Moi je ressent çà un peu à chaque fois avec Frantic (entre autre mais surtout). Cette fin me tue !
Je spoile donc attention pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu !
Le grand secret de Polanski réside dans cette ambiance diaphane qu'il sait instauré comme personne, l'air de rien.
Une arrivée à Paris au petit matin, des souvenirs d'une lune de miel passé en amoureux, et puis Paris, surtout pour les américains (combien de fois a t'on vu çà dans un film hollywoodien !), la ville la plus romantique du monde bien sûr, un coup de téléphone des enfants, un petit déjeuné au lit... rien que des choses anodines mais / et du coup qui nous interpellent tous, nous font revivre ces événements du quotidien, ressentir ses parfums, un peu comme dans ces impressions de "déjà vu" vous savez...
Ensuite on a tout le côté thriller. Tout est fait pour mettre le héros dans un univers qu'il ne connait pas. Il est américain, en France, ne sait pas parler français, il vit dans une univers bourgeois et va se retrouver dans les bas-fonds...
Et puis même le refuge : l'hôtel, rassurant et qu'ils connaissent bien puisqu'il y ont déjà été ne va plus être un lieu de sûreré (tout fou le camp quoi
). Après les incidents se succèdent : d'abord un pneu qui explose sur l'autoroute, puis une valise égarée et puis le kidnapping, un cadavre...
Les milieux glauques aussi : ceux des bars et de la drogue, de la mafia...
L'intigue est bien menée et variée, rencontre et discution avec certains personages de plus ou moins grande confiance : celle avec Dominique Pinon, celle avec le black que l'on retrouve aussi dans Les frères pétards pour les connaisseurs
et surtout celle avec Emmanuelle Seigner bien sûr.Pour le reste on a droit à des indices : sur une boîte d'allumette, un bar branché, des noms : dédé...
Mais ce qui fait tout l'intérêt de ce film c'est ce romantisme noir et désespéré, entre Emmanuelle la paumé et Harrison l'éminent médecin évidemment mais aussi entre le mari et sa femme en danger dont il n'a aucune nouvelle et pour laquelle il prouvera son attachement en se mettant lui-même en danger.
Et puis cette fin avec ce sacrifice de la jeunesse gâchée (?) mais repentie est tout simplement à pleurer
La musique signée Ennio Morricone est certainement une de ses meilleure. En plus on a droit au superbe titre de Grace Jones dont j'ai oublié le nom mais qui a un charme certains.
J'ignore même comment elle s'est retrouvée dans un film comme celui-là pour débuter?!? (promotion caméra? 
)
cà perd tout son sens, puisque le fait qu'il ne parle pas français à beaucoup d'importance...
j'ai eu le "bonheur" de voir ça une fois à la télé. Vous imaginez bien le désastre, vu le nombre de scene tournant autours de l'incommunicabilité du protagoniste avec les autres personnages de l'histoire.
