Human Lanterns - Chung Sun (1982)
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Human Lanterns - Chung Sun (1982)
Voici quelques mois, malgré la beauté de la copie, beaucoup d'amateurs de films d'horreur asiatiques ont manifesté leur déception en raison des nombreuses coupures infligées au film - pas par Celestial Pictures bien entendu - et aussi parce que des rumeurs faisaient état d'une version bien plus "gore" à Taiwan.
Dès maintenant, cette version est disponible en DVD. Voici le lien:
http://p081.ezboard.com/fkungfufandomfr ... 41&stop=60
Dès maintenant, cette version est disponible en DVD. Voici le lien:
http://p081.ezboard.com/fkungfufandomfr ... 41&stop=60
Je me disais bien aussi en decouvrant le film que c'etait franchement mou du genou sur le DVD chinois. Je commencais meme a me demander pourquoi tout le monde s'excitait tant sur ce film. Je comprends pourquoi maintenant ! 
Hop, je viens de l'ajouter dans ma prochaine besace a commander en Angleterre.

Hop, je viens de l'ajouter dans ma prochaine besace a commander en Angleterre.
En meme temps, la version éditée récemment en GB si elle est plus longue que la celestial ne serait pas complete de façon certaine.Daoloth a écrit :Et ben c'est à se demander si la personne qui a testé le DVD pour le n°1 de Mad Asia a eu le même disque qu'Arioch puisqu'il sous-entend que c'est une version incomplète
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Re: Human Lanterns - Chung Sun (1982)
C'est une petite bonne surprise, ce mélange d'arts martiaux et d'horreur.

On a donc deux notables (Tony Liu et Kuan Tai Chen) qui se disputent constamment, soit pour une courtisane ou pour justement le concours annuel des plus belles lanternes. Le gars joué par Tony Liu est imbu de victoire, il commande alors au vieux Cui la plus belle lanterne possible. Mais sans le savoir, c'est son ancien rival qu'il a humilié - Chao Chun-Fang, un Lieh Lo en roue libre - qui effectue le travail. Fou de jalousie et ivre de revanche, il va enlever des jeunes femmes, les peler vivantes et fabriquer les lanternes à partir de leur peau.
Mélange de combats flamboyants :les couleurs vives font splash sur le 2.35:1 du ShawScope (pour rappel, le Shawscope était en fait un autre nom du CineScope, rebaptisé Shawscope pour l'occasion...). Eclairages bleutés, rougeoyants, jaunes vifs, vert pétard... il y a de l'argent sur l'écran et ça se voit. Décors rutilants, précisions des détails... et des combats dans les airs, sur des éventails (!), du sabre, du kung fu... et une espèce de créature poilue grimaçante qui traque des jeunes femmes, les combat et les entraîne dans sa tanière. Tanière qui est donc l'atelier de Chao Chun-Fang.
De gigantesques mécanismes débordant de sang et de morceaux de chair, une grotte éclairée là aussi de manière macabre et gothique... on se croirait en plein film italien des 60's, quelque part entre Mario Bava et Antonio Margheriti! Quelques scènes gore du plus bel effet : le méchant-titre commence par découper le dos puis finit par arracher la peau d'une seul coup
Tout en prenant soin de filer un coup de hachoir sur le sommet du crane des suppliciées histoire de découper la chevelure (ou quelque chose approchant, je n'ai pas encore bien compris pourquoi il faisait ça
). Et au passage, quelques plans de nudité gratuite mélée de violence et un viol.
En fait, l'histoire se concentre plus sur la rivalité entre les deux notables; Cette histoire horrifique arrive en contrepoint (un peu comme un cheveu sur la soupe, il faut dire) pour vraiment se développer sur le second tiers du film.
Le film est un peu plombé par une post-synchro hasardeuse, un jeu d'acteurs qui hésite entre sérieux et ce qui m'a semblé etre de la l'autoparodie. C'est tellement forcé par instants que cela en devient risible. Le scénario est lui aussi hasardeux, on ne sait pas très bien quelle direction le film peut suivre par instants. Drame de la jalousie? film d'horreur? Kung Fu powâ? film de sabre?
A noter quand même un final assez hallucinant qui empile les scènes d'action, la violence et une sorte d'hystérie finale qui tient à mettre en avant en fait le "méchant" et son discours pas si revanchard que cela. La petite leçon de morale qui va bien en queue de métrage (l'argent, les femmes; le pouvoir, c'est pas bien - pour une compagnie comme la Shaw Brothers, ça fait doucement rire) mais je dois avouer que c'est plutot bien amené.
Un métrage assez chaotique, donc, mais avec beaucoup de charme et de naïveté et surtout une brillance gothico-gore inhabituelle et des fulgurances visuelles qui valent largement le détour.
Vu sur le DVD Z2 de chez CTV. 95 mn.
Mono deux canaux de bonne facture (dialogues, bruitages, musique, tout apparait de manière claire). Un 2.35:1 avec 16/9 là aussi pas trop mal au niveau du rendu des couleurs (le gothique flamboyant explose à l'écran!). par contre, certaines scènes apparaissent floues sur le côté droit par moment, c'est assez curieux...
Le bonus est une interview de Shaw Yin Yin, actrice coup de vent dans le film et héroïne de films olé-olé dans les 70's.

