pour la 100è fois son truc de mec blessé qui va s'énerver, Danny Huston se fait chier...
Toutes les scènes sont prévisibles 5 minutes à l'avance. Ca dure 8 heures.
C'est comme une femme d'honneur mais avec Gibson à la place de Touzet.
Aux chiottes

[antropophagus]

Je ne serais pas aussi sévère que vous. Oui c'est classique, oui l'histoire est bien mal racontée et inutilement embrouillée (alors que finalement basique !), oui on se fait un peu chier passé la scène d'ouverture car c'est mou et surtout trop long...

Mais malgré ça j'ai trouvé les rares scènes "d'action" très réussies, Gibson toujours convainquant tout comme le reste du casting, une tension réelle dans le dernier acte. Le coup du vieux héros solitaire qui ne (sur)vit que pour se venger dans un monde pourri m'a en fait fait penser à un scénario de western, tout comme le déroulé des événements incluant la tuerie finale. Pas mal, donc.

Pour revenir à la dernière scène...

Spoiler : :

Ça ressemble plus à une requête des producteurs pour ne pas terminer le film sur l'image d'un Gibson cancéreux mourant comme une merde sur son lit d’hôpital (ce qui aurait été couillu), qu'un véritable message religieux.