500 days of summer - Marc Webb (2008)

[Plisken]

Réalisé par Marc Webb
Avec Joseph Gordon-Levitt, Zooey Deschanel, Clark Gregg

Synopsis : Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n’est pas du tout le cas de Summer. Cela n’empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée.

Oui il est possible de réaliser une comédie romantique et évitant les clichés. Ici pas mariage convenu, pas de crises de larmes, pas de chiens pour faire mignon et surtout pas les acteurs habituels pour ce type de films. Le « couple » Joseph Gordon-Levitt-Zooey Deschanel est fabuleux. Servis par une mise en scène inventive, joyeuse et touchante. Très bon point aussi : le choix des chansons. Une très très bonne surprise

[DPG]

Un sympathique moment, assez frais et original, même si on peut reprocher au film de ne pas totalement exploiter le potentiel de son postulat temporel de départ (à savoir que le film passe d'un jour à l'autre sur les 500 jours d'une histoire sans suivre d'ordre chronologique). Le couple fonctionnait bien ceci dit, j'en garde un souvenir agréable

[manuma]

Effectivement, une romcom pas comme les autres puisqu’ici on est plutôt

Spoiler : :

dans l’autopsie d’un échec amoureux que dans une classique histoire d’amour.

D’où un ton curieux, faussement léger, davantage aigre-doux. Le surprenant carton sur lequel s’ouvre le film annonce d’ailleurs assez bien la couleur particulière de l’œuvre.

Si l’ensemble est très agréable à suivre, amusant, enlevé, porté par une réalisation qui donne son maximum pour conférer un peu de sang neuf à une trame somme toute banale, j’avoue en revanche avoir été un peu gêné par le côté discrètement manipulateur du scénario.

Spoiler : :

Faisant mine de traiter d’égal à égal ses deux protagonistes principaux, (500) days of summer « lâche » clairement en fin de parcours le personnage de Zooey Deschanel, mais d’une façon pas très « fair », en la faisant tout de même passer une belle sal… aux yeux du spectateur. Résultat : dans leur dernière séquence en commun, j’avais vraiment envie de lui filer une bonne baffe en lui balançant ses quatre vérités à cette manipulatrice sans cœur de Zoey.

Et j’en veux au scénariste pour ça, car il glisse chez le spectateur ce type de sentiments d’une façon assez insidieuse.

Enfin bon, dans l’ensemble, on ne va pas trop se plaindre parce ça reste d'un très bon niveau pour une comédie romantique américaine.