On a donc deux notables (Tony Liu et Kuan Tai Chen) qui se disputent constamment, soit pour une courtisane ou pour justement le concours annuel des plus belles lanternes. Le gars joué par Tony Liu est imbu de victoire, il commande alors au vieux Cui la plus belle lanterne possible. Mais sans le savoir, c'est son ancien rival qu'il a humilié - Chao Chun-Fang, un Lieh Lo en roue libre - qui effectue le travail. Fou de jalousie et ivre de revanche, il va enlever des jeunes femmes, les peler vivantes et fabriquer les lanternes à partir de leur peau.
Mélange de combats flamboyants :les couleurs vives font splash sur le 2.35:1 du ShawScope (pour rappel, le Shawscope était en fait un autre nom du CineScope, rebaptisé Shawscope pour l'occasion...). Eclairages bleutés, rougeoyants, jaunes vifs, vert pétard... il y a de l'argent sur l'écran et ça se voit. Décors rutilants, précisions des détails... et des combats dans les airs, sur des éventails (!), du sabre, du kung fu... et une espèce de créature poilue grimaçante qui traque des jeunes femmes, les combat et les entraîne dans sa tanière. Tanière qui est donc l'atelier de Chao Chun-Fang.
De gigantesques mécanismes débordant de sang et de morceaux de chair, une grotte éclairée là aussi de manière macabre et gothique... on se croirait en plein film italien des 60's, quelque part entre Mario Bava et Antonio Margheriti! Quelques scènes gore du plus bel effet : le méchant-titre commence par découper le dos puis finit par arracher la peau d'une seul coup



En fait, l'histoire se concentre plus sur la rivalité entre les deux notables; Cette histoire horrifique arrive en contrepoint (un peu comme un cheveu sur la soupe, il faut dire) pour vraiment se développer sur le second tiers du film.
Le film est un peu plombé par une post-synchro hasardeuse, un jeu d'acteurs qui hésite entre sérieux et ce qui m'a semblé etre de la l'autoparodie. C'est tellement forcé par instants que cela en devient risible. Le scénario est lui aussi hasardeux, on ne sait pas très bien quelle direction le film peut suivre par instants. Drame de la jalousie? film d'horreur? Kung Fu powâ? film de sabre?
A noter quand même un final assez hallucinant qui empile les scènes d'action, la violence et une sorte d'hystérie finale qui tient à mettre en avant en fait le "méchant" et son discours pas si revanchard que cela. La petite leçon de morale qui va bien en queue de métrage (l'argent, les femmes; le pouvoir, c'est pas bien - pour une compagnie comme la Shaw Brothers, ça fait doucement rire) mais je dois avouer que c'est plutot bien amené.
Un métrage assez chaotique, donc, mais avec beaucoup de charme et de naïveté et surtout une brillance gothico-gore inhabituelle et des fulgurances visuelles qui valent largement le détour.
Vu sur le DVD Z2 de chez CTV. 95 mn.
Mono deux canaux de bonne facture (dialogues, bruitages, musique, tout apparait de manière claire). Un 2.35:1 avec 16/9 là aussi pas trop mal au niveau du rendu des couleurs (le gothique flamboyant explose à l'écran!). par contre, certaines scènes apparaissent floues sur le côté droit par moment, c'est assez curieux...
Le bonus est une interview de Shaw Yin Yin, actrice coup de vent dans le film et héroïne de films olé-olé dans les 70's.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